[09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 2/1

[FM17]

allez je verse dans le trash...Crois tu revoir un jour le Racing en L1 télésup ??

[argueti]

Même score qu'il y a un an ...

Peuvent tous se barrer cette bande de chèvres, suis aujourd'hui plus fier de l'équipe InfosRacing qui se joue chaque mercredi en foot loisir et mouille le maillot, que ces tapettes qui gagnent en un mois ce que je gagne en un an !

[FM17]

L’utilisateur enregistré le plus récent est Sebalo....Il porte bien son nom celui là !! BIENVENUE !

[Pinon]

[Dropsy]

premier renfort pour le national lol

[télésupporteur]

allez je verse dans le trash...Crois tu revoir un jour le Racing en L1 télésup ??

dans deux ans tout simplement, avec deux titres, dont un jamais obtenu par le racing : vainqueur du (championnat) national
le deuxième de L2 paraîtra plus banal

[argueti]

La chute d'un monument

Le Racing Club de Strasbourg, monument du football français par ses 70 ans au plus haut niveau (56 saisons en L1 et 14 en L2), champion de France 1979, victime de ses crises internes, jouera pour la première fois de son histoire professionnelle au troisième niveau, le National.

Quasiment un an après avoir manqué son retour en L1, lors de l´ultime journée à Montpellier, les Strasbourgeois ont une nouvelle fois raté la marche décisive. Cette fois, c´est celle du maintien, le match de la survie perdu vendredi à Châteauroux (1-2).

Ironie de l´histoire, Jean-Pierre Papin, l’entraîneur de la remontée en L1 en 2007 avant d´être chassé, restera l´homme qui a précipité Strasbourg dans le monde amateur. JPP avait pourtant failli revenir au RCS en janvier. Mais devant les tergiversations, il avait opté pour l´opération maintien dans le Berry.

Strasbourg, qui a fêté son centenaire en 2006, n’a donc pas surmonté l’échec de ce printemps 2009. D´ailleurs, durant une saison cauchemardesque sur le terrain et en coulisses avec des guerres intestines, la formation alsacienne n’a jamais montré un quelconque signe de guérison.

Ce déclin annoncé et craint a commencé avec le retour de Gilbert Gress. L´entraîneur quasi mythique en Alsace puisque c´est lui qui a offert au club son seul titre de champion de France, a vite été contesté pour ses méthodes trop anciennes. Et il s´est auto-licencié après la première journée.

Champ de ruines

Pascal Janin, l´adjoint devenu son successeur, n’a pas pu rétablir une situation mal embarquée. Le premier succès s´est fait attendre jusqu´à la 9e journée. Et si les Bas-Rhinois, relégables à la trêve, sont remontés à la 11e place, ils ont replongé ensuite dans les bas-fonds.

Dans sa lente descente aux enfers, le club strasbourgeois a connu une crise de gouvernance sans précédent avec la vente du club par Philippe Ginestet en décembre 2009 à un actionnaire, Alain Fontenla. Une sorte de fidélité à sa réputation de «Marseille de l’Est»...

Résultat, Strasbourg a battu un record dont il se serait passé: cinq présidents se sont succédé: Philippe Ginestet, Léonard Specht, Julien Fournier, Luc Dayan et Jean-Claude Plessis, recruté en avril pour tenter de sauver ce qui pouvait l´être.

Alternant la volonté de s’investir et le souhait de quitter au plus vite un univers hostile, Fontenla, lui, n’a jamais obtenu l’adhésion du microcosme régional. Des repreneurs alsaciens étaient prêts à reprendre ses actions. Et la descente risque d´amplifier encore le champ de ruines.

L´avenir pour Strasbourg ne peut passer que par une reconstruction, de l´équipe autant que de l´environnement. Et dans sa nouvelle vie, il peut se préparer à un derby depuis des lustres impossible, contre Colmar, le voisin haut-rhinois probable promu en National dès ce week-end.

[Pinon]

Le maire de Strasbourg, Roland Ries, n'a pas tardé à réagir à la relégation du Racing en National ce soir, après la défaite du club alsacien à Châteauroux (2-1).

Voici son communiqué dans son intégralité :

« Le Racing Club de Strasbourg, au soir de la dernière journée de championnat de Ligue 2, descend en National.

Cette situation est d’abord le résultat d’un parcours sportif très décevant au cours de cette saison : les résultats ont été en dessous de ce qui était nécessaire tout au long du championnat, notamment au début et à la fin de celui-ci, pour prétendre remonter en Ligue 1, ce qui était pourtant l’objectif du début de saison. Pire : ils amènent aujourd’hui le club à être dans une situation que personne n’aurait imaginée il y a encore moins d’une année.

Nous partageons la déception des supporters, et plus largement de tous ceux qui aiment le Racing : il faut d’ores et déjà penser à la reconquête sportive, qui passe obligatoirement par une remise en cause profonde des méthodes de gestion du club. Plus que jamais, il faut s’appuyer sur le centre de formation, être en relation étroite avec le football amateur alsacien dans son ensemble, et s’inscrire dans le moyen terme, bien loin des pratiques spéculatives et des annonces spectaculaires.

Bien sûr, la gestion du club par ses dirigeants, c'est-à-dire ses actionnaires majoritaires, ne peut échapper à une profonde remise en cause : depuis l’automne dernier, nous n’avons cessé de demander que soient clairement mis sur la table un projet sportif, une prévision à moyen terme de gestion du club, une stratégie de développement raisonnable et ambitieuse à la fois, et bien sûr un projet de gouvernance qui fasse sortir le club des ornières coupables dans lesquelles il est plongé depuis mois.

Nous avons souhaité, et exprimé fortement, que sur ces bases des actionnaires locaux et motivés puissent reprendre le club, sans qu’aucun écho n’ait été donné à cette demande, sinon le silence, peut-être même le mépris. Force est de constater aujourd’hui que cette orientation reste plus que jamais d’actualité.

En effet, au-delà de l’échec sportif, c’est la situation du club en tant qu’entreprise qui est en péril : il semble que le déficit annoncé pour la saison 2009-2010 en conseil d’administration le 12 mai dernier soit considérable. Il faut non seulement recréer une dynamique sportive, mais il faut aussi refonder le club financièrement et économiquement.

Dans ce cadre, nous voudrions exprimer nos sentiments de sympathie à l’égard des salariés en place depuis longtemps dans le club. Bien loin de bénéficier des salaires ou des indemnités mirobolantes de certains qui n’ont fait que passer dans le club ces derniers temps, ils risquent d’être les premières victimes de la gestion calamiteuse du club durant ces derniers mois.

Plus que jamais, nous ne sommes pas en particulier enclins à faire que les finances publiques viennent combler partiellement des déficits creusés par l’impéritie de dirigeants irresponsables.

Nous nous rapprocherons à nouveau, dès le début de la semaine prochaine, des dirigeants de la Ligue de Football Professionnel pour étudier avec eux la situation. Nous sommes prêts, évidemment, à aider le club, mais sans aucune complaisance pour ceux qui l’ont amené là où il est aujourd’hui ».

[Tenor]

Bravo M. RIES, "il n'a peut être pas FREE, mais il a tout compris", c'est le discours identique que je tiens, et que d'incompétence à tous les niveaux en passant par la mentalité des joueurs ...des dieux en slip en ce jour funeste, quels crétins

[FM17]

Ouais enfin ce "discours régionaliste" me rappelle certains "discours nationalistes"....On récupère toujours quand la situation est mauvaise...je trouve cela un peu facile et démago...Cela fait des années que le Racing marche sur la tête, on ne les entendait pas plus que cela les mecs hein ?? Je pense que le principal coupable est Ginestet...du choix de ses collaborateurs à la revente du club à des mecs peu rassurrants...
Quelle gueule de bois ce matin....