[08/09] 38ème J: Montpellier / Strasbourg : 2-1

[Manu]

Arrêtons de calculer ! on va gagner à  Montpellier.

[Tenor]

Relevez les noms des défaitistes merci !

Présent !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[Roswell Man]

J'ai visité 2-3 forums de supporters montpelliérains... Même si certains restent prudents, j'ai l'impression que d'une façon générale ils ne nous craignent pas vraiment... Je crois qu'ils ne connaissent pas bien notre équipe car ils ne mentionnent jamais aucun de nos joueurs En fait ils ont une sorte de sympathie pour nous, et sont apparemment prêts à  accueillir les supporters alsacos à  bras ouverts. Par contre ils détestent Boulogne, je ne sais pas bien pourquoi... Beaucoup espèrent que les Boulonnais se casseront les dents sur Amiens et que les supporters de Montpellier et du Racing fêteront leur remontée ensemble sur la pelouse de la Mosson

[fan_racing]

J'ai visité 2-3 forums de supporters montpelliérains... Même si certains restent prudents, j'ai l'impression que d'une façon générale ils ne nous craignent pas vraiment... Je crois qu'ils ne connaissent pas bien notre équipe car ils ne mentionnent jamais aucun de nos joueurs En fait ils ont une sorte de sympathie pour nous, et sont apparemment prêts à  accueillir les supporters alsacos à  bras ouverts. Par contre ils détestent Boulogne, je ne sais pas bien pourquoi... Beaucoup espèrent que les Boulonnais se casseront les dents sur Amiens et que les supporters de Montpellier et du Racing fêteront leur remontée ensemble sur la pelouse de la Mosson

J'ai également jeté un oeil sur leur forum cet après-midi, et je me demandais si j'étais le seul à  me dire ça.

[argueti]

Une semaine pour vivre

A partir de demain, les Strasbourgeois vont entrer de plain-pied dans la semaine la plus excitante de leur saison. Celle-ci est censée s'achever en apothéose, vendredi soir, sur le terrain de Montpellier, où il s'agira de ne pas perdre pour valider le retour en Ligue 1 sans ne rien devoir à  personne. Désormais, le compte à  rebours est enclenché.

L'espace d'une petite demi-heure, vendredi soir, le Racing a humé à  plein nez l'enivrant parfum de l'élite. Quand Renaud Cohade, sur penalty, est venu effacer l'ardoise - laissée très tôt dans la soirée par Salim Arrache - en donnant enfin l'avantage aux siens (1-2), un frisson a parcouru les travées de la Meinau. Las, Boulogne s'est chargé de rafraîchir le fond de l'air puis de ventiler une vilaine odeur de soufre. Le but de raccroc - un coup franc contré par Maoulida -, oeuvre de l'infatigable Johan Ramaré sur la pelouse lensoise, a changé du tout au tout la donne. A Strasbourg, la victoire difficilement préservée contre le Stade de Reims (3-2), premier relégué en National, n'aura donc pas suffi.

Indécise lutte à  trois

Du statut de promu en puissance, au côté de Lens, le Racing est passé à  celui de prétendant comme un autre, contraint de ferrailler jusqu'au bout et de se plonger dans le cambouis jusqu'au cou. Jean-Marc Furlan, qui s'est quand même dit « étonné par ce résultat bizarre de la part d'une équipe lensoise en rien séductrice » entériné dans le Pas-de-Calais, était, hier, passé à  autre chose. Parti passer le week-end dans sa Gironde natale pour se ressourcer, le coach alsacien - seulement attendu mardi à  Strasbourg après un crochet par Paris et une réunion de l'Unecatef, le syndicat des entraîneurs - a déjà  embrayé sur le sommet programmé vendredi à  la Mosson. Au regard du résultat des Héraultais du côté de Tours (0-0), ce match s'apparente ni plus ni moins à  une finale. Celle dont Rolland Courbis rêvait à  voix haute depuis août dernier et la défaite inaugurale sur la pelouse de la Meinau (1-0). Celle qui pourrait permettre à  son homologue strasbourgeois d'effacer la tache de la relégation calamiteuse et « d'accomplir (sa) mission ». Peut-être la dernière sur le banc du Racing, puisque l'intéressé semble s'être lancé dès le coup de sifflet final, vendredi soir, dans une tournée d'adieux. Toujours est-il que ces retrouvailles à  la Mosson revêtiront un aspect dramatique à  l'intensité vertigineuse. S'il doit y avoir un vaincu, il est à  redouter que celui-ci verra le train de la Ligue 1 partir sans lui. Car au même moment, dans son décati stade de la Libération, l'US Boulogne aura "juste" à  disposer d'Amiens, histoire de s'inviter pour la toute première fois dans le wagon de l'élite, privant de facto l'un des deux autres protagonistes d'une ascension au paradis. Etant entendu que Metz - battu à  Ajaccio (1-0) - et Tours (*) ont laissé passer leur chance, cette lutte à  trois cristallisera une grande partie de l'attention, l'autre allant à  l'indécise bataille pour le maintien. « Il est difficile de trouver une équipe aussi forte que Montpellier, reconnaît Furlan. C'est un déplacement extrêmement compliqué qui nous attend. D'autant qu'on n'a jamais gagné chez un gros jusque-là . Mais j'ai bon espoir. Et puis on n'est pas dans l'obligation de nous imposer, puisqu'un nul nous suffit. C'est quand même une sacrée nuance. Enfin, Boulogne n'a pas non plus encore remporté son match contre Amiens... » Il est vrai que si les Picards, sérieusement exposés à  la relégation, venaient à  tenir les Boulonnais en échec (lire ci-contre), l'affaire serait entendue, tant pour les Alsaciens que pour les Languedociens alors assurés de rejoindre la Ligue 1. Plutôt que de tirer des plans sur la comète, le Racing doit une dernière fois avancer en rangs serrés, apprendre à  endurer la souffrance et s'apprêter à  livrer une empoignade à  la vie à  la mort. Sans rien modifier à  leurs habitudes - aucune mise au vert n'est prévue -, les Bleus ont une semaine devant eux pour préparer cette échéance cruciale. Une semaine pour ne pas mourir. Une semaine pour vivre.

Amiens, l'allié

Le Racing comme Montpellier compte sur Amiens, vendredi prochain, pour empêcher Boulogne d'assurer sa montée. Jean-Marc Furlan et Rolland Courbis peuvent remercier Dijon d'avoir contraint vendredi soir le SC Amiens au partage des points. Ce nul (1-1) a le grand mérite de maintenir les Picards sous pression, puisque le spectre de la relégation hante encore leurs nuits.
Du coup, la troupe de Thierry Laurey se dépêchera à  Boulogne-sur-Mer dans l'idée d'y prendre un petit quelque chose. Ne serait-ce qu'un point qui lui permettrait de laisser à  coup sûr trois équipes derrière elle. Or il se trouve que les Amiénois savent y faire, en matière de partage des points. Depuis vendredi, ils en sont à ... seize nuls, le cinquième d'affilée au Stade de la Licorne. En outre, les coéquipiers du défenseur haut-rhinois Benoît Haaby se montrent nettement plus efficaces loin de chez eux, leur bilan à  l'extérieur - cinq victoires, quatre nuls, neuf défaites - n'étant pas vilain. Au-delà  des chiffres, il reste à  savoir dans quelles dispositions Amiens va aborder cette rencontre. Incapable de venir à  bout d'une équipe dijonnaise qui a terminé le match à  dix et dont la préparation s'est limitée à  une séance de karting suivie d'un barbecue et d'une partie de pétanque ( !), l'actuel seizième semble partir à  vau-l'eau. Alors que la dernière victoire remonte au déplacement à  Ajaccio (0-2), voilà  un mois, la défense picarde risque de ne pas peser bien lourd face à  la détermination des attaquants boulonnais. Pour éviter de voir Châteauroux et Nîmes leur passer sous le nez, Carl Tourenne et les siens devront donc se ressaisir. Preuve que l'affaire est prise très au sérieux, Laurey a décidé d'emmener tout son monde "au vert", dès demain, du côté du Touquet.

Sébastien Keller

(*) Le FC Tours peut encore théoriquement monter, à  condition qu'il gagne à  Sedan, que Montpellier perde et que Boulogne ne s'impose pas. Le concours de circonstances est encore plus improbable pour Metz, dont la différence de buts par rapport à  Montpellier (-13) est de toute façon rédhibitoire.

[argueti]

Sur le fil du rasoir

Comme Jean-Marc Furlan l'avait pressenti dès juillet, le RCS jouera sa saison et son accession ce vendredi (20 h 45) à  Montpellier. Un nul lui suffit face à  des Montpelliérains obligés de gagner. Mais une défaite pourrait le condamner à  une 2 e saison en L 2.

C'est le pire des scénarios et, malheureusement pour le Racing, pas le plus invraisemblable. Pour des Bleus battus cette saison chez toutes les équipes du haut de tableau (3-0 à  Angers, 3-2 à  Metz, 4-1 à  Lens, 2-0 à  Tours, 1-0 à  Boulogne), le déplacement à  Montpellier vendredi, en clôture de la saison, est celui de tous les dangers. Ce matin, les hommes de Jean-Marc Furlan occupent sur le plan comptable la position la plus confortable des trois prétendants majeurs aux deux derniers tickets d'accession. Avec deux points d'avance sur le tandem Montpellier – Boulogne, un nul dans l'Hérault leur suffit pour retrouver la L 1 un an après l'avoir quittée. Dans les faits, c'est un autre refrain. Car tout autant qu'eux, Montpelliérains et Boulonnais ont leur destin en main. La seule différence ? Ils doivent gagner. Les joueurs de Rolland Courbis, qui avait rêvé tout haut d'une « finale » contre Strasbourg lors de la 38 e journée, et ceux de Philippe Montanier, invités surprises au bal des prétendants, savent qu'une victoire les enverrait en L 1. Le club du président Louis Nicollin et ses supporters, qui devraient être 35000 vendredi, attendent ça depuis la relégation en 2004. Quant à  l'US Boulogne Côte d'Opale, qui évoluait en CFA à  l'arrivée de Montanier il y a 5 ans, en National il y a deux saisons et s'est sauvée à  la 94 e minute d'un dernier match décisif contre Niort l'année passée (1-0), elle se voit offrir une occasion en or vendredi au stade de la Libération contre Amiens. De celles qui ne se présentent pas tous les ans, a fortiori quand, comme elle, on n'a jamais évolué en L 1.

Ginestet : « De la frustration »

Avant-hier, le meilleur buteur de L 2, Grégory Thil, et ses partenaires sont allés chercher à  Lens (1-0) le droit de rêver jusqu'au bout à  une inattendue et – pour tout dire – inespérée accession. Seul obstacle pour eux : Amiens, « qui n'est pas l'équipe la plus facile à  manÅ“uvrer à  l'extérieur » (dixit Pierre Ducrocq), a besoin d'un point pour échapper à  la relégation. Dans l'absolu, Boulogne, Montpellier et Strasbourg sont maîtres de leur sort. Mais le Racing sera le seul à  se déplacer pour ce baisser de rideau, qui plus est chez un concurrent direct. Pour se consoler, les supporters des Bleus pourront toujours se dire que cette saison, les coéquipiers de Montano n'ont, à  la Mosson, battu aucun des candidats à  la montée (0-0 contre Boulogne, 1-2 face à  Metz, 1-1 devant Tours et 0-1 contre Lens). Il n'empêche. Selon un témoin, c'était « un peu soupe à  la grimace » dans les vestiaires alsaciens vendredi soir. Le spectre de « la place du con » (la 4 e) hantait les couloirs. « Il n'y avait pas d'abattement, mais de la frustration », corrige le président Philippe Ginestet. « J'ai trouvé – nous avons tous trouvé – très surprenant qu'une équipe de Lens qui pouvait s'adjuger le titre de championne de France de L 2 devant ses 40000 supporters ne soit pas capable de faire au moins match nul avec Boulogne qui avait de surcroît joué lundi. Après notre victoire sur Reims (3-2), la réaction des joueurs a été très intéressante. Ils se sont dit : « Puisque c'est comme ça, nous allons tout faire pour aller chercher le titre à  Montpellier . » En réalité, les Strasbourgeois peuvent s'en prendre moins à  des Lensois sans doute un brin démobilisés qu'à  eux-mêmes, pour être passés à  travers lundi à  Boulogne (défaite 1-0). « Si nous y avions pris un point, nous serions tranquilles », reconnaît le capitaine Guillaume Lacour. « C'est dommage. Mais avec des si, on referait le monde. » Vendredi, les Bleus devront non pas le refaire, mais le conquérir.

Stéphane Godin

[FM17]

Arrêtons de calculer ! on va gagner à  Montpellier.

oui !

[argueti]

Ca serait vraiment bon de gagner et de passer devant Lens, pour leur faire les pieds et financierement également

J'ai pas retrouvé la répartition des droits TV en ligue 2 ...

[Its_me]

Il me semble qu'il n'y a rien qui est reversé aux clubs en L2.
Et ce serait pour cette raison que Furlan adéclaré toute la saison que ça ne nous rapportait rien de jouer le lundi pour passer sur Eurosport.

[fab]

Arrêtons de calculer ! on va gagner à  Montpellier.

oui !

Mouais, je sens plutot qu on va bien se faire enfiler...

De quoi regretter que ce petit point qui nous manque m ait pas été pris ailleurs.