[07/08] 18ème J: Strasbourg / Nancy : 0-0

L'actualité du Racing en championnat
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Pinon
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Message par Pinon »

DNA a écrit :La vie selon Pablo

En cinq saisons, Pablo Correa a extirpé l'AS Nancy-Lorraine des tréfonds de la Ligue 2 pour la poser en dauphin de l'ogre lyonnais. L'entraîneur uruguayen, homme de principes, parfois sanguin, détonne dans un milieu rendu lisse et aseptisé.

Pablo Correa n'est pas toujours disposé à  s'épancher. Quand l'Uruguayen est chafouin, la discussion tourne court, aux dires des observateurs. Hier matin, au sortir de l'entraînement des siens, dans la forêt de Haye, le technicien nancéien était d'humeur badine et plutôt incisive. Donc prolixe.

« Les sifflets, ça me pète les c... »

Claquettes aux pieds, moulé dans un maillot vert floqué d'un « non au racisme » à  l'encolure, le petit bonhomme tout en rondeur, au nez aquilin et au regard perçant n'y va pas par quatre chemins. Samedi soir, Correa a été échaudé. Les sifflets qui sont tombés des tribunes de Marcel-Picot, pour la venue de Valenciennes (0-0) à  chaque fois que son attaquant Zerka touchait le ballon, l'ont mis en rogne.
« Les sifflets, ça me pète les c..., lance-t-il tout de go. Oui, c'est ça, tu peux l'écrire comme ça. » Avant d'ajouter, après un court temps de réflexion : « C'est dommage car des enfants vont lire ça. Mais les abrutis, ça me rend fou. Ce n'est pas qu'ils ne comprennent rien au foot. Ils ne comprennent rien à  la vie, rien du tout. »

Instinctif, parfois exalté, il dit « s'être calmé »

Entier, intègre, passionné, instinctif parfois exalté même s'il dit s'être « beaucoup calmé », Pablo Correa est un personnage atypique dans le paysage du football français. Un héros, du côté de Nancy, ville à  laquelle l'homme de Montevideo est viscéralement attaché.
Quand il quitte les berges du Rio de la Plata, au printemps 1995, Correa ne sait pas encore que son destin sera étroitement lié à  celui de l'ASNL. D'autant que l'attaquant repéré par Carlos Curbelo et recruté par Jacques Rousselot peine à  convaincre l'entraîneur de l'époque, Laszlo Bà¶là¶ni.
Qu'importe. Correa s'accroche et s'intègre dans le paysage lorrain. Déjà , il baragouine quelques mots de français et s'intéresse à  tout : culture, politique, littérature. A plus de 10 000 km de là , l'Uruguay n'est plus qu'un lointain souvenir pour celui qui sera naturalisé en 2003.
Joueur, son irréprochable état d'esprit est cité en exemple par le président Rousselot, qui le prend rapidement sous son aile. En janvier 2001, un poste de superviseur lui revient de droit quand il décide de raccrocher les crampons. Un an plus tard, il est bombardé adjoint de Moussa Bezaz. Et prend les rênes quelques mois plus tard, alors que l'équipe est en perdition, lanterne rouge de la Ligue 2.
L'histoire est en marche. Intronisé par Rousselot, contre l'avis d'une partie des dirigeants, le jeune trentenaire sans la moindre expérience sur un banc s'entoure d'un cercle restreint de proches : Paul Fischer et Laurent Moracchini, coéquipiers devenus respectivement adjoint et superviseur, José Martinez, son interprète à  son arrivée et aujourd'hui responsable de la préformation.

« S'il faut aller à  la pêche pour manger, ça m'ira »

Ce conciliabule, chapeauté par Jacques Rousselot, est hermétique à  la critique et fonctionne en vase clos. « J'ai confiance en ceux que je connais, dit Correa. C'est peut-être un tort, mais les autres, je m'en méfie. »
C'est peu ou prou sur ce credo que l'entraîneur nancéien façonne sa réussite. Exigeant, voire intransigeant, il soutient ses joueurs contre vents et marées à  la seule condition que ceux-ci daignent adhérer à  ses idées. « On forme un seul bloc, on s'est construit ensemble, on se protège les uns les autres », explique Mickaël Chrétien, arrière latéral qui symbolise l'esprit Correa.
Le défenseur franco-marocain a ainsi été installé dans l'équipe, à  l'âge de 18 ans, pour l'opération maintien. Il a participé, deux saisons plus tard, à  l'accession en élite, gagné la Coupe de la Ligue en 2006, joué la Coupe d'Europe dans la foulée et occupe, aujourd'hui, la deuxième place de la Ligue 1 à  quatre petits points de l'ogre lyonnais.
Sous la coupe de Correa, l'ASNL s'est métamorphosée. Outre le fait d'avoir ravi au voisin messin le strapontin d'équipe-phare en Lorraine, Nancy paraît surtout être le seul club en mesure de suivre le rythme imposé par le sextuple champion de France.
« L'équilibre est très fragile, tempère-t-il. Entre une bonne et une mauvaise saison, l'écart est parfois mince. Vous savez qui était deuxième l'an dernier à  la même époque ? Eh bien c'était Lens. Et aujourd'hui, ils en sont où ? (15e avec 20 pts, ndlr). Ça peut aller très vite. »
A la manière d'un Guy Roux en son temps, Correa répète ainsi à  l'envi que le seul objectif pour un club « comme le (sien) reste le maintien. » Selon lui, les rêves de Ligue des champions ne sont qu'élucubrations et fantaisies de doux rêveurs. « Moi, quand je rêve, c'est dans mon lit. Pas à  20h à  Marcel-Picot », assène-t-il.
Il n'empêche. La campagne européenne de la saison dernière l'a mis en appétit. « On était bien content de la jouer, on a bien sûr envie d'y retourner », dit-il. Pour expliquer l'actuel coup de moins bien des siens - trois matches sans victoire -, Correa parle « de nécessaire apprentissage pour un club qui veut grandir. »
Une progression que personne aujourd'hui ne semble envisager sans l'implication de son entraîneur, aux compétences toujours plus élargies. « Dans le foot d'aujourd'hui, on peut de moins en moins se projeter sur l'avenir, assure-t-il. Si, demain, il faut aller à  la pêche pour manger, ça m'ira très bien. »

« Comme nous, le Racing est une équipe qui bouscule la hiérarchie »

Lié à  l'ASNL jusqu'en 2012, il n'est pas prêt d'aller taquiner le goujon. Ni même de changer d'air. « J'adore l'Espagne, dit celui qui se fait fort de ne pas avoir d'agent. L'été dernier, j'étais à  Madrid en vacances. On est allés à  Santiago Bernabeu pour un match du Real. Dans des endroits comme ça, je me demande toujours ce que je ferais si j'étais assis sur le banc... »
En attendant, l'Uruguayen s'assoira dimanche sur celui de la Meinau. Ce qui suffit amplement à  son bonheur, parce que le « Racing est une équipe, comme la nôtre ou celle du Mans, qui bouscule la hiérarchie. »
Dans le foot moderne, Pablo Correa est presque une aberration, sorte d'empêcheur de tourner en rond qui pourfend les puissants et rit sous cape des nantis. Un gars adorable, pour peu que l'on ne lui pète pas les c...
DNA a écrit :Malades en série

EPIDEMIE. - Plusieurs joueurs du Racing manquaient à  l'appel hier après-midi pour la séance de reprise. Alvaro Santos, auteur d'un doublé samedi face à  Rennes est à  l'arrêt, victime d'une gastro-entérite, tout comme Manuel Dos Santos. Rodrigo, légèrement malade a pour sa part été laissé au repos mais devrait être opérationnel d'ici dimanche.
Yacine Abdessadki, victime d'une forte grippe la semaine passée n'est pas encore revenu sur les terrains. Idem pour Eric Mouloungui. L'attaquant gabonais, touché à  la cuisse et absent face à  Rennes, devrait néanmoins reprendre les entraînements collectifs au courant de la semaine.

ABDESSADKI EN TETE. - Après 17 rencontres, Yacine Abdessadki occupe toujours la tête du classement des étoiles DNA. Le milieu de terrain devance sur le podium le défenseur Grégory Paisley et la paire Cassard/Cohade, troisièmes ex-aequo.
Le classement : 1. Abdessadki 3,67 ; 2. Paisley 3,65 ; 3. Cassard, Cohade 3,59 ; 5. Johansen 3,56 ; 6. Bellaïd 3,44 ; 7. Rodrigo 3,35 ; 8. Mouloungui 3,31 ; 9. Fanchone 3,22 ; 10. Renteria 3,17 ; 11. Dos Santos 3,19 ; 12. Szelesi 2,75.
Seuls sont classés les joueurs ayant été titulaires au moins la moitié des matchs déjà  disputés
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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Message par Psychogene »

Pinon a écrit :
DNA a écrit : EPIDEMIE. - Plusieurs joueurs du Racing manquaient à  l'appel hier après-midi pour la séance de reprise. Alvaro Santos, auteur d'un doublé samedi face à  Rennes est à  l'arrêt, victime d'une gastro-entérite, tout comme Manuel Dos Santos. Rodrigo, légèrement malade a pour sa part été laissé au repos mais devrait être opérationnel d'ici dimanche.
Yacine Abdessadki, victime d'une forte grippe la semaine passée n'est pas encore revenu sur les terrains. Idem pour Eric Mouloungui. L'attaquant gabonais, touché à  la cuisse et absent face à  Rennes, devrait néanmoins reprendre les entraînements collectifs au courant de la semaine.
En voilà  une excellente nouvelle: Alvaro va revenir avec mini 5kg en moins :lol: :lol: :lol:
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Message par télésupporteur »

hé pablo, :!:
chevilles c'est pas un gros mot :lol:
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Message par D520 »

vous avez vu la météo pour ce week-end ? :shock:
samedi t°maxi = -2°
et pareil pour dimanche !!! :oops:
on va se les geler !! :(
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Its_me
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Message par Its_me »

il faut se dire que le froid tue les microbes ... :lol:
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Message par vaevictis »

D520 a écrit :vous avez vu la météo pour ce week-end ? :shock:
samedi t°maxi = -2°
et pareil pour dimanche !!! :oops:
on va se les geler !! :(
Une saison de supporter sans un match a la meinau a se les peler tout du long ne serait pas une vraie saison :P .
DU FOIN POUR NOS VACHES LE BERRY INDEPENDANT!!!
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enzy
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Message par enzy »

J'ai assister il y a une dizaine d'années à  un Strasbourg-Cannes en coupe de la ligue (2-0), il y avait du - 4 dans le stade.

Ca reste mon pire souvenir à  la meinau malgré la victoire.
De toute façon, il n'y a pas mort d'hommes
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D520
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Message par D520 »

samedi contre Rennes nous étions tous gelés en raison du vent alors qu'il faisait +8 voir +10 :lol:
alors imaginez dimanche :lol: :lol:
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FM17
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Message par FM17 »

moi je serai dans mon canapé devant canal...et avec des bieres en plus !
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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enzy
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Message par enzy »

Pas mieux
De toute façon, il n'y a pas mort d'hommes
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