dna a écrit :Somme toute logique
Plombé par deux erreurs défensives en début de match, le Racing s’est logiquement incliné face à un PSG sérieux et efficace, qui a alourdi l’addition en deuxième mi-temps (2-4).
Le Racing ne se faisait guère d’illusions, hier, avant cette seconde rencontre face au PSG en moins de deux semaines. Les joueurs strasbourgeois et le staff alsacien craignaient un réveil musclé des Parisiens, après leur défaite inattendue sur la pelouse de la Meinau en Ligue 1.
Ils avaient raison. Vexés par leur défaite (2-1) d’il y a dix jours, les hommes d’Unai Emery ont fait preuve de sérieux et de réalisme. Profitant de la moindre erreur alsacienne pour décrocher une victoire – et une qualification pour les quarts de finale – somme toute logique.
La correction a été évitée
Un but contre son camp de Salmier, un autre de Di Maria (en première mi-temps) puis une réalisation de Dani Alves et une de Draxler (en seconde) ont scellé le score, adouci par les réalisations des deux Jérémy, Grimm et Blayac.
Il n’a d’ailleurs fallu que… 45 secondes pour voir le PSG se montrer dangereux. Une montée de Meunier, une tête de Cavani pour Di Maria, dont le coup de boule rate d’un rien le cadre : le décor est posé. Avec d’un côté une équipe parisienne qui confisque le ballon et de l’autre un onze strasbourgeois qui tente comme il peut de retarder l’échéance.
Le Racing tiendra finalement une dizaine de minutes jusqu’à ce que la sanction tombe. Sur un centre tir de Di Maria, Salmier envoie le ballon dans ses propres filets, sous les yeux d’un Oukidja impuissant (0-1, 12e ).
Un but gag, mais l’avantage au tableau d’affichage n’est pas usurpé pour les coéquipiers de Verratti. Car avant cette ouverture du score, Oukidja a déjà eu du boulot.
Côté strasbourgeois, une petite opportunité seulement est à se mettre sous la dent avant l’ouverture du score, grâce au duo Nogueira-Saadi. Le premier nommé lance le deuxième. Las, Saadi croise légèrement trop sa frappe (9e ).
Passé le premier quart d’heure, le PSG poursuit son travail de sape. Oukidja s’interpose dans les airs, notamment sur corners, mais une boulette du gardien strasbourgeois va offrir le but du break aux Parisiens.
Lala protège le ballon, sous la menace de Di Maria. Oukidja s’en saisit, puis le relâche. L’Argentin profite de l’offrande pour pousser le ballon dans les buts vides (0-2, 25e ).
On craint alors le pire. À savoir, une correction en règle. Heureusement, Cavani rate d’un rien le but du K.-O., bien lancé par Pastore (29e ). Les Strasbourgeois y voient-ils un signe ? Peut-être. Car juste après, ils vont enfin sortir la tête de l’eau. Seka, monté à l’abordage, envoie une transversale pour Gonçalves. Ce dernier rate un peu son centre (tir), mais Grimm, en embuscade, s’arrache pour réduire la marque (1-2, 36e ).
Ce but a le don de relancer quelque peu le suspense. Dès le retour des vestiaires, le Racing s’offre une opportunité. Aholou est séché par Meunier, ce qui offre un coup franc intéressant côté droit. Nogueira le botte et Salmier coupe au deuxième poteau. Mais le ballon est effleuré par Marquinhos de la tête et le défenseur écrase trop sa frappe.
Dommage, car derrière, le PSG remet un coup d’accélérateur. Les Strasbourgeois défendent comme des chiens, à l’image d’un Seka très solide. Mais Dani Alves, sur un superbe centre de Meunier, concrétise la domination parisienne (1-3, 61e ).
Les Strasbourgeois ont le mérite de ne pas lâcher. Sauf Oukidja, blessé, qui est obligé de céder sa place à Bonnefoi. Ce dernier se distingue d’ailleurs rapidement en écartant le danger face à Pastore (73e ). Mais il ne peut rien quelques minutes plus tard, sur une combinaison Meunier – Lo Celso conclue par Draxler (78e , 1-4).
La réduction du score, signée Blayac (2-4, 88e ), ne change pas la face du match, mais offre une dernière occasion au public de s’enflammer. Pas rien pour clôturer une soirée de gala.