Tenor a écrit :Damien Ott : « Le grand club alsacien en Ligue 1 ne peut être que Strasbourg »
mais bien sûr, quelle belle phrase : très très beau titre en tout cas, moi çà me touche beaucoup
ramène 3 points de Strasbourg et dans la foulée ne parvient pas à gagner contre les adversaires directs du Racing pour la descente. Oui ça me touche énormément. Je n'ai pas écouté son interview car j'en ai encore pas mal sur la patate
attendez-vous à d'autres coup de main de Colmar, j'en suis presque sûr que ces 3 points nous feront descendre
National : Damien Ott sera sur le banc des SR Colmar ce soir face au Paris FC
le 25/04/2014
L'intéressé lui-même ne s'attendait sans doute pas à un tel épilogue : suspendu à titre conservatoire pour avoir bousculé un délégué lors de la rencontre de National entre les SR Colmar et Dunkerque le 7 mars dernier au Stadium, l'entraîneur des Verts Damien Ott a vu la sanction levée ce midi par la Commission de discipline de Fédération française de football.
Une décision qui fait suite à l'audition hier à Paris du coach colmarien et de toutes les personnes qui étaient concernées de près ou de loin par cette affaire. Damien Ott risquait jusqu'à six mois de suspension.
Le technicien en chef des SRC, "requalifié à la date du 24 avril 2014" selon la très brève notification publiée tout à l'heure sur le site internet de la FFF, retrouvera donc sa place sur le banc des Verts ce soir pour le match de la 30e journée de National entre le Paris FC et les SR Colmar au Stade Déjerine. Alsace
Battus 3-0 lors du match aller au Stadium, les Colmariens ont réussi à prendre leur revanche sur le Paris FC qui les avait pourtant dominés en première mi-temps. Un but de Frédéric Marques a suffi aux Alsaciens puisque Cédric Mensah a assuré l’essentiel dans les buts (0-1). Les SRC sont ce matin 6es du National.
Damien Ott était un entraîneur heureux, hier soir au stade Déjérine. Non seulement il a retrouvé le banc après avoir été requalifié, jeudi, par la commission de discipline de la Fédération française de football, mais en plus son équipe a gagné après avoir néanmoins été bousculée. « Ça fait du bien d’être sur le banc et de pouvoir partager cela avec les joueurs. Ils ont sans doute besoin de moi, mais moi j’ai également besoin d’eux. » À l’occasion de ce match, le coach des Verts a rappelé Benoît Haaby dans un rôle de sentinelle devant la défense avant de le redescendre en défense centrale suite à la blessure de Hérelle, Abdoulaye Diawara montant d’un cran au milieu. Judicaël Crillon retrouvait, lui, sa place dans le couloir gauche après avoir purgé son match de suspension.
Il ne se passe pas grand-chose en début de match entre le Paris FC (5e ) et les SR Colmar (8e ) qui ne sont séparés que d’un point au classement. Ce sont cependant les Parisiens qui sont les plus entreprenants, mais les tirs de Tchenkoua et Coulibaly passe largement au-dessus. « C’était notre plan de jeu, avoue Ott. On ne voulait pas trop se livrer en première mi-temps pour éviter ce qu’il nous est arrivé à l’aller. »
Mensah arrête tout
Les deux équipes sont bien en place et le match est ainsi assez fermé. Les Parisiens profitent néanmoins de quelques fautes alsaciennes pour porter le danger devant le but de Mensah qui doit intervenir sur une tête de Paillot (19e ) et qui doit suivre des yeux un tir de Toko, à la réception d’un dégagement de Demarconnay, qui passe de peu au-dessus (25e).
Le gardien parisien est quant à lui plutôt tranquille, les attaquants colmariens ne parvenant que rarement à pénétrer dans la surface des Franciliens. Certes, Diawara et ses hommes combinent souvent joliment, mais ils ne parviennent pas à finir leurs actions. Ce sont encore eux qui sont en danger enfin de mi-temps. D’abord sur une tête de Bongongui, à la réception d’un coup franc de Laïfa, que Mensah détourne au prix d’un énorme réflexe (40e ) et enfin sur un centre de Chevalier que Meyer détourne in extremis devant Toko, seul aux 5 m (45e). Les Parisiens mènent largement aux points en retournant aux vestiaires.
Ils sont d’ailleurs les premiers en action sur l’engagement, et obtiennent une occasion sur un centre de Tchenkoua que Diarra accompagne de la tête juste au-dessus de la barre des buts de Mensah. Les Verts se reprennent petit à petit et Marques est à deux doigts de surprendre Demarconnay (57e ). L’attaquant colmarien se rattrape à la 69e sur un ballon de Malik M’Tir prolongé par Moukhlil. L’attaquant des Verts, déjà buteur la semaine dernière, contrôle bien la balle avant de fusiller Demarconnay, sans réaction. « À la mi-temps, on s’était dit qu’on aurait une occasion nette, remarque Damien Ott dont le contrat sera renouvelé d’après le président Gryczka.
On a attendu notre heure et elle est venue. » Entre-temps, les Colmariens avaient eu chaud sur un tir en pivot de Laïfa à la 63e qui a frôlé le poteau gauche de Mensah, mais le PFC également sur un centre de Crillon repris de la tête par Sané qui n’a pas pu prendre Demarconnay à défaut (67e ).
Sur leur lancée, les Colmariens, qui perdent Haaby après Hérelle, arrivent à hausser leur niveau de jeu et sérieusement inquiéter les Parisiens. Ces derniers donnent tout dans les dernières secondes, mais Mensah sort à bon escient à deux reprises. Malheureusement le gardien des Verts s’est blessé à l’épaule sur sa dernière sortie et a été transporté aux urgences pour y passer des radios. Cela a quelque peu atténué la joie des Colmariens qui remontent néanmoins à la sixième place du National.
RÉPUTATION. – Le stade Déjerine, dans lequel évolue le Paris FC, n’a pas bonne réputation, c’est le moins que le puisse dire. D’aucuns considèrent qu’une telle enceinte – « vieille et sale » comme l’avait décrite, sans méchanceté, le milieu colmarien Abdoulaye Diawara ( voir DNA de jeudi ) – n’a pas sa place en National. Mais pour Damien Ott, le coach des Verts, « ça n’a pas été du tout perturbant de jouer là-bas ». « Chaque terrain a son charme, ajoute le technicien. Ce stade n’est peut-être pas le plus beau du monde, mais il respire le foot. »
SYNTHETIQUE. – Damien Ott n’a, en revanche, pas changé de point de vue au sujet des pelouses synthétiques. Celle du Paris FC serait directement à l’origine de la petite blessure à la cheville de Christophe Hérelle, le défenseur central colmarien. « Évoluer sur ce type de terrains, c’est très traumatisant », souligne l’entraîneur des SRC.
TACTIQUE. – Damien Ott persiste et signe : chacun de ses choix est effectué uniquement en fonction de l’« organisation tactique » adoptée. À l’entendre, il n’y avait donc pas d’eau dans le gaz entre Benoît Haaby et lui. Avant le match sur la pelouse du Paris FC, vendredi soir, le défenseur central avait pourtant passé un mois sans jouer la moindre minute, en National. « J’opte systématiquement pour le joueur le plus apte à accomplir le plan de jeu défini, certifie le stratège des Verts. Il ne faut pas chercher autre chose… »
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