[04/05] Finale CDLL : Caen / RCS : 1-2

[Kriskool]

Sur le site de europe 1 ...

Invité(s)

Athlé
Ronald Pognon , Sprinter

PSG
Pierre Blayau , Pst PSG

Strasbourg
Jacky Duguet-Peyroux

Des Footix ces mecs, je vous le dis

Non il nous l'on joué titi parigo

[gressmaniac]

Honte à  cette presse qui n'a d'yeux que pour paris ou marseille !!!
Honte à  vous journalistes parisiens pour qui le championnat ne se résume qu'à  deux clubs
Honte à  vous, journalistes de Télé-foot pour qui 2 minutes pour parler d'une finale de la coupe de la ligue suffisent.

En 79, lors de la victoire du Racing en championnat, c'était le même constat, alors Honte à  vous et résultat :

Je n'achète plus l'équipe
Je ne regarde plus Télé foot

Je me renseigne sur mon club favori via Internet.

Un racingman hélas en exil à  Paris !!!!

[tom krrr]

Vraiment sympa tes photos Alsacien2 !

[tom krrr]

j'en profite pour en mettre quelques autres...


désolé pour la qualité, c'est pas mon appareil !

[PoY]

Je n'achète plus l'équipe
Je ne regarde plus Télé foot

Je n'ai jamais acheté un tel torchon et ca fait bien cinq ans que je n'ai pas regardé Téléfoot

[Frantz]

Je te rassure elles sont très gentilles... un peu timides aussi c'est vrai.

c'est ce que Frantz m'a dit

Je confirme

[Manu]

Quelqu'un pourra nous dire si cela vaut le coup d'acheter France Foot aujourd'hui ?

[PoY]

Ca n'a pas l'air : http://www.francefootball.com/ (Pour voir les unes, du mardi et du vendredi)

[Kriskool]

ben si, en haut ils en parlent

[argueti]

Strasbourg toujours en sursis

Le club alsacien qui lutte pour le maintien a remporté la finale de la Coupe de la Ligue 2-1, face à  Caen, samedi soir, au Stade de France.

L'affiche, il faut bien le reconnaître, n'était pas des plus alléchantes. Des Normands, avant-derniers de la Ligue 1 de football, face à  des Alsaciens, quatorzièmes, à  quatre points seulement du premier relégable, la finale de la Coupe de la Ligue version 2005 ressemblait plus à  un lot de consolation pour des clubs obligés de sauver leur saison qu'à  un choc ultime dcompétition. Décriée et sacrifiée par les gros clubs en raison d'un calendrier surchargé, la Coupe de la Ligue a pourtant marqué des points samedi soir avec 78 721 spectateurs venus assister, au Stade de France, à  une belle rencontre remportée 2-1 par le club strasbourgeois.

Les deux équipes se sont en effet lâchées sur la pelouse dionysienne en oubliant la peur qui les tenaille chaque week-end. Bonne circulation de ballon, jeu à  une touche de balle, beaux gestes techniques en attaque comme en défense, Strasbourgeois et Caennais ont produit un spectacle à  des années-lumière de ce qui fait leur quotidien en championnat. Les deux premiers buts sont à  l'image de la rencontre, avec, côté strasbourgeois, une belle combinaison collective relayée par Yacine Abdessaki et conclue par Mamadou Niang (39e) et, côté caennais, un contrôle pied droit et un tir pied gauche dans la course de Sébastien Mazure, après une longue passe de Reynald Lemaître (42e). En regagnant les vestiaires, Strasbourg semble avoir pris un petit coup au moral mais Farnerud, buteur à  tous les matchs de Coupe de la Ligue cette saison, illustre, dès la reprise, la volonté alsacienne en décochant une jolie frappe, mais non cadrée.

La deuxième période est un peu moins attrayante avec de nombreuses fautes sans aucun avertissement toutefois. Comme souvent, c'est un coup de pied arrêté qui décide du sort de la finale : Devaux, d'un coup franc puissant à  la 78e minute, trouve les filets normands. Caen a beau jeter ses dernières forces dans la bataille, le score ne changera plus.

C'est le deuxième sacre des Alsaciens dans une compétition qu'ils avaient remportée en 1997, avec déjà  aux commandes l'entraîneur Jacky Duguépéroux. « Je suis assez fatigué, je n'ai pas bien dormi ces derniers jours, avouait Duguépéroux après le match. Je savoure beaucoup plus que la première fois, le contexte est différent. C'est une récompense pour toute une équipe et ses dirigeants. Cette équipe est à  mon image, elle ne lâche rien. » De son côté, le capitaine caennais, Aziz Ben Askar, ne cachait pas sa déception mais voulait continuer à  y croire pour les quatre prochaines et dernière journées de championnat. « Quand on est footballeur, il faut savoir accepter la défaite, sinon tu fais un autre métier. Cette Coupe de la Ligue était un bonus et on l'a perdue... Maintenant, il faut se reconcentrer sur le championnat. Nous avons quatre matchs et il faut tous les gagner pour tenter de se maintenir. » Pour Strasbourg, si cette victoire donne des raisons d'espérer, le combat pour le maintien continue.

La Coupe est pleine ?


Niang et Strasbourg ont fait la fête au Stade de France.

Les donneurs de leçons du football français avaient tôt fait, en présentation de la finale de la Coupe de la Ligue, de critiquer “l'affiche” entre Caen et Strasbourg. Le 19e du classement de Ligue 1 opposé au 14e, pas de quoi affoler les foules et faire vibrer les fans du beau jeu.

Pourtant, cette finale a été plutôt d'un bon calibre par rapport au triste spectacle offert par certains crus, Lens-Metz en 1999 par exemple. Et si l'opposition version 2005 n'avait pas le prestige d'un Bordeaux-Paris (finale 1998), le jeu en a sans aucun doute profité.

Car les deux équipes présentes sur la pelouse dionysienne ont offert un bon spectacle, notamment lors des 45 premières minutes. La suite ayant été un peu moins plaisante, probablement en raison de l'enjeu.

En plus d'avoir rempli un peu plus son palmarès, le RC Strasbourg a décroché le strapontin en UEFA pour la saison prochaine. Car une place en coupe d'Europe ne se refuse pas.

Les détracteurs de la compétition auraient bien fait de demander aux énormes déceptions de l'année (Lens, Bordeaux, Paris, Nantes) ou à  ceux de l'étage juste en-dessous, encore loin d'être assurés de se déplacer sur le continent l'an prochain (Toulouse, Sochaux), si une qualification pour l'Europe en cinq matches ne leur aurait pas plu.

Aux dernières nouvelles, le sport ne se joue pas au mérite ou au prestige. Les deux clubs qui ont disputé la finale ont bien rempli leur mission, surtout pour Caen qui s'est payé le luxe de sortir en trois tours, Sochaux, tenant du titre, Auxerre, quart de finaliste européen à  l'extérieur, ainsi que Monaco et sa pléiade de stars à  d'Ornano.

La qualification pour la grande finale n'a donc été volée par personne. Si les “gros” avaient voulu apporter plus d'envergure à  la finale, ils n'avaient qu'à  se qualifier.

La Coupe de la Ligue a donc souri à  Strasbourg, capitale européenne, ce samedi. Premier entraîneur à  glaner deux fois la Coupe de la Ligue (1997 et 2005), Duguépéroux aspire à  faire progresser son club de coeur petit à  petit. Un beau vainqueur, voilà  justement l'élément le plus important qui permet à  lui seul de continuer à  croire en l'avenir de cette coupe. Que cela plaise ou non à  ses détracteurs.

Tres bonne article je trouve. Merci