Jean-Pierre Papin

[Stan]

Ouf..

[Keating]

tu sous entends que Furlan serait aussi dans la première moitié du championnat avec l effectif de Lens ?

Evidemment qu'il y serait

[télésupporteur]

je pense même dans les trois premiers, pour ne pas être prétentieux en disant second
qsuel est le joueur du racing, poste par poste, qui est supérieur à  un joueur de lens
concurrent pour bellaïd, hilton et coulibaly

[argueti]

Il va bien falloir regarder la vérité en face

Halte à  l'hypocrisie ! Arrêtons de parler de psychologie, de meurtrissures morales, de faiblesses cérébrales. Les Lensois ne sont pas seulement malades dans leur tête. Ils le sont aussi et surtout dans leurs jambes et dans leur football. Derrière l'illusion des chiffres et des tendances (cinq matchs d'affilée en L1 sans défaite avant la glissade de samedi), trop souvent érigés en rempart utile face au poids des évidences, se niche une bien cruelle réalité dont on ne peut plus nier un seul instant l'impact sur la vie du Racing : le jeu lensois a du plomb dans l'aile. Il n'engendre guère de surprises pour l'adversaire, il est lourd, stéréotypé et bien mièvre. À voir ce brave Yohan Demont, capitaine exemplaire et formidable catalyseur d'énergies, courir en tous sens pour finalement occuper très souvent tous les postes ou presque du dispositif artésien (en seconde mi-temps, alors que Lens venait d'encaisser son but-gag, il se retrouva tantôt meneur de jeu, tantôt avant-centre, tantôt ailier gauche, tantôt arrière gauche), on put mesurer toute la détresse tactique d'un ensemble de joueurs privés de fil conducteur.

Cette dispersion était synonyme d'impuissance.

Si, à  l'extérieur, ces carences techniques sont en grande partie gommées par l'effet de bloc (quand une équipe ferme les écoutilles et recourt à  la patience pour refroidir les velléités adverses et sortir de ses bases), à  Bollaert où Lens doit entreprendre, où Lens doit en principe valoriser son jeu avec des idées, de la flamme, de l'inspiration, elles resurgissent logiquement faute, précisément, d'une feuille de route claire et de gestes déliés. Jean-Pierre Papin qui risque fort, un jour ou l'autre, de se retrouver sur des braises si les choses ne s'arrangent pas, lui qui, à  Strasbourg, fut souvent montré du doigt – dans un contexte, celui de la L2, il est vrai, plus axé sur le combat – pour le manque de séduction de son groupe, a le mérite de réagir sainement devant ce constat : « Si, loin de chez nous, on peut se mettre derrière et attendre comme on l'a fait récemment à  Sochaux, en revanche, ici (à  Lens), il est difficile de suivre un tel plan. » Mais, secoué visiblement par la violence de la gifle reçue face au Mans qui replace Lens en déséquilibre par rapport à  sa supposée mutation des dernières semaines, et soucieux sans doute de se démarquer vis-à -vis de l'exploitation qui est faite de ses consignes, l'entraîneur lensois se montre très vite hermétique lorsque les questions se font plus pressantes. Un rien irrité par le fait qu'on puisse évoquer son choix de ne placer, au départ, qu'un seul vrai attaquant (Dindane) en pointe, il eut par exemple cette réflexion lapidaire : « Mon choix me semblait bon. Il y a simplement eu une erreur de défense. Ça ne concerne pas l'attaque. Et je ne suis pas responsable de ce qui se passe entre un défenseur et le gardien… (allusion au deuxième but-gag encaissé par le Racing). » En attendant, les Lensois rament et n'en finissent pas d'inquiéter… A quelques jours d'un nouveau rendez-vous monégasque qui éveille chez eux le souvenir d'une belle réaction d'amour propre et d'un épisode fondateur puisque, dans la foulée, le Racing avait aligné cinq autres matchs rentables, tous nourrissent évidemment l'espoir de pouvoir rebondir à  nouveau et d'enrayer ainsi cette nouvelle période floue. Est-ce possible ?

Pierre DIEVAL

[Psychogene]

C'est quand même assez drôle, samedi soir devant Jour de Foot un des commentateur parlait du fond de jeu inexistant coté lensois. Mon père s'est tourné vers moi pour me dire: "tiens j'ai déjà  entendu çà  quelquepart l'année dernière"

[silex57]

on put mesurer toute la détresse tactique d'un ensemble de joueurs privés de fil conducteur.

ça fait mal ça !!

[julo]

Il ne change pas ce cher JPP ! Cette année en plus d'un fond de jeu inexistant ou presque, il a des joueurs à  qui il n'a pas (encore ?) pu transmettre sa fameuse "haine de la défaite". A moins d'un gros sursaut d'orgueil des joueurs, Lens va passer une bien mauvaise saison, entre matchs pourris et mauvais résultats.

Décidément je regrette pas qu'il soit parti ce cher Jpp !

[fab]

Un rien irrité par le fait qu'on puisse évoquer son choix de ne placer, au départ, qu'un seul vrai attaquant (Dindane) en pointe, il eut par exemple cette réflexion lapidaire :

C'est ce coté bourré de mauvaise foi et d'agressivité qui me manque le moins (hormi son incompétence tactique "offensive")

Pauvres supporters lensois...

[télésupporteur]

et voilà  papin habillé pour l'hiver
qui aurait dit celà  il y a 12 mois

[fab]

j'ai jamais aimé son approche tactique et sa mauvaise gestion des medias.

Quand on a un pois chiche au lieu du cerveau , c'est plus dur c'est vrai