[13/14] 30ème J: Strasbourg / Bourg-Péronnas - 3/2

[Kaniber]

Racing : la victoire de l'espoir
le 25/04/2014 à 21:58
Quel incroyable scenario ! Encore mené à la 90e minute, les Strasbourgeois ont renversé la vapeur au moment où plus personne n'y croyait, grâce à un doublé de Ribas en deux minutes (3-2). En première période c'est David Ledy qui avait ouvert le score, avant que le Racing ne soit rejoint puis devancé par Bourg Peronnas. Avec des résultats globalement avantageux sur les autres terrains, les Strasbourgeois grappillent quelques points au classement. Rien n'est joué à quatre matches de la fin.

C'est dommage trois points contre Colmar + avec un peu de réussite deux a Orléans , ça aurait fait 5 points en plus , mais bon ce soir le racing a gagné et c'est l'essentiel

[argueti]

[Keating]

Si on devait s'en sortir de cette saison de merde, ceux qui étaient présents et qui sont restés jusqu'à la dernière minute pourront être fier d'avoir assisté à une rédemption impossible ...

[RACING1906]

Quelques réflexions à propos du résumé :

- Le pénalty contre le RACING est totalement injustifié

- Celui qui a provoqué cette "faute" n'est ni GRIMM ni DONZELOT mais PINAUD ( n° 7 )

- CHAPUIS fait une magnifique quenelle après son but.

[RACING1906]

DU DIABLE VAUVERT

Devant après une bonne entame, le Racing n’a pas été loin de sombrer, avant d’arracher au bout des arrêts de jeu une incroyable victoire qui maintient un peu de suspense sur sa fin de saison.

Évidemment, le Racing n’est pas sorti de l’auberge. Avec six points de retard sur la 14e place, il demeure dans de sales draps et ses chances de maintien demeurent infimes.

« Finalement logique »

Mais il a toutes les allures d’un ressuscité car à trois minutes près, il aurait été tout bonnement enterré au terme d’une rencontre où l’irrationalité l’a emporté en même temps que des joueurs à qui rien, définitivement rien, n’aura été épargné cette saison.

Les plus optimistes pourront considérer que les mouches ont changé d’âne et que le Racing n’a plus complètement l’allure du bourriquot du National. Car, après une bonne entame strasbourgeoise, ponctuée par un poteau de Mendy et l’ouverture du score signée Ledy (24e ) – son premier but depuis la victoire décisive des Strasbourgeois contre Raon-l’Étape la saison dernière, la rencontre a basculé dans un sacré bazar, notamment arbitral.

Bien sûr, le doute ne s’est pas envolé d’un coup d’un seul dans les rangs alsaciens. Défensivement, l’ensemble reste incertain et chaque offensive visiteuse a provoqué un vent de panique.

Fébrile derrière, le Racing a eu la déveine de tomber sur l’hostilité d’un acteur inattendu. Monsieur Stéphane Bar a sifflé un penalty (très très très) sévère pour une intervention de Grimm sur Chapuis (41e ). Faivre l’a transformé et l’arbitre a prolongé sa mauvaise passe en se consacrant à un festival du jaune peu inspiré, étant donné qu’il avait lui-même mis le feu aux poudres.

La pause n’a pas été d’un bénéfice flagrant pour le Racing qui avait perdu le fil, Bourg-Péronnas ayant décidé de présenter autre chose que la pâle copie du premier acte.

Les visiteurs ont un peu mieux construit leurs actions et mis un peu le pied sur le ballon. L’arbitre a continué à décider à peu près n’importe quoi, sifflant quand rien ne l’imposait, oubliant de sanctionner des gestes interdits.

Au final, Chapuis a pu revêtir la panoplie du croque-mort de service en concluant un contre laser (74e ).

Tout était contre la bande à Duguépéroux, même le kop qui ne lançait pas que des amabilités à ses favoris. Il y avait quelques raisons de se résigner, mais les Strasbourgeois s’y sont refusés, trouvant en Ribas, sur un centre de Pinaud (90e ) et sur un penalty obtenu par Lienard (90e +3), des raisons d’y croire.

« La différence avec les autres, c’est que ça s’est bien terminé, a apprécié l’entraîneur strasbourgeois. Cela a été très difficile, mais finalement logique. Perdre 1-2 après une première période réussie aurait été cruel. Ce sont les plus belles victoires, celles arrachées dans les dernières minutes. » Celle d’hier, la sixième de la saison, la première depuis janvier, se révèle précieuse.

Le Racing a arraché une improbable bouffée d’oxygène, hier, en mettant fin à une série de dix matches sans succès. Il ne fait pas encore jour, mais la nuit se révèle tout d’un coup un tantinet moins angoissante.

DNA

[RACING1906]

LE SIGNE TANT ATTENDU

Mené 2-1 à la 90e par Bourg-Péronnas hier à la Meinau, le Racing a renversé une situation désespérée grâce à un doublé de l’Uruguayen Sebastian Ribas, auteur du penalty victorieux à la 93e (3-2). Après une partie tronquée par un arbitrage en dessous de tout, il renoue avec le succès après 10 matches sans victoire et revient à 6 points du 1er non-relégable, Boulogne, et 2 du 1er relégable, Colomiers, à quatre journées de la fin.

Gauthier Pinaud n’a même pas voulu regarder. On jouait la 93e hier à la Meinau et Sebastian Ribas, qui avait égalisé trois minutes plus tôt et redonné espoir à un stade déconfit et en colère, venait de poser le ballon sur le point d’un penalty logique, après une faute en pleine surface du portier de Bourg-Péronnas Mickaël Scannella sur Dimitri Lienard. Comme contre le GFC Ajaccio où il avait égalisé sur penalty à la 92e pour son 1er match le 7 février (1-1), l’Uruguayen prit ses responsabilités. D’une frappe de mule plein axe, il mit un terme, grâce à son 4e but, à la série de 10 matches sans victoire d’un Racing encore au fond du trou cinq minutes plus tôt, enfoncé par un arbitrage d’un niveau même pas digne de la D3 départementale.

Corentin Martins, l’ex-meneur de jeu de l’équipe de France et, accessoirement, du Racing avait coutume de dire : « Le bon arbitre, c’est celui qu’on ne voit pas. » Hier à la Meinau, on a beaucoup vu Stéphane Bar. Beaucoup trop. On n’a même vu que lui.

Son festival de décisions clownesques, teintées de l’arrogance qui caractérise ces directeurs de jeu réclamant du respect en oubliant eux-mêmes d’être respectueux, a débuté à la 34e , sur une faute non sifflée du latéral droit Mickaël Alphonse sur Dimitri Lienard, lequel, déséquilibré, avait poussé le ballon en touche. Pas aidé par un assistant frappé d’une soudaine myopie, M. Bar ordonna une touche pour… Strasbourg.

L’entraîneur bressan Hervé Della Maggiore - ‘’l’impudent’’ ! - eut l’outrecuidance de lui faire remarquer que la remise en jeu aurait dû revenir à son équipe. Le bras armé de l’arbitre lui indiqua aussitôt, sans autre forme de procès, le chemin des tribunes (34e ). Dès lors, l’homme en noir fit monter inutilement - et à lui seul - la pression dans un match jusque-là sans histoire. Il distribua quatre cartons jaunes en cinq minutes (8 au total). Surtout, il accorda à Bourg un penalty imaginaire après un contre licite de Jérémy Grimm sur une volée d’un certain Cyril Chapuis dont la Meinau n’a pas oublié les talents de comédien depuis son éphémère, mais mémorable passage au RCS de janvier à juin 2004.

Ribas comme contre Ajaccio

Aurélien Faivre ne fit pas de sentiment, prit Guillaume Gauclin à contrepied et remit les deux équipes à égalité. Tous les efforts déployés durant une demi-heure par les Bleus, récompensés par un but de David Ledy à la 23e , furent réduits à néant. Milovan Sikimic et les siens avaient pourtant réussi leur entame, avec, dès la 4e , une reprise sur le poteau d’Alexandre Mendy après un centre de la droite de Genghini.

Bien dans son match, le Racing trouva donc l’ouverture à la 23e sur une reprise ratée de Stanislas Oliveira dont hérita presque par hasard un Ledy à l’affût. L’Aspachois ne se fit pas prier pour marquer à bout portant son 1er but de la saison.

Le train bleu semblait lancé. Il fut stoppé net par un chef de gare sans casquette qui usa et abusa du sifflet sans discernement, dans un sens comme dans l’autre d’ailleurs. Derrière, il n’y eut pratiquement plus de match. Et à la 74e , l’inénarrable Cyril Chapuis, qui ne passera pas ses prochaines vacances avec Pacho Donzelot, vint crucifier Gauclin et un Racing dont il semblait écrit qu’il boirait le calice jusqu’à la lie.

Et puis, alors que tout semblait perdu, l’impensable se produisit. A la 90e , un débordement génial et un centre parfait de Pinaud, repositionné latéral droit après la sortie de Donzelot, permirent à Sebastian Ribas d’inscrire d’une tête victorieuse au 1er poteau son 3e but. On connaît la suite et ce penalty de l’ultime seconde que l’Uruguayen eut encore les « corones » (1) de convertir alors que Pinaud refusait de regarder.

« Les plus belles victoires sont celles arrachées dans les dernières minutes » , peut jubiler le coach bas-rhinois Jacky Duguépéroux. « Il fallait bien que pour une fois, la roue tourne dans le bon sens. Nous sommes à deux points du défi que nous nous sommes lancé : finir premier relégable au cas où, en sachant que nous irons à Colomiers. »

Hier, le Racing aurait pu être victime d’un vilain coup de Bar. Mais il a su redresser miraculeusement la barre et peut y voir un signe du destin.

(1) Une partie très intime de son anatomie.

lalsace.fr

[PoY]

- Celui qui a provoqué cette "faute" n'est ni GRIMM ni DONZELOT mais PINAUD ( n° 7 )

Je pense que tu as besoin de lunettes
C'est le 6, donc Grimm Regarde le résumé encore une fois, Pinaud est au niveau de l'arc de cercle de la surface (et Donzelot 5 mètres derrière Chapuis )

Espérons en tout cas que cette victoire soit le déclic

[RACING1906]

Tu as raison, il faut que je demande d'urgence une consultation à mon ophtalmo.

J'espère, moi aussi, que ce sera le déclic pour le RACING.

[PoY]

Résumé avec conf de presse des DNA/Alsace

[Kaniber]

Si on devait s'en sortir de cette saison de merde, ceux qui étaient présents et qui sont restés jusqu'à la dernière minute pourront être fier d'avoir assisté à une rédemption impossible ...

Certains on du l'entendre a la radio dans la voiture