[08/09] 33ème J: Strasbourg / Metz : 0-0

[silex57]

C'est clair c'est pas un derby mais un match entre le 2ième et le 4iéme, le derby c'est juste le petit plus ...

[télésupporteur]

Bien plus qu'un derby, tout autre résultat qu'une victoire et le racing pourra dire adieu à  ses chances de montée, sachant que derrière on ira perdre à  Guingamp, Boulogne et Montpellier.

si on perd les matches que tu annonces, il ne servira à  rien de gagner contre metz

[FM17]

Guingamp n a perdu que 2 matchs au Roudourou cette année et possède une équipe qui mérite mieux que son classement...Gros danger la bas, à  moins que les joueurs aient en tête la finale de la coupe de France et que Zvunka décide de mettre quelques cadres au repos...(Oruma, Mathis, Edouardo...)
Jouer à  Boulogne pour un match crucial me parait très difficile aussi...Quant à  finir à  Montpellier...
Bref, victoire impérative demain !

[argueti]

En proie au doute

Voilà  exactement trois semaines, à  l'issue de sa victoire dominicale contre Ajaccio, le Racing pouvait bomber le torse au sommet de la Ligue 2. Deux cuisantes défaites plus loin, les hommes de Furlan sont retombés dans leurs travers, mais aussi au pied du podium. A quelques heures du derby capital contre Metz, ils n'ont jamais paru aussi vulnérables.

Six buts dans la musette contre un seul déposé dans les filets adverses, et encore par la bonne grâce du Lensois Issam Jemaa, auteur d'un splendide « auto-goal » à  Bollaert : en deux sorties, le Racing a chiffonné son joli costume de patron. Les revers subis coup sur coup en Artois (4-1) et en Touraine (2-0) ont réveillé les vieux démons et replongé les supporteurs alsaciens dans un océan de perplexité. « Je pensais que le moral des troupes n'était pas touché après Lens, analyse Jean-Marc Furlan. Mais à  Tours, on réalise un bon quart d'heure avant d'exploser... »

« Comment vas-tu faire pour gagner ce match ? »

Leaders au lendemain de la victoire domestique acquise contre Ajaccio (2-1), la cinquième de suite, les Strasbourgeois se retrouvent ce matin en quatrième position. L'US Boulogne, revenue du diable vauvert à  la faveur d'une série record de six succès consécutifs - le dernier en date, vendredi à  Angers (1-5), marquant particulièrement les esprits -, les a chassés du podium. L'étau se resserre autour des Bleus, qui ont aussi vu d'un mauvais oeil les victoires de Montpellier à  Troyes ou de Tours, hier après-midi, aux dépens de Guingamp. L'évocation de cette cascade de résultats défavorables provoque l'agacement de Jean-Marc Furlan, dont le langage devient subitement trivial. « Franchement, je m'en bats les c..., martèle le coach alsacien. Cela fait dix mois que l'on me parle sans cesse des autres et je réponds invariablement la même chose. Quand j'arrive le matin au stade, je ne connais pas les résultats de la veille. Avec le staff, on prévoit toujours le pire, même si on espère le meilleur. » Et le pire, justement, pourrait fort bien prendre les traits et les couleurs du FC Metz, même si Furlan refuse de dramatiser à  outrance l'enjeu de ce derby. « Il restera encore quinze points à  prendre derrière, ajoute-t-il. Vous me parlez de Boulogne. Il y a un mois de cela, tout le monde les disait hors du coup. Or, moi je répète que tout se jouera lors de la dernière journée. » Signe d'une certaine nervosité, l'entraîneur alsacien évoque à  deux reprises « la perspective de jouer le maintien fin mai à  Montpellier ».Il est ici bien évidemment question d'accession en Ligue 1. A croire que l'ombre envahissante du voisin mosellan perturbe l'esprit cartésien de Furlan. Celui-ci reconnaît d'ailleurs être « un peu dans l'expectative » au moment d'aborder ce sommet, « eu égard aux forces en présence ». Il est vrai que les suspensions de Shereni et de Cohade, mais aussi les blessures de Marcos et de Bezzaz, compliquent grandement la tâche alsacienne. « On reste sur deux défaites, on est retombé dans nos travers, on manque de joueurs forts, énumère Furlan. J'ai commencé la semaine en me disant : "Pu... Jean-Marc, comment vas-tu faire pour gagner ce match ?" » Les éléments de réponse, le coach est allé les puiser dans les acquis du mois de décembre. Avant la réception de Boulogne, la maison bleue était aussi brinquebalante. L'équipe restait sur deux défaites et un nul alors que Shereni, Cohade et Marcos manquaient déjà  à  l'appel. Pourtant, la victoire - certes tirée par les cheveux (1-0, penalty de Gargorov) - permettait aux Bleus de passer les fêtes au chaud.

Moins optimiste qu'en décembre avant la venue de Boulogne

Ce souvenir heureux a poussé Furlan à  rebâtir la même équipe - à  une exception près, puisque Pelé remplacera numériquement Szelesi - qu'en décembre. Comme contre les Boulonnais, Bah et Gargorov signent leur rentrée, alors que Zenke occupera le flanc gauche de l'attaque. Très optimiste à  l'époque, l'entraîneur affiche toutefois aujourd'hui moins de certitudes. Peut-être en raison des doutes qui entourent l'état de forme de Gargorov : « Il revient de sept semaines d'arrêt, c'est long, voilà  ce qui m'inquiète. » Sur le terrain d'entraînement, la bonne humeur du groupe, les blagues de Kandia Traoré et les éclats de rire tranchent avec les doutes du coach. Demain, tout risque de basculer. Du bon ou du mauvais côté.

Sébastien Keller

[argueti]

Le retour de Johansen

Revenu de blessure, Pascal Johansen doit retrouver demain la pelouse de la Meinau sous le maillot grenat. Le Colmarien aura à  coeur de briller face à  son club formateur.

Yvon Pouliquen connaît son « Pagalou » sur le bout des ongles. Le coach messin sait que ce match à  la Meinau lui tient particulièrement à  coeur. Considéré par Furlan comme le « mouton noir » du vestiaire alsacien la saison passée, le milieu de terrain voudra se rappeler au - mauvais - souvenir de son ex-entraîneur et du public alsacien, prompt à  le siffler quand il évoluait encore sous le maillot ciel et blanc. De retour d'une cascade de blessures, la dernière en date concernant le tendon d'Achille, Johansen n'a disputé jusque-là  que neuf rencontres avec Metz, pour cinq titularisations. La première d'entre elles correspondait au match aller, en novembre dernier, lors duquel il avait particulièrement brillé (3-2). Ses ex-coéquipiers peuvent se préparer à  des retrouvailles musclées...

GROUPE. - Pouliquen n'a que l'embarras du choix pour composer son équipe qui effectuera demain le court déplacement en Alsace. Hormis le latéral gauche Guillaume Rippert et le milieu de terrain Romain Rocchi (suspendus), ainsi que l'attaquant Rudy Gestede (blessé), tout le monde est opérationnel. Hier, l'entraîneur a réduit son groupe en écartant cinq joueurs, en l'occurrence Brégerie, Renouard, Fallou, Chapuis et Bourgeois, partis renforcer la CFA.
L'équipe probable : Vailati - Gueye, Vivian, Strasser, Delgado - Cardy, Agouazi, Johansen - Mendy, Cissé, Barbosa.

DIX-HUIT. - Côté strasbourgeois, Jean-Marc Furlan a gardé dix-huit joueurs sous le coude jusqu'à  l'ultime séance d'entraînement, programmée cet après-midi (17 h). Cinq d'entre eux, à  savoir Dja Djedje, Gueye, Kébé, N'Djama et Ledy, se disputeront les trois dernières places sur le banc, aux côtés de Gurtner et de Szelesi.
L'équipe probable : Cassard - Ducrocq, Pelé, Paisley, J.-A. Fanchone - Lacour, Bah - J. Fanchone, Gargorov, Zenke - Traoré.

[argueti]

Une Ligue 2 à  suspense

Alors que l'on rentre dans la dernière ligne droite, six équipes peuvent encore prétendre monter d'un étage. Si Lens semble avoir pris une petite option, tout reste ouvert pour les deux autres places. Déterminés, les Strasbourgeois s'attendent à  devoir lutter jusqu'au bout.

« On tient le même discours depuis le début, tout va se jouer en fin de championnat alors ce n'est pas vraiment une surprise », lance Pierre Ducrocq, le défenseur strasbourgeois lorsqu'il est interrogé sur l'embouteillage dans le haut du tableau de la Ligue 2. Pourtant, si la présence de Lens, Metz, Strasbourg et Montpellier dans le sprint final n'est pas surprenante à  ce moment de la saison, le retour en trombe de Boulogne-sur-Mer et Tours n'était pas vraiment attendu par les observateurs. « Toutes les équipes qui sont encore dans la course le méritent. A nous d'être plus forts que les autres pour mériter la montée », estime Guillaume Lacour, le capitaine strasbourgeois. Contrairement à  la saison 2006-2007, où seul Amiens était venu chatouiller le Racing jusqu'à  l'avant dernière journée, les Bas-Rhinois doivent aujourd'hui lutter avec plusieurs équipes. Une donnée qui multiplie forcément le danger. Pour Emile Gargorov, de retour dans le groupe, l'important est de ne pas s'éparpiller. « Il faut se focaliser sur nos performances et non sur celles des autres. Si nous sommes bien concentrés, on prendra des points. Ensuite, si les autres en perdent en route, ça ne va pas nous gêner. » Plus ouvert que jamais, ce championnat n'a pas fini de réserver des surprises.

« On est toujours dans la course »

Car si Lens, qui compte désormais 9 points d'avance sur Strasbourg (4 e avec un match en moins), fonce vers l'élite, les autres vont devoir batailler jusqu'au bout, personne semblant vouloir lâcher. Les résultats de vendredi prouvent une fois de plus cette tendance. « Cette saison, le championnat de Ligue 2 est beaucoup plus difficile que les autres années. Il y a plus d'équipes qui jouent et aucun match n'est facile, confirme Guillaume Lacour. Même après deux défaites, on est toujours dans la course et on va s'accrocher jusqu'au bout pour gagner les matches les uns après les autres. » En jouant une nouvelle fois le lundi, le Racing a l'avantage de connaître les résultats de ses adversaires. Avec les victoires de Boulogne-sur-Mer (à  Angers, 1-5), Montpellier (à  Troyes, 1-2) et Lens (contre Bastia, 1-0) vendredi soir puis de Tours (1-0 contre Guingamp) hier soir, les joueurs de Jean-Marc Furlan, sortis du podium par Boulogne et rejoins par Tours, n'a pas vraiment le choix. Tout autre résultat qu'une victoire, même s'il n'éliminerait pas le club alsacien de la course, serait une bien mauvaise affaire. Forcément, la pression est un peu plus grande. « On a l'habitude de jouer le lundi alors ça ne change rien pour nous. La seule chose qui me gène est de devoir encore enchaîner deux matches en une semaine (lundi contre Metz et vendredi à  Guingamp) alors que tout le monde devrait avoir le même nombre de jours de récupération en fin de saison », argumente Guillaume Lacour. Il est évident qu'après 33 journées, la condition physique sera un élément déterminant. « Tout peut aller très vite dans un sens comme dans l'autre », conclut Pierre Ducrocq. Raison de plus de prendre trois points dès demain face à  Metz.
Olivier Arnal

Les 18 joueurs convoqués : Cassard, Gurtner, Ducrocq, J-A Fanchone, N'Djama, Paisley, Pelé, Szelesi, Bah, Gargorov, Lacour, Dja Djedje, J. Fanchone, Gueye, Kébé, Ledy, Traoré, Zenke.

[FM17]

l'entraîneur alsacien évoque à  deux reprises « la perspective de jouer le maintien fin mai à  Montpellier »

un "maintien confortable" acquis cette année...Chapeau bas !

[Kriskool]

COmme quoi ça l'a vraiment marqué l'année dernière

[Phapha]

Au risque de passer pour le fan de Szelesi que je ne suis pas : par pitié, pas Ducrocq en ARD !!!
Sinon, bien content du retour de JAF.

Eternel optimiste, je pronostique une victoire 2-1 avec un doublé de Traoré, qui une fois de plus va nous sortir de la m.. dans laquelle on risque de s'enfoncer.

[Keating]

Victoire impérative pour les 3 derniers matchs à  domicile + 1 exploit minimum à  l'extérieur, c'est notre unique espoir ... Les joueurs savent ce qu'il leur reste à  faire !