Marc Keller

[D520]

Marc Keller est dans le nouveau ELLE de cette semaine .

Page 244 pour info .

je ne sais pas de quoi parle l'interview ,ma femme est en train de la lire.

[PoY]

Ben de la prochaine ballerine qu'on va recruter

[Manu]

Marc Keller est dans le nouveau ELLE de cette semaine .

Page 244 pour info .

je ne sais pas de quoi parle l'interview ,ma femme est en train de la lire.

Il nous fait peut etre son coming out .

[baskath]

J'ai quand même du mal à  comprendre certains commentaires sur Keller...

Quand il ramène un Haggui ou un Boka, quand il s'arrange pour baisser le prix de Johansen, quand il redresse les comptes du club, tout va bien, mais les vestes sont bien vite retournées dès qu'un problème survient...

Alors ok, le départ de Niang est préjudiciable à  l'équipe, puisqu'il n'a pas été (ou mal) remplacé. Mais :

- vous avez vu comme les marseillais l'aiment notre Niang ?
- faire rester un joueur alors que celui-ci ne veut pas, ça nous donne un Pagis en-dedans, ou alors un Frei qui non seulement ne marque pas, mais détruit l'ambiance qu'il peut y avoir dans un groupe.
- enfin, comment peut-on à  la fois reprocher à  MK de ne pas avoir fait rester Niang et de ne pas l'avoir remplacé plus tôt ???

[PoY]

mais les vestes sont bien vite retournées dès qu'un problème survient...

Oula tu prends des risques là , y'en a qui se sont fait incendier pour moins que ca

[Manu]

La demi-mesure pour ambition

Résultats inégaux, affaires judiciaires et endettement, le Racing est en quête de stabilité. Au niveau actuel, la direction du club se donne pour mission de « tenir la route».

Année de la montée en ligue 1 pour le Racing club de Strasbourg, 2002 est surtout une année supplémentaire de lassitude et d'indifférence du public local. Lorsqu'en 1997 la ville a décidé de vendre le club à  IMG-McCormack, le RCS était sur une pente ascendante, après sa victoire en Coupe de la Ligue.
Mais il a déçu dès 1999. Et la relégation en ligue 2 en 2001, malgré une victoire en Coupe de France, a porté un sérieux coup à  la crédibilité des « ciel et blanc ». Depuis lors, le président du club, Patrick Proisy, ancienne gloire du tennis français et patron d'IMG-France, filiale de la multinationale à  vocation sportive, est le bouc émissaire de toutes les difficultés du club. Il est accusé d'être à  l'origine d'une série d'erreurs et d'avoir mené une politique peu ambitieuse.
A Patrick Proisy, qui habite à  Paris, on reproche de n'avoir pas su prendre le pouls de la région. Il aurait aussi commis plusieurs autres erreurs de communication, évoquant les noms de grands joueurs et une éventuelle place européenne. A cela se sont ajoutés des recrutements administratifs et sportifs discutables. Ni le manager Claude Leroy, ni le gardien argentin José Luis Chilavert, n'ont répondu aux espérances. Enfin, une série d'affaires judiciaires a entaché l'image du Racing.

Crise sérieuse

L'effectif sportif n'échappe pas davantage aux critiques. L'absence de public aux entraînements est révélatrice du malaise. Il y a encore trois ans, une foule de passionnés y assistait. Mais les joueurs actuels ne font plus rêver. Il est vrai qu'au regard des clubs qui évoluent en L1, l'effectif strasbourgeois est techniquement et physiquement inférieur à  la moyenne.
Le Racing traverse une crise sérieuse, dont les causes dépassent la personnalité du président. En dix ans, le football a complètement changé d'envergure. A l'heure actuelle, les grands clubs disposent d'un budget au moins deux fois supérieur à  ceux du niveau du RCS : 68 millions d'euros pour le PSG, 48 millions pour Lens, contre 22 millions au Racing. Un club comme Strasbourg ne pouvait que pâtir de l'évolution rapide des finances de ses adversaires.
Et la différence entre clubs de L1 se fait en grande partie, aujourd'hui, sur la base de l'argent. IMG a certes investi 35 millions d'euros, selon Jean Wendling, ancien président et membre du conseil d'administration. Mais cette somme ne suffit ni à  acheter les meilleurs joueurs du moment, ni à  conserver dans son giron ceux qui ont fortement évolué.
L'exemple de Johansen, joueur talentueux et apprécié, est symptomatique. Marc Keller, manager sportif actuel, explique ainsi les raisons de son départ : « Johansen souhaitait partir, et nous n'avions pas les moyens de le retenir. Mais sa vente nous a permis d'acheter Le Pen et Ismaël et d'avoir Péna en prêt. » L'équilibre financier, cher à  IMG, est certes respecté, mais le club joue sans réelle locomotive.
Enfin, au-delà  d'une situation sportive et financière difficile, le RCS souffre aussi du désamour du public alsacien. Les entrées au stade de la Meinau en témoignent. La saison précédente, avec la relégation, fut la pire de la décennie, à  8 500 entrées en moyenne sur 26 000 places assises.

Un club tremplin

Plus significatif, en 1990-1991, lors de la montée en ligue 1, le stade avait battu des records, avec 22 000 entrées en moyenne sur la saison. Douze ans après, la remontée du club n'a pas suscité le même engouement : 13 000 entrées par match depuis août, et une moyenne annuelle attendue aux alentours de 16 000.
Depuis un an, Patrick Proisy a changé de stratégie en intégrant deux hommes aux compétences reconnues dans son équipe de direction. Alsaciens d'adoption ou d'origine, et anciens joueurs, l'entraîneur Yvan Hasek et le manager Marc Keller ont les faveurs d'un public qui croit en leur attachement au club.
« Pour remettre le Racing sur les rails, il faut de la stabilité dans les hommes et une ligne directrice », analyse Marc Keller. Lequel tient un discours réaliste : « Aujourd'hui, Strasbourg ne peut être qu'un club tremplin. » C'est-à -dire qu'il n'envisage pas d'avoir dans l'équipe des stars du football, mais seulement d'en former.
L'histoire du club l'a montré : le RCS a rarement connu plus de trois ou quatre saisons stables. « La direction changeait trop souvent de tête, sous la pression d'un méli-mélo d'influences », explique Max Hild, recruteur de 1990 à  1997. Marc Keller, ainsi arrivé dans un état de grâce il y a un an, se présente aujourd'hui comme le garant d'une politique de gestion saine, aux objectifs modestes.
Il annonce vouloir d'abord rétablir le lien avec le public. Cela passe, entre autres, par les « Mercredis du foot » et « l'Eté du foot » pour les jeunes, et le déplacement des joueurs vers les supporters (lire page 7). Marc Keller souhaite également faire du recrutement une priorité. « Notre cellule de recrutement est passée d'une à  dix personnes. Huit d'entre elles, à  mi-temps, sont affectées à  une ville en France. » Objectif : dénicher des joueurs prometteurs.

« Surtout pas de folies ! »

Le troisième point concerne le centre de formation. Unanimement applaudi il y a deux ans, lors de sa construction, il regroupe toutes les activités des jeunes, jusque-là  dispersées dans la ville. De 14 à  18 ans, une quarantaine de jeunes travaille le sport sur un matériel moderne – gazon synthétique, gymnases, salles de musculation très équipées – et poursuivent leurs études dans les mêmes locaux. Le centre n'a pas encore la réputation de celui de Nantes, mais certainement l'ambition. Il devrait ainsi participer à  la politique de « tremplin », initiée par Marc Keller.
L'avenir sportif du Racing se joue, à  moyen terme, sur cette politique. Strasbourg, formateur de jeunes talents comme Sochaux ou Auxerre ? A un moindre niveau. Marc Keller en trace la ligne directrice. « L'idéal serait de garder nos meilleurs joueurs de 18 à  22 ans, de les vendre ensuite et de faire entrer en équipe première des joueurs prometteurs de chez nous », explique-t-il.
Cette saison, le Racing s'est fixé pour but de terminer entre la dixième et la quatorzième place. La priorité n'est pas le classement, mais le maintien en L1. « Surtout pas de folies ! Il faudra tenir la route à  ce niveau et voir ensuite comment le centre peut compléter l'effectif », commente Jean Wendling.
La recette semble rassurer les supporters : « Ce sont les résultats actuels qui nous ont redonné confiance. Keller et Hasek ont réussi un recrutement correct avec très peu d'argent. »
Mais ils sont sans illusions sur l'avenir immédiat. « Seule une explosion de la bulle financière du football peut permettre au Racing de revenir au premier plan », affirme Greg des UB90. Avant de remporter des coupes, le Racing a pour défi de regagner le cÅ“ur des Alsaciens. La politique de Marc Keller permettra-t-elle d'éviter au club une nouvelle descente en L2 qui pourrait cette fois lui être fatale ? Réponse, peut-être, à  la fin de la saison.

Je sais pas de quand ça date mais ...

[argueti]

J'ai quand même du mal à  comprendre certains commentaires sur Keller...

Quand il ramène un Haggui ou un Boka, quand il s'arrange pour baisser le prix de Johansen, quand il redresse les comptes du club, tout va bien, mais les vestes sont bien vite retournées dès qu'un problème survient...

Alors ok, le départ de Niang est préjudiciable à  l'équipe, puisqu'il n'a pas été (ou mal) remplacé. Mais :

- vous avez vu comme les marseillais l'aiment notre Niang ?
- faire rester un joueur alors que celui-ci ne veut pas, ça nous donne un Pagis en-dedans, ou alors un Frei qui non seulement ne marque pas, mais détruit l'ambiance qu'il peut y avoir dans un groupe.
- enfin, comment peut-on à  la fois reprocher à  MK de ne pas avoir fait rester Niang et de ne pas l'avoir remplacé plus tôt ???

[D520]

d'accord avec toi baskath









nous sommes vraiment des "HANS IM SCHNOGELOCH"

[Manu]

on l'avait déjà  mis cette blague ?

Bon aussi pour les non iniciés au foot il y a 4 personnages ( Marc = Marc Keller Directeur sportif de Strasbourg ; Pape= Pape Diouf -President de l'OM ; Robert-Louis = Robert louis Dreyfuss-Actionnaire de l'OM & Eric = Eric Mombaerts -Entraineur de Toulouse )



Pendant ce temps, dans une cour d'école française …


Pape : « Eh, Marc, tu m'donnes ta vignette de Niang ? Oh, Marc, allez, sois sympa, tu m'donnes ta vignette de Niang ? »

Marc : « Nan, pas question, ou alors c'est 8 millions de billes »

Pape : « Mais j'ai plus de billes, j'ai tout donné à  Robert-Louis pour qu'il aille s'amuser et chuis obligé de prendre des nouvelles vignettes, passque j'en ai donné une quinzaine à  tous mes potes cet été … Allez sois cool, donnes moi ta vignette de Niang. Moi j't'ai donné celle de Johannsen … »

Marc : « Et Alors, de toute façon, elle était à  moi avant, c'est normal que je la reprenne … nan, c'est 8 millions de billes, un point c'est tout »

Pape : « Oh, t'es vache, là  …. et si en plus je te donnes ma vignette de Bamogo, hein ? Il t'irait bien, Bamogo ? »

Marc : « Nan mais attends, là , tu veux me refourguer tes cartes de daube contre celle de Niang ? Faut faire plus d'efforts ! »

Pape : « Bon bah, la vignette de Fiorèse alors ! »

Marc : « Ouaaaaah ! ah ! ah ! ah ! ah ! T'avais déjà  essayé de me la donner en décembre dernier ! Chuis une cigogne, pas un pigeon ! »

Pape : « Bon, bah pas grave, à  Toulouse ils sont intéressés par ma vignette de Fiorese, on sait jamais. Oh, Eric, tu veux ma vignette de Fiorèse ? »

Eric : « Nan, merci, sans façon, sauf si elle déclare que je suis l'album Panini de son cÅ“ur. Par contre je veux bien te reprendre celle de Battles. »

Pape : « Mais, euuuuuhhhh, nan ! Tu me l'as donné y'a deux ans, alors je la garde. Donner c'est donner, reprendre c'est voler. Na ! »

[lolo]

J'ai quand même du mal à  comprendre certains commentaires sur Keller...

Je vais t'aider...

Quand il ramène un Haggui ou un Boka, quand il s'arrange pour baisser le prix de Johansen, quand il redresse les comptes du club, tout va bien, mais les vestes sont bien vite retournées dès qu'un problème survient...

Ca, c'est normal... C'est l'inverse qui serait anormal: on est alsaciens oui ou merde?

Alors ok, le départ de Niang est préjudiciable à  l'équipe, puisqu'il n'a pas été (ou mal) remplacé. Mais :

Elle était bien cette phrase, pourquoi tu mets un "mais"?

- vous avez vu comme les marseillais l'aiment notre Niang ?

On s'en tape, mais alors on s'en tape...

- faire rester un joueur alors que celui-ci ne veut pas, ça nous donne un Pagis en-dedans, ou alors un Frei qui non seulement ne marque pas, mais détruit l'ambiance qu'il peut y avoir dans un groupe.

C'est là  que l'explication sérieuse commence... Le but du jeu, ce n'est pas d'essayer de garder UN joueur dans un groupe qui a su redresser la barre, mais de conserver UN MAXIMUM de joueurs de cette équipe...
L'erreur de MK a justement été de garder Pagis sans Niang, à  mon sens.

- enfin, comment peut-on à  la fois reprocher à  MK de ne pas avoir fait rester Niang et de ne pas l'avoir remplacé plus tôt ???

Facile: pour éviter les reproches qui lui sont fait au sujet de Niang, MK avait deux solutions...
- soit réussir à  garder Niang
- soit assumer la promesse qu'il lui avait faite quelques mois auparavant, et anticiper son départ.
Il a échoué dans ces deux alternatives...