SR Colmar

[Stan]

Moi je pense que quelle que soit sa qualité, elle n'est pas franchement utile. Je dis ça je dis rien.

[Kaniber]

Il ni a plu de photo , content

[RACING1906]

National National (22e journée) : avant Le Poiré-sur-Vie – SR Colmar, vendredi (20h)
« On se demande si on n’est pas maudit »


Pour Oswald Tanchot, l’entraîneur du Poiré-sur-Vie, le point ramené du Stadium à l’aller était amplement mérité.

À l’agonie après treize journées de championnat, le Poiré-sur-Vie s’est refait une santé en deux mois. Sorti de la zone de relégation du National, le club vendéen aspire à naviguer dans des eaux calmes. Le commandant de bord, Oswald Tanchot, tient bon la barre.

Il n’imaginait pas vivre un début de saison apocalyptique. En poste depuis deux saisons et demie sur le banc du Poiré-sur-Vie, Oswald Tanchot est déjà passé par toutes les émotions, allant d’une probable promotion à une possible relégation. Si le Poiré revit depuis quelque temps, sa survie en National n’est pas assurée. L’entraîneur vendéen compte bien ne plus perdre de temps en route pour maintenir une équipe qui se remet lentement des meurtrissures de l’exercice précédent.

– Quelles sont les raisons du départ calamiteux du Poiré en championnat cette saison (5N, 7D) ?

– Il faut déjà les chercher en fin de saison dernière, avec cette déception sportive (Le Poiré est tombé du podium au soir de la 36e journée, sept mois après y être monté, ndrl). Beaucoup de joueurs arrivaient en fin de contrat et sont finalement partis libres. On s’est caché derrière le fait qu’on jouait le haut de tableau, et une possible accession en Ligue 2, pour ne pas anticiper. Résultat : on a perdu vingt joueurs.

« Si les joueurs avaient été tordus, j’aurais été en danger »
Certains nous ont quittés pour d’autres clubs de National. Ça m’a fait mal au cœur. Sur le coup de la déception, on n’a pas rencontré les joueurs dans de bonnes conditions.

Avec les blessés, l’adaptation des nouveaux, les retours, notre intersaison a duré jusqu’au mois d’octobre. De l’équipe de l’an dernier, il ne me reste que trois joueurs (Pichot, Bourgaud et Das Neves, ndlr ). Il a fallu repartir à zéro.

– Sur votre banc, vous êtes-vous senti menacé ?

– Je ne me suis pas forcément senti soutenu par tout le monde, mais je ne peux pas dire que mon poste a été menacé. Dans ces cas-là, on se renferme un peu sur soi. L’effectif était soudé, les joueurs derrière le staff. On a cherché des solutions au sein d’une équipe saine.

Si les joueurs avaient été tordus, j’aurais été en danger. Pour ma part, je suis resté confiant dans mon travail et mes capacités. Et la qualité humaine du groupe a permis d’éviter de grossir les problèmes pour fissurer cette entente.

J’ai des idées fortes. Il faut avoir des convictions pour éviter que ça ne parte dans tous les sens. J’étais conscient que c’est en restant uni et concentré sur le jeu que l’on s’en sortirait. Même si, dans ces moments-là, on ne vous parle pas beaucoup de jeu.

– L’intégration des nouveaux joueurs a-t-elle été retardée par ce manque de résultats ?

– On s’est pris une claque en fin de saison dernière. Si les nouveaux n’étaient pas là, l’environnement, lui, reste le même. Et fatalement, il pèse sur les nouveaux joueurs.

Il y avait beaucoup d’explications à notre méforme. À un moment, tout de même, on se demande si on n’est pas maudit. Mais on a su faire face. Les joueurs étaient investis, je n’avais rien à leur reprocher.

– À quel moment s’est opérée la bascule vers un cycle vertueux ?

– Uzès marque un moment important dans la vie du groupe. Cette victoire (la première en championnat depuis le 6 avril 2013 et un succès 2-0 contre Épinal, ndlr) en a appelé d’autres. On aurait pu gagner bien avant, mais on ne savait plus le faire. La crispation était énorme. Et le fait d’avoir gagné nous a libérés.

C’est un paradoxe du foot : par la suite, avec les mêmes ingrédients, on a réussi à produire des choses différentes. Car on avait acquis des certitudes.

– L’identité de votre équipe a-t-elle changé depuis la saison dernière ?

– L’équipe n’a plus les mêmes caractéristiques. Des leaders techniques sont partis. Notre maîtrise collective est moindre. Mais on est plus percutant.

– Votre bonne série (6V, 1N) vous a permis de sortir du rouge. Néanmoins la dynamique s’est infléchie lors des deux dernières journées…

– Avant de jouer contre Carquefou, on a fait deux mois de synthétique sans mettre un pied sur l’herbe. On n’avait pas de rythme contrairement à notre adversaire qui avait joué le week-end précédent. Cette défaite (4-1) nous a remis les idées en place. Personne n’a oublié ce qu’on a vécu. On garde ça en tête.

« On a réussi à briser la malédiction de belle manière »
Contre Amiens (0-0) , on a été bousculé. On a su néanmoins rester solide. Le mois de mars va être important pour nous. Il reste 15 points à prendre pour se maintenir. Ce serait bien de les engranger rapidement pour éviter une fin de saison sous pression.

– Battre les SRC après avoir brisé la malédiction haut-rhinoise serait un début…

– On les a bien manœuvrés à l’aller et on a réussi à briser la malédiction (quatre défaites en… quatre matches, ndlr) de belle manière en décrochant le nul (0-0). Ce point était mérité.

– Reste maintenant à prendre la totalité de l’enjeu face à une équipe colmarienne très compétitive à l’extérieur…

– Colmar, c’est une équipe qui ‘‘laisse penser que’’ et qui vous punit après. Ce n’est pas un hasard si on peine contre eux. Personne n’aime les jouer à domicile. Alors, s’il faut jouer derrière pour prendre des points, on jouera derrière. Mais il faut garder à l’esprit que tout le monde est prenable en National.

DNA

[Kaniber]

Naturellement Poiré ce n'est pas rien , il se sont refait une santé , mais pourquoi pas un match nul ou même les trois points pour Colmar , bien que la j'ai un petit doute

[L'homme de la vallée]

Naturellement les 3 points sont possibles et un nul est à espérer et je rajouterai même que la défaite n'est pas inenvisageable.

[RACING1906]

LA PAROLE EST A LA DÉFENSE

Très souvent remaniée, la défense des SR Colmar reste un mystère cette saison. Pilier du système de jeu des Verts, elle est à la base des bons résultats actuels, mais n’est pourtant que la 15e du championnat de National. Demain soir (20 h), sur la pelouse du Poiré-sur-Vie, elle devra tenir le choc.

Match après match, de façon désormais récurrente, la défense des SR Colmar ne ressemble jamais à celle de la journée précédente. Cela fait désormais 13 journées, série en cours, que les Verts n’ont plus aligné deux fois de suite les quatre mêmes éléments devant leur gardien Cédric Mensah. Et la tendance ne risque pas de s’inverser ce week-end puisque le joueur le plus utilisé depuis le début de la saison, Judicaël Crillon (20 matchs et 1800 minutes au compteur), sera absent pour cause de suspension.

Cette difficulté à trouver une stabilité dans la composition défensive tient autant aux suspensions et aux blessures qu’aux méformes ou aux choix tactiques, qui sont à l’origine d’un roulement plus important que les années précédentes. « C’est sûr qu’en théorie, plus souvent on joue ensemble, et plus il y a d’automatismes , en convient l’entraîneur Damien Ott. Mais ça ne me perturbe pas. Les joueurs se connaissent tous. Cette situation crée de la stimulation, de l’émulation et permet de mettre en place une vraie concurrence, même si au Poiré-sur-Vie, la problématique ne sera pas la même. Alors que les postes sont généralement doublés ou triplés, Judicaël (Crillon) est le seul arrière gauche spécifique de l’effectif. C’est donc un cas particulier et qui peut s’avérer gênant, dans la mesure où on a pris l’eau à Fréjus (5-1) dans le même cas de figure. Cela dit, je fais confiance à Malik (M’Tir) pour s’adapter et être performant. »

« Quand on perd, c’est rarement 1-0 »

De fait, depuis le début du championnat, tous les éléments du secteur défensif ont eu l’occasion de faire leurs preuves. Ils sont ainsi sept à avoir obtenu du temps de jeu sur les quatre postes défensifs. Derrière Crillon, les plus utilisés ont été d’un côté l’expérimenté Benoît Haaby, qui a disputé 15 rencontres en défense centrale, et les polyvalents Malik M’Tir et Christophe Hérelle, alignés respectivement à 16 et à 15 reprises en défense, mais parfois aussi au milieu de terrain. On trouve ensuite Vincent Decker, qui a connu 8 titularisations en tant que latéral. Quant aux centraux Jude Varsovie et Loïc Meyer, ils en sont à 8 apparitions chacun.

Toutes ces modifications ont-elles une influence sur les performances des Verts dans un secteur où ils n’occupent que le 15e rang avec déjà 29 buts encaissés en 21 rencontres, soit plus du double par rapport à la saison dernière ? « Franchement, je n’imaginais pas qu’on change de composition si souvent, reconnaît Crillon. Globalement, ça ne nous empêche pas d’obtenir des résultats corrects, et c’est même un paradoxe de savoir qu’on n’a que la 15e défense. Il est vrai que quand on perd, c’est rarement 1-0 (Ndlr : les SRC ont notamment perdu 5-1 à Fréjus, 4-2 à Bourg-Péronnas et 0-3 à domicile face au Paris FC). »

Damien Ott rejoint son défenseur sur ce point : « Quelques gros scores faussent un peu l’impression d’ensemble de nos performances défensives. D’autant plus que dans notre système de jeu, tout le monde participe et est concerné. » « Dans notre façon de jouer, les onze doivent défendre, tout le monde est donc responsable , lui fait écho Malik M’Tir. Et souvent, sur les matches où on a pris des buts, il y a eu des faits de jeu, comme des expulsions ou des blessures. »
« Si on gagne 9-8, ça m’ira très bien »

Des explications qui tiennent la route lorsque l’on sait que sur les 29 buts encaissés jusqu’à présent par les Colmariens, 17 l’ont été en 5 rencontres, ce qui laisse un ratio intéressant de 12 buts encaissés pour les 16 autres matches, dont 7 sans concéder le moindre but. Et puis, sur les 13 dernières journées où la composition de la défense a systématiquement changé, les Verts restent sur 7 victoires, 3 nuls et 3 défaites. Un bilan tout à fait respectable.

Tout paraît donc possible demain (20 h) au Poiré-sur-Vie. D’un côté, la rencontre opposera les 15e et 17e défenses du championnat. D’un autre, le match aller s’était terminé par un 0-0... « Pour ma part, si on gagne 9-8, ça m’ira très bien , sourit malicieusement Michel Wurcker, l’entraîneur des gardiens des SR Colmar. L’important restera toujours de marquer un but de plus que l’adversaire… »

On imagine que le gardien colmarien Cédric Mensah signerait quand même plus volontiers pour un 0-1.

lalsace.fr

[Kaniber]

Naturellement les 3 points sont possibles et un nul est à espérer et je rajouterai même que la défaite n'est pas inenvisageable.

Colmar ne va perdre , a l'extérieur il sont quand même assez costaux , pas comme le Racing

[RACING1906]

[quote]UN HORIZON VERDOYANT ?

Un succès, ce soir au Poiré-sur-Vie, pourrait rapprocher les Colmariens du podium, distant de sept unités. Le souvenir de la folle remontée du CA Bastia, l’an dernier en National, est de nature à donner quelques idées aux Verts. Même si la Ligue 2 reste, pour l’heure, un sujet plutôt tabou...

Damien Ott pense ce qu’il dit. Mais il ne dit peut-être pas tout ce qu’il pense. L’entraîneur des SR Colmar le certifie, droit dans les yeux : « L’avenir est le dernier de mes soucis. »

Les perspectives qui s’offrent au club alsacien, invaincu depuis quatre rencontres, sont pourtant alléchantes. Et le coach ne l’ignore pas, même s’il est de bonne guerre, voire recommandé, de s’en tenir pour l’heure aux discours de façade.

L’excès de confiance reste un poison redoutable. Il y a deux petites semaines, dans le club-house du Stadium, certains se félicitaient presque que les SRC aient concédé trois buts, après avoir mené 4-0 face à Bourg-Péronnas.

« C’est dans les moments qui peuvent sembler plus faciles qu’il faut redoubler de vigilance »
Au bilan, cela ne change pratiquement rien, puisque les trois points sont dans la poche. Mais une victoire trop large aurait pu empêcher la remise en question nécessaire à toute équipe, quelle que soit sa dynamique.

Non, les Haut-Rhinois ne sont pas encore irrésistibles, en dépit des progrès affichés d’un match à l’autre. Ceci étant, ils n’ont pas perdu trop de plumes depuis début janvier, alors que le calendrier leur proposait des examens face à cinq des six premiers de la classe (Luzenac, Carquefou, Ajaccio, Orléans, Bourg-Péronnas).

Le programme des Verts, d’ici fin mars (*), est a priori moins exigeant. Mais le danger serait de croire que le plus dur a été fait. « C’est dans les moments qui peuvent sembler plus faciles qu’il faut redoubler de vigilance, martèle Damien Ott. Pour préserver notre bonne dynamique collective, on ne doit s’occuper que du Poiré. »

Le long périple de cette fin de semaine, au bord de l’Atlantique, à près de 1 000 kilomètres de Colmar, pourrait rapporter gros, sachant qu’Ajaccio, le troisième du National, se coltine un déplacement compliqué à Vannes (parlez-en au Racing...).

Mais pour rafler la totalité de la mise, les Alsaciens ne devront pas sous-estimer les ressources mentales de leur challenger vendéen.

Moribonds en début de championnat – 5 points engrangés sur 36 (!) –, les hommes d’Oswald Tanchot ont opéré un redressement spectaculaire, en engrangeant six succès en sept matches, entre le 22 novembre et le 31 janvier.

« Colinet, Ricaud, Bazile, Diguiny, Bourgaud... Le CV de tous ces joueurs ainsi que la qualité de l’entraîneur, ça vous classe un adversaire, prévient Damien Ott. L’an dernier, Le Poiré-sur-Vie a loupé une accession qui lui semblait promise. C’est un malheur que le club a mis un peu de temps à digérer. Il a su se relever après un départ catastrophique. Je m’attends à un affrontement très délicat, mais aussi à un match très enthousiasmant, à une vraie partie de football qui n’aura rien à voir avec la rencontre bidon que nous avions livrée à l’aller (0-0 le 13 septembre, ndlr). À l’époque, les deux équipes étaient en recherche de confiance. »

Ce n’est plus le cas et les Colmariens ne feront croire à personne qu’ils n’ont pas une petite idée derrière la tête, alors que le podium est à sept points.

Frédéric Marques joue, lui, cartes sur table. « On veut vivre une fin de saison palpitante, terminer le mieux possible, assène l’attaquant. L’an dernier, le CA Bastia n’est jamais monté sur le podium, sauf à la dernière journée, lorsqu’il est passé devant Fréjus. On a la qualité et le groupe pour le faire nous aussi... »

(*) Déplacements au Poiré-sur-Vie, à Colomiers et à Uzès, réceptions de Dunkerque et du Red Star[

DNA /quote]

[Kaniber]

Un succès, ce soir au Poiré-sur-Vie, pourrait rapprocher les Colmariens du podium, distant de sept unités. Le souvenir de la folle remontée du CA Bastia, l’an dernier en National, est de nature à donner quelques idées aux Verts. Même si la Ligue 2 reste, pour l’heure, un sujet plutôt tabou...

je ne suis pas tellement sur que la montée en L2 soit tabou

[RACING1906]

0-0 score final.

Les Colmariens ont enregistré leur cinquième match sans défaite, via ce nul mérité. La rencontre n'a pas vraiment été riche en rebondissements, mais l'essentiel est ailleurs : les SRC engrangent un point précieux qui leur permet de continuer à lorgner sur le podium, même si le trio de tête n'est pas encore tout à fait à portée de fusil.

lalsace.fr