SR Colmar

[Kaniber]

Pour résister jusqu’au bout aux rushes ajacciens

C'est la que le Racing doit se montré très fort , bien que le match et a la Meinau

[RACING1906]

ECHOS DE COLMAR

SUSPENSIONS. – Pour son geste d’énervement face à Carquefou – il avait dégagé le ballon en six mètres après avoir été signalé en position de hors-jeu –, Romain Armand avait récolté un carton jaune. Son troisième en moins de trois mois. Du coup, l’attaquant colmarien, suspendu, manquera à l’appel lors du prochain déplacement des SRC à Orléans. Cédric Mensah, lui, ne gardera pas le but alsacien lors de la réception de Bourg-Péronnas. Vendredi, le portier a été averti « pour le folklore » par M. Delpech qui le suspectait de gagner du temps en fin de rencontre.

BALAIS. – Les balais étaient de sortie, vendredi soir, sur la pelouse du stade Ange-Casanova. La raison ? Une pelouse gorgée d’eau après une semaine particulièrement pluvieuse sur la Corse. Si la majorité du terrain rapiécé de Mezzavia a pu être débarrassée de sa pellicule liquide, certaines zones sont restées imbibées. Dans ces conditions, le pré, déjà dans un état critique, s’est détérioré au fil de la rencontre.

CORSICA. – Impossible de se tromper d’endroit en entrant à Mezzavia. Accueillis par les chants corses et les inscriptions dialectales en faveur du Gazelec, les joueurs colmariens ont de suite été mis dans l’ambiance. Une ambiance que les supporters se sont chargés de faire monter en température grâce au savoir-faire local. Jacques, Audrey et Jonathan, les suiveurs haut-rhinois, ont pu apprécier la « ferveur » de Mezzavia.

SEMPRE CÙ NOI. – Près de l’entrée du tunnel menant aux vestiaires du stade Ange-Casanova, une banderole mentionne « Sempre Cù Noi Jean-Claude et Ange-Marie » (Toujours avec nous Jean-Pierre et Ange-Marie). Un hommage du club à Jean-Claude Colonna, vice-président du Gazelec, et Ange-Marie Michelosi, proche du club ajaccien, tombés sous les balles.

TÉLÉFOOT. – À l’occasion des 24h du sport féminin, l’émission Téléfoot a diffusé, hier matin, un reportage sur le foot féminin. On y voyait, entre autres, l’arbitre internationale Stéphanie Frappart en pleine action lors du match Colmar-Carquefou qu’elle a dirigé. Équipée d’un micro tout au long de la partie, on l’a entendu, notamment, calmer les esprits lors des rares situations chaudes sur le pré. Avant de recevoir les félicitations du capitaine Abdoulaye Diawara pour sa prestation.

BOURG-PERONNAS. – Initialement prévue le 15 février au soir, la rencontre au Stadium face à Bourg-Péronnas a été avancée au 14 à 20h.

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Vendredi 7 février à 19h, les verts se déplacent à ORLEANS.

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CRILLON LE MORT DE FAIM

Pour monter au front, c’est lui qu’il faut choisir. Judicaël Crillon, 25 ans, aime les combats âpres. Indéboulonnable dans le onze de départ, le latéral gauche des SR Colmar sème la terreur dans son couloir. Rencontre avec le guerrier des Verts.

Scène classique, hier matin, dans le couloir du Stadium de Colmar. Judicael Crillon, l’un des hommes forts des SRC, accepte le petit entretien qu’on lui propose.

Mal lui en a pris ! Ses coéquipiers, qui regagnent le vestiaire en file indienne, ne se privent pas de le taquiner. L’arrière gauche des Verts préfère « balancer » tous les dossiers qui le concernent, avant que ses potes ne le fassent pour lui.

« Oui, on m’appelle ‘‘ le bœuf ’’, ou bien ‘‘ bonne bûche ’’ ! C’est amusant. On a tous des petits surnoms, ça contribue à entretenir l’ambiance. Les miens sont plutôt flatteurs. Sur la pelouse, j’ai la réputation d’être quelqu’un de costaud. C’est ma mentalité, je n’ai pas peur d’aller au duel. »

Et généralement, ça lui réussit. Vendredi, à Ajaccio, il a sans doute été le meilleur Colmarien sur la pelouse. Pourtant, le matin même, le réveil avait sonné à 5h15, et l’ancien Spinalien n’aime pas ça. « À l’aller comme au retour, on s’est levé super tôt. Franchement, ça pique... »

Le soir, par contre, plus question de ronchonner. « C’est dur de jouer en Corse parce que les gens là-bas sont chauds. Mais il ne fallait pas perdre. C’est bien d’avoir décroché un nul (1-1). »

Dans l’esprit de Judicaël Crillon, partager les points avec le troisième du championnat relève presque de la contre-performance. L’ancien pensionnaire du centre de formation de Nancy est obsédé par la gagne depuis l’enfance.

« J’ai commencé en tant qu’attaquant, rappelle-t-il. C’est Patrick Gabriel (*) qui m’a repositionné, à l’âge de 16 ans, peu de temps après mon arrivée à l’ASNL. Il avait vu que j’aimais monter, mais que j’adorais aussi défendre... »

La suite de la carrière du ‘‘ bœuf ’’ s’écrira dans les Vosges. À Raon-l’Étape d’abord (CFA, 2008-2012), puis à Épinal, en National, l’an dernier. Damien Ott, l’entraîneur des SR Colmar, observe alors de loin ce joueur qu’il désire en secret.

Aujourd’hui, le coach alsacien ne s’en cache pas : « Son profil et ses qualités défensives correspondaient clairement à mes attentes. Et cette saison, c’est un garçon sur lequel on peut compter. Pour moi, c’est tout sauf une surprise... »

Toujours titulaire, jamais sorti en cours de match

Damien Ott aime les bons soldats. Ça tombe bien : il retrouve, à travers Judicaël Crillon, « l’état d’esprit » qu’il tente d’inculquer à toute l’équipe.

« Ça se passe bien pour moi, le coach me fait confiance », apprécie le latéral, qui a signé pour une année, « plus une deuxième, si je dispute 70 % des matches ».

Pour le moment, il n’a manqué qu’une rencontre de National, à Fréjus le 1er novembre.

Rien à voir avec une mise à l’écart : il s’était fracturé le nez sur un contact avec Fabien Jarsalé, quelques jours plus tôt à l’entraînement.

Sinon, c’est carton plein : 18 journées, 1 620 minutes sur le rectangle vert ! Faites le compte : le joueur n’est jamais sorti en cours de match. Vous avez dit indispensable ?

« Je me sens bien ici, tout le monde est super sympa, résume le défenseur. Ça donne envie de continuer l’aventure... »

Le jeune homme – qui rêve d’inscrire son « premier but » cette saison – ne peut s’empêcher de ponctuer son propos par une petite moquerie, à destination de son grand complice du vestiaire.

« Il faut dire au petit Sébastien Chéré de prendre exemple sur moi, de durcir son jeu et de m’écouter quand je lui dis d’aller au combat ! »

L’entretien se termine dans un éclat de rire. Judicaël Crillon prend du plaisir, et c’est tout Colmar qui en profite.

(*) Cheville ouvrière du centre de formation de l’ASNL, Patrick Gabriel est connu pour avoir pris place sur le banc de l’équipe professionnelle de janvier à octobre 2013, avant d’être remplacé par Pablo Correa.]

DNA

[Kaniber]

Vendredi 7 février à 19h, les verts se déplacent à ORLEANS.

Et pourquoi pas ramené les trois points

[RACING1906]

Ce championnat est tellement bizarre que cela n'aurait rien d'impossible...

[RACING1906]

Au bonheur de Loval-Landré

Orléanais depuis six mois, Loïc Loval-Landré réalise, à l’image de son club, une saison pleine. S’il envisage de retrouver la L2 dans quelques mois, l’ancien Mulhousien prend bien garde à ne pas trop s’avancer. Il prend les matches les uns après les autres, à commencer par celui de Colmar.


Et le cœur a parlé. « Dans ma carrière, j’ai toujours fait mes choix avec le cœur, assure Loïc Loval-Landré. Et je ne regrette pas d’être venu à Orléans. J’y ai découvert des personnes sincères et ouvertes. Il y a tout de suite eu un bon feeling. »

Pourtant, quitter Mulhouse et le FCM ne s’est pas fait sans un pincement au cœur, justement. En une saison de CFA, durant laquelle il s’est épanoui au sein d’une formation ambitieuse, l’attaquant s’est attaché à un groupe avec lequel il est toujours en contact.

« La chance » de jouer la montée

« Ça m’a fait quelque chose de partir car nous étions tous soudés, confirme-t-il. À Mulhouse, au niveau humain, j’ai vécu une de mes plus belles années. Nous étions presque une famille. »

Mais lorsqu’on est compétiteur, on regarde toujours vers le haut. Quand Orléans est revenu à la charge avec un discours alléchant – des premiers contacts avaient été noués, déjà, à l’été 2013 mais le trentenaire, en attente de réponses de l’étranger et d’écuries de L2, n’avaient pas donné suite avant de finalement signer au FCM – Loïc Loval-Landré n’a cette fois-ci pas laissé passer l’occasion. Bien lui en a pris.

« J’ai la chance de participer à ce challenge. J’ai envie de bien faire pour rendre au club la confiance qu’il m’a donnée, appuie celui qui a signé dans le Loiret pour un an plus un an en cas de montée. L’intégration s’est faite rapidement, car le groupe est sain. Tout le monde est concerné, y compris ceux qui ne jouent pas. C’est ce qui fait notre force. »

Devant, en compagnie de Louisy-Daniel, l’ancien avant-centre des SRC, Loval-Landré forme une paire d’attaque cohérente (11 buts à eux deux). Certes, on est encore loin des standards du duo Belvito-Sala (30 buts la saison dernière) mais l’USO semble bien plus équilibrée depuis le début du championnat.

« Je suis un éternel insatisfait. Je sais que j’aurais pu faire mieux, marquer plus, indique l’ancien Vannetais auteur de cinq réalisations cette saison. Mais notre force est collective. Lorsque l’on met tous les ingrédients nécessaires et qu’on fait ce qu’il faut, on gagne. Comme ça a été le cas lors de cette première partie de saison. »

« On ne peut pas dire qu’on est supérieur à Colmar »

Le rythme du leader du National s’est ralenti depuis deux journées. Accroché par Amiens (0-0) puis à Carquefou (1-1), Orléans doit se reprendre face aux SRC pour ne pas donner l’impression d’un fléchissement à ses concurrents. Même si au club, on calme le jeu quant à une possible (probable ?) montée en L2 au printemps.

« On ne regarde pas le classement, on ne calcule pas, certifie Loïc Loval-Landré. Le championnat est homogène. Colmar, par exemple, est une bonne équipe. On ne peut pas dire qu’on lui est supérieur. On s’attend à un match difficile face à un adversaire qui jouera le coup à fond. »

Jouer face au leader a, certes, des vertus euphorisantes. Cependant, pour l’USO et son attaquant, l’heure n’est pas à la rigolade. Mais à la confirmation d’un nouveau statut qui devient de plus en plus évident au fil des matches.

DNA

[Kaniber]

SR Colmar : Haaby l’ambitieux
le 06/02/2014
Alsace
En fin de contrat… comme beaucoup
Le défenseur revient également sur une saison parfois délicate sur un plan personnel. Après l’élimination en Coupe de France, Liabeuf, Verger et Haaby avaient été accusés par le président Christophe Gryczka de vouloir la peau de Damien Ott. Depuis, le premier a quitté le club, le deuxième a été mis à l’écart et seul le grand Ben a repris sa place dans le groupe : « J’ai vécu quelques moments compliqués, mais les choses se sont apaisées. Après, j’ai aussi eu quelques petites blessures qui m’ont gêné sur le terrain. Ça va mieux depuis la reprise, et j’espère pouvoir enchaîner sans douleurs et simplement pouvoir faire mon métier correctement. »

En fin de contrat, comme beaucoup de ses coéquipiers dans quelques mois, Benoît Haaby ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait. « Je n’ai eu aucune discussion, aucune proposition. J’avance un peu dans le flou, et ce n’est pas évident à vivre. Les autres clubs, comme le Paris FC et Strasbourg, commencent à se préoccuper de la saison prochaine. Ce serait bien qu’on procède de la même manière. » Demain à Orléans, Benoît Haaby se verrait bien jouer un mauvais tour au leader du National. Et peu importe la manière.

Et pourquoi pas au Racing

[Tenor]

belle mentalité, on a à peine entamé les matchs retour qu'il négocie déjà son contrat

[PoY]

Je pense au contraire qu'il a bien raison... On attend pas la dernière minute pour prolonger son effectif...
Le meilleur moyen de voir ses meilleurs éléments signer ailleurs