[Ex] Manuel Dos Santos

[Phapha]

Ce qui veut dire ?

[kablanovka]

qu'il est défenseur central de formation, qu'il a 1 coupe du monde, un euro, que c'est le recorman de selection avec la France et qu'il n'y a pas si longtemps que ça c'était un des meilleurs, sinon le meilleur stoppeur du monde

[silex57]

donc en gros c'est le top, c'est bien ça, mieux qu'Abidal, on est d'accord. Mais effectivement c'est Thuram. Mais on peut aussi citer Liza, Sagnol, Ashley Cole, Cafu, Maldini ...

[Phapha]

Cannavaro.
Nan, je déconne.

[Notelpats]

Il est vraiment pourri cet article

[Pinon]

Dos Santos a tourné la page

Il pensait finir sa carrière à  Monaco, dans son club formateur où il était revenu en 2005. Manuel Dos Santos a dû se résoudre à  en partir cet été pour rejoindre Strasbourg. Interview avant la rencontre entre les deux clubs ce samedi (20 h) à  Louis II.

Il a toujours joué dans le Sud. A Monaco, Montpellier, Marseille et même Benfica. Pourtant, l'été dernier, alors que l'ASM, son club formateur qu'il avait retrouvé en 2005, venait de lui signifier que son contrat n'était pas renouvelé, Manuel Dos Santos a dû refaire son baluchon et migrer vers le Nord-Est. Direction le Racing Strasbourg où Jean-Marc Furlan, qui l'avait personnellement appelé, souhaitait l'enrôler.
A 33 ans, le latéral gauche né au Cap Vert s'est ainsi engagé pour deux saisons en Alsace. Depuis, il participe activement à  l'aventure du promu bas-rhinois. Ce samedi, il retrouvera le stade Louis II sous la tunique bleue.

Manuel, avez-vous digéré la façon dont s'est terminée votre histoire avec Monaco ?

Oui, totalement. A l'époque, je n'ai pas nourri de rancÅ“ur, mais une certaine déception. Sur la façon dont ça s'est passé surtout. Je sortais d'une bonne saison, même si Laszlo Bà¶là¶ni ne m'avait pas fait jouer au début. Après son départ, j'ai disputé 25 matches d'octobre à  mai. Mais à  moins d'une semaine de la fin du championnat, on m'a averti qu'on ne me conservait pas. Jusque-là , personne ne m'avait rien dit. On ne m'a pas donné de raison véritable. Le plus dur a été de devoir partir de Monaco où j'étais revenu et où je pensais finir ma carrière, pour redémarrer autre chose ailleurs. A Monaco, je ne demandais pas à  être titulaire.

Avec le recul, considérez-vous que c'était une chance ?

Oui, parce que ça se passe bien à  Strasbourg. Sur le plan défensif, je pense fermer correctement mon couloir. Mais je peux apporter plus offensivement. Tout est question de réglages, d'automatismes avec celui qui joue devant.

Eric Mouloungui - puisque c'est lui dont il s'agit - ne défend guère et vous laisse souvent vous débrouiller avec deux adversaires...

(il sourit) Oui, ça fait partie des choses que nous avons à  affiner ensemble. Eric le sait. J'essaie de lui donner un coup de main pour qu'il progresse défensivement. Mais j'avoue que parfois, face à  des équipes de haut de tableau dont les mouvements sont bien huilés, ce n'est pas évident à  gérer. Ceci dit, j'ai trouvé à  Strasbourg ce que je recherchais : jouer en prenant du plaisir. Et prendre du plaisir passe par le jeu produit et la confiance qu'on met en vous. Au Racing, je ressens les deux.

« Nous ne nous fixons pas de limites »

Jusqu'où le RCS peut-il aller selon vous ?

Pour l'instant, nous ne nous fixons pas de limites. Nous vivons au jour le jour. Après la préparation et les matches amicaux, nous nous posions beaucoup de questions. Les deux premières journées ont suffi à  nous rassurer. Le milieu de tableau me semble correspondre à  notre valeur. Mais honnêtement, nous ne regardons pas trop le classement. Nous essayons surtout de progresser.

Monaco avait démarré très fort, puis a plongé avec cinq défaites consécutives, avant d'aller gagner à  Rennes samedi (1-0). Quel regard portez-vous sur votre ancien club?

L'ASM a beaucoup changé d'entraîneur ces dernières années et cherche une stabilité. Quand tout va bien, elle est capable d'être championne. Mais quand c'est plus dur, le contexte extérieur n'aide pas à  se remotiver. L'ambiance ou plutôt le manque d'ambiance autour du club font qu'à  Monaco, être 3e, 4e ou dernier, c'est presque pareil. Il n'y a que la dynamique du groupe qui puisse aller contre ça. Aujourd'hui, Monaco a beaucoup de belles individualités. Mais des noms ne suffisent pas à  faire une équipe. Il faut aussi de la cohésion et de l'envie

[Pinon]

« Je prends du plaisir »

Si le Racing n'encaisse que peu de buts depuis le début de la saison, il y est aussi pour quelque chose. Manuel Dos Santos, 33 ans, apporte son toute expérience au groupe strasbourgeois et à  la défense alsacienne. Pas surpris de voir l'équipe pointer dans la première moitié du classement, l'ancien Monégasque se veut confiant pour la suite.
Entretien avec l'arrière gauche avant les retrouvailles avec le Stade Louis-II et l'ASM, son club formateur.

- Tout d'abord, comment jugez-vous votre début de saison au Racing ?
- Défensivement, je crois que ça va. Il n'y a pas eu trop de buts qui sont venus de mon côté, pour l'instant. Offensivement, je sais que je peux apporter plus. Pour cela, il faut travailler encore plus avec Eric Mouloungui et il nous faut du temps pour trouver nos automatismes. C'est une paire à  affiner. Eric fait des efforts défensivement, mais ce n'est pas un joueur habitué à  cela. C'est à  moi de lui filer un coup de main, par conséquent. Je dois lui parler beaucoup. Mais j'avais déjà  connu ce cas de figure l'an passé à  Monaco, avec Jérémy Ménez ou Jaroslav Plasil.

- A 33 ans, que vous apporte l'expérience strasbourgeoise ?
- Franchement, je prends du plaisir et c'est ce que je recherchais. Je sens aussi que les gens me font confiance. Ces deux éléments réunis font que je suis performant sur le terrain. Tout est lié.

« Nous n'avons pas de limite »

- Jusqu'où pensez-vous que le Racing ira, dans ce Championnat ?
- Nous n'avons pas de limite. Nous cherchons à  progresser à  chaque match. Si nous continuons dans cet état d'esprit, nous deviendrons une bonne équipe sur le long terme.

- àŠtes-vous surpris par le début de saison ?
- Lors de la préparation, on se posait quelques questions, entre joueurs. Les matches amicaux n'étaient pas franchement rassurants. Maintenant, plus on avance, moins nous sommes surpris. Je crois que les deux premières journées nous ont rassurées sur notre potentiel. Il s'agit de ne pas s'endormir car le retour de bâton serait dur.

« Dur de quitter Monaco »


- Pensez-vous l'équipe à  l'abri ?
- Non, le classement est serré et une mauvaise passe pourrait nous entraîner vers le bas. Aujourd'hui, sur ce que l'on a montré jusqu'ici, nous méritons notre place dans la première moitié du classement. Pour la suite, nous verrons plus tard. Il faut continuer à  progresser, chercher à  avoir encore plus de repères. Ce qui est intéressant, cela dit, c'est que dans la difficulté on ne fait pas n'importe quoi. On sait garder notre sang-froid. A 2-0 contre nous, samedi, nous aurions pu partir dans tous les sens. Au lieu de ça, nous sommes restés intelligents et en place. Ca démontre que ce groupe est serein.

- Samedi, vous retrouverez votre ancien club, l'AS Monaco. Comment abordez-vous cette rencontre ?
- Pour l'équipe, il va falloir tenter de prendre des points sur ce déplacement puisque nous avons laissé filer des points chez nous contre le PSG. Il faudra continuer à  jouer notre jeu. De mon côté, c'est sûr, ce sera un peu particulier. Cet été, cela a été dur de quitter Monaco, mon club formateur. A 33 ans, je m'étais fait à  l'idée de terminer ma carrière à  l'ASM. Je n'étais pas préparé à  un départ. Mais l'envie de jouer était plus forte que tout. Au final, je ne regrette pas ce départ car aujourd'hui, je me régale.

« A l'ASM, il n'y a pas de pression »

- Comment analysez-vous la situation sportive de Monaco ?
- Je crois que tout est lié à  l'ambiance de la ville et du Club. A l'ASM, il n'y a pas de pression. Quand les choses sont dures, il n'y a rien pour remotiver les joueurs. Le contexte extérieur n'est pas spécialement propice pour rebooster un groupe. Que tu sois 4e ou 15e, ça ne change finalement rien autour du club. En fait, il n'y a que la dynamique de groupe qui pourrait aller à  l'encontre de ça. Si le groupe est réellement motivé, a l'envie de réussir, alors il peut se passer de belles choses. Et puis, il y a eu beaucoup de changements d'entraîneur ces dernières années. Cela ne favorise pas la continuité.

- Que faut-il craindre, samedi, lors du match ?
- Les individualités monégasques. Le jeu de tête de Koller. Ménez, lui, peut faire mal à  tout moment s'il est dans un grand soir. Meriem est un super joueur… Sur une rencontre, c'est une équipe capable de tout.

[argueti]

Encore à  la rue ce soir ...

[fan_racing]

Pas trop en vue, enfin je l'ai quand même trouvé un peu meilleur que le reste de la défense ; faut dire que ce soir, pour en tirer un du lot, ça serait du genre "au royaume des aveugles, les borgnes sont rois"

[keyser]

Très mauvais, il a perdu presque tous les ballons qu'il touchait (en début de saison je le trouvais bon pourtant)