Le Centre de Formation

[argueti]

Et encore tu as raté son grand pont lors du match à  Haguenau !

[argueti]

Comme Dominique Pignatelli, Thierry Wendling, à la fois actionnaire minoritaire et formateur au centre, est monté au créneau hier. Le fils de l’ex-président Jean Wendling ne cache pas ses craintes, en porte-parole improvisé des employés et du centre de formation. « Le centre a permis au club de survivre ces dernières saisons grâce à la vente de ses purs produits. Aujourd’hui, les jeunes du centre me demandent tous les jours si nous sommes proches du dépôt de bilan. Les plus prometteurs sont en fin de contrat et ne souhaitent pas resigner. En plus, ils ont des contacts. Face au flou qui règne au Racing, on ne peut pas leur en vouloir. Les salariés sont aussi inquiets. Et je n’oublie pas non plus que nous sommes 18es en L 2 et que si le championnat s’arrêtait aujourd’hui, nous serions relégués en National. »

[silex57]

à la vente de ses purs produits.

ça le fait ça comme expression.

Mais si je comprends bien un des formateurs du Racing est aussi aqctionnaire minoritaire, c'est pas un peu bizarre ?

[urotsukidogi]

Dites on va pouvoir clore ce topic bientôt!!!

[raphou96]

La seule chose qu'IMG avait réussi à faire

[Keating]

Eliminé en Gambardella par Jarville aux tirs aux buts, après 1-1 au temps réglementaire ...
La relève n'est pas là ...

[argueti]

Le centre des interrogations

Alors que ses entraîneurs sont presque tous en fin de contrat, le centre de formation du Racing, dont les produits ont permis au club de rentrer quelque 29 millions en moins de 14 ans, baigne dans l’incertitude.

Pris comme tous les salariés dans la tourmente qui ébranle le Racing, les techniciens et personnels du centre de formation se taisent et bossent. Comme si de rien n’était. La preuve : avec un budget divisé par deux ces trois ou quatre dernières années, ils ont réussi l’exploit – pas mince – de hisser leur centre au 12 e rang français en 2009. Devant Nantes (13 e), Paris (14 e), Lille (15 e), Lens (19 e), Nancy (20 e), Marseille (21 e), Nice (27 e), Lorient (28 e) ou Grenoble (29 e). Excusez du peu.

Pourtant, à trois mois de la fin de saison, celui qui, depuis 1996, a rapporté près de 29 millions d’euros au club (voir ci-contre) avance sans visibilité. À l’exception de Jacky Canosi, coach des U 19, sous contrat jusqu’en 2012, ses techniciens, libres en juin, sont tous dans l’incertitude : le directeur Jean-Marc Kuentz, l’entraîneur de la réserve François Keller, le kiné Sébastien Chinelli, Jean-Pierre Laverny, Jean-François Marchal et Gaby Richter.

« Nous prenons du retard »

Plus inquiétant encore, les générations 1990 et 1992 sont elles aussi en fin de bail. Chez les premiers apparaissent Farez Brahmia (amateur membre à part entière du groupe pro), Billy Ketkeophomphone (buteur en Coupe de France à Biesheim), Mourad Satli (appelé sur le banc mi-août à Laval), le capitaine de la CFA Lucas Plautz, Mehdi Kirch et Alexi Peuget (qui avait séduit en amical début octobre contre Neuchâtel, juste avant de se rompre les croisés).

Chez leurs cadets émergent – entre autres — les prometteurs Nouha Dicko, David Viana, Yann Benedick et le gardien Vauvenargues Kéhi (remplaçant à trois reprises en pros cet été). Il y a quelques années, les formateurs du RCS étaient unanimes : « Après un creux de 2 ou 3 ans, le club sera paré quand la génération 1992 éclora. »

Avec le recul, ils n’ont pas changé d’avis, à l’image d’un Kuentz séduit par un cru qu’il juge exceptionnel. « Quatre ou cinq ont le potentiel pro. Mais pour eux comme pour les 1990 dont certains méritent leur chance au-dessus, la difficulté est d’avoir un interlocuteur. Il nous faut sans cesse rassurer les jeunes qui, comme nous, attendent un organigramme clair et un projet défini, mais aussi des parents inquiets qui nous appellent. C’est maintenant que se prépare 2010-2011. Malheureusement, nous sommes dans la précarité depuis déjà trois ou quatre ans. »

Pour clarifier une image brouillée par les conflits dans les hautes sphères, Jean-Marc Kuentz et son équipe, dont l’avenir reste incertain, s’appuient sur de solides arguments : « Chez nous, les objectifs sont sportifs, éducatifs et scolaires. Or, notre scolarité est performante (1). Mais tout le tapage médiatique autour du Racing fait peur. Quand ils confient leurs gamins, les parents prennent un engagement avec le club, mais aussi et surtout avec leur interlocuteur direct. C’est notre rôle de leur donner des garanties, des signes tangibles alors que certaines échéances approchent. L’absence d’organigramme précis nous en empêche et nous fait prendre du retard. Notamment dans le recrutement. Quand tu rates une campagne de recrutement chez les jeunes, tu le paies immanquablement plus tard chez les pros. »

Soucieux pour « son » club (2), le directeur défend donc « un centre de formation compétitif et rentable. Attractif aussi malgré la bataille des coulisses. »

D’environ 4 millions, son budget de fonctionnement a pourtant été ramené à 2,2 millions en quelques années (3 en intégrant les subventions). « Même avec moins de moyens, on peut y arriver », poursuit Kuentz, « Mais tu ne peux pas faire de formation par défaut. Il faut en être convaincu. Marc Keller l’était. Montpellier est l’exemple à suivre. Ses dirigeants ont pris leur temps. Ils en récoltent les fruits. La formation demande cohérence et constance. Aujourd’hui, la question est la suivante : que fait-on de notre centre ? Nous aimerions que le projet sportif du RCS soit clair et que le centre en fasse partie intégrante. »

29 millions… pour l’instant

Transféré à l’été 1996 pour 13 millions de Francs (environ 2 millions d’euros) à l’AS Monaco, Martin Djetou a été le premier produit du centre de formation vraiment valorisé. Beaucoup ont suivi qui ont permis d’alimenter les caisses souvent vides du Racing.

Voici, depuis 1996, tous les transferts onéreux de joueurs formés au club : Martin Djetou (2 millions à Monaco), Olivier Dacourt (6 millions à Everton), Valérien Ismaël (4 millions à Crystal Palace*), Pascal Johansen (2,6 millions à l’OM), Cédric Kanté (1,2 million à Nice — bonus compris), Abel Mphela (0,2 million à Pretoria), Gaétan Krebs (0,35 million à Hanovre), Jean-Christophe Vergerolle (0,2 million à Guingamp), Yacine Abdessadki (0,6 million à Fribourg), Sidi Keita (4,5 millions à Lens), Ricardo Faty (0,36 million d’indemnité de formation à l’AS Roma), Morgan Schneiderlin (1 million + des bonus à Southampton), Eric Mouloungui (2,5 millions à Nice), Habib Bellaïd (2,2 millions à Francfort) et Kévin Gameiro (3 millions à Lorient).

Total : 28,71 millions en même pas 14 ans. Un peu plus de 2 millions par an. Un chiffre appelé à croître ces prochains mois. La plus-value sur la revente de Kévin Gameiro sera en effet reversée à 30 % au RCS et les valeurs marchandes les plus sûres de l’effectif pro sont toutes issues du centre : Magaye Gueye, Quentin Othon, Jean-Alain Fanchone et Mamadou Bah (voire Loïc Damour).

Ce calcul brut ne tient pas compte de deux paramètres non négligeables : un, l’économie réalisée avec les premiers contrats pros (Ndlr : toujours moins coûteux que le salaire d’une recrue confirmée) ; deux, l’apport sportif des jeunes, impossible à quantifier financièrement. CQFD. Depuis 15 ans, le centre de formation a plus rapporté au club qu’il ne lui a coûté.
S.G.

Stéphane Godin

*Le RCS n’en a perçu que la moitié, après la faillite du club londonien.
(1) 100 % de réussite en 2009 : 6 sur 6 au bac, 2 sur 2 au BEP et 9 sur 9 au CAP.
(2) Il y a débuté en 1990 comme coach des jeunes et en est salarié depuis 1994.

[argueti]

COMMUNIQUÉ DU RCS

La SASP Racing Club de Strasbourg-Football et l’Association Racing Club de Strasbourg-Football ont signé, ce mardi après-midi, la prolongation de la convention de gestion liant les deux parties.

Cette signature intervient trois mois avant le terme de l’échéance.

Cet engagement offre, dès à présent, une visibilité pour la saison prochaine, sur la pérennité du Centre de Formation et l’engagement de l’équipe professionnelle dans le Championnat de France.

De plus, il démontre le climat de confiance existant entre la SASP et l’Association.

[PoY]

Un bon coup de couteau dans le dos des repreneurs locaux

[silex57]

C'est surtout une très bonne décision !