Jean-Claude Plessis

[lolo]

Oui, mais pas au Stade Brestois. Plutôt du côté de l'AS Brestoise, dans les années 80.

[RCS_79]

Plessis, qui es-tu? Où vas-tu? Sais-tu où tu mets les pieds?
Et puis c'est plus un club de foot là, c'est une agence d'intérim...
Qu'est-ce qu'il vont bien pouvoir nous pondre avant la fin de la saison?
Remplacement de Janin? Licenciement de toute l'équipe pro? Changement de nom du club?
Je suis le Racing depuis plus de 30 ans, mais des années comme celle-là, jamais je n'aurai pu en imaginer le millième en début de saison............
Est-ce encore un club crédible?
Mais quelle tristesse de parler ainsi!
On va vite se sauver de la descente et on va dire que cette saison a pas existé!

[silex57]

Merci Lolo de l'article , à croire que le tandem Fontenla -Hilali est indésirable dans la sphère de la Ligue et à très juste titre

Ah ouais pourquoi à juste titre ?

[lolo]

Plessis déboule

Il faut croire que les hommes de Londres font la sourde oreille. Invités jeudi par Roland Ries à vendre le Racing aux repreneurs alsaciens, les propriétaires ont au contraire réaffirmé leur volonté de rester. Hier, ils ont convaincu Jean-Claude Plessis de prendre la présidence. Ce ne sera que le sixième changement (*) depuis juin...

L'appel solennel de Roland Ries, lancé jeudi au pied de la cathédrale, a dû se perdre dans les rues piétonnes du centre-ville, éparpillé par un vent glacial. Le son de sa voix n'a en tout cas pas porté jusqu'à Londres, où les propriétaires ont visiblement décidé de n'en faire qu'à leur tête. Ce qui, au demeurant, est leur droit le plus absolu.

« Le Racing, ce n'est quand même pas de la m... »

Après avoir approché à la hussarde Rolland Courbis, l'autre soir lors d'un talk-show radiophonique, Alain Fontenla et ses hommes ont poursuivi leur tour de France des célébrités du ballon rond. En frappant à la porte de Jean-Claude Plessis, ils ont eu plus de chance qu'avec l'ex-entraîneur de Montpellier, désireux de voir comment la bouillabaisse alsacienne allait tourner avant de se prononcer.
Un simple coup de fil la semaine dernière, puis une visite de Jafar Hilali hier à son domicile toulousain ont suffi à faire replonger l'ex-président doubiste (1999-2008) dans l'arène. Avec enthousiasme et énergie.
« Le Racing, ce n'est quand même pas de la m..., s'enflamme le volubile Plessis. Pour me faire sortir de ma retraite, il me fallait du lourd, du sérieux. Seuls deux challenges me bottaient : Nantes, éventuellement, et Strasbourg. En plus, ma femme est amoureuse de l'Alsace ! »
A 66 ans, l'ex-cadre de Peugeot, éveillé au rôle de dirigeant dans les années 1980 à l'AS Brestoise, rugit encore. Après quelques vagues touches sans lendemain - son nom circulait au PSG et à Lorient l'an dernier, mais aussi autour d'une équipe cycliste pro -, le natif de Tours commençait à avoir des fourmis dans les jambes. L'inactivité lui a pesé. « Ces derniers mois, j'avais trois ou quatre coups de fil par jour, ajoute-t-il. Aujourd'hui, j'en ai eu deux-cents ! »

« De toute façon, ils ne veulent pas vendre »

Cet épicurien n'a en tout cas nullement été refroidi par le pesant contexte local. « Je sais tous les problèmes qui existent, mais je ne suis pas responsable de ces bagarres, assure-t-il. Je veux rapidement discuter avec tous les protagonistes pour essayer d'aplanir les différends. De toute façon, MM. Fontenla et Hilali ne veulent pas vendre. Ils me l'ont dit et répété. C'était d'ailleurs ma condition préalable à tout engagement. »
L'engagement, justement, est prévu sur le long terme. « Plus ou moins cinq ans pour installer le club dans le haut de tableau en élite, en évitant déjà le National cette saison, précise-t-il. M. Hilali m'a donné toutes les garanties. Je serai le seul décideur, personne ne viendra empiéter sur mes plates-bandes. Il y a un vrai challenge à relever à Strasbourg. J'ai passé l'âge de m'investir pour la gloriole. »
Avant de prendre la succession de Luc Dayan, porté disparu depuis une quinzaine et injoignable, Jean-Claude Plessis a pris le soin d'appeler « quelques amis à la LFP (dont il a été président de la commission marketing, ndrl). » Personne ne lui aurait déconseillé de s'engager, alors que le président Thiriez et son directeur général Jean-Pierre Hugues s'étaient pourtant positionnés en faveur du départ des Londoniens.
Hier après-midi, Plessis a déjà empoigné son téléphone pour prévenir Pascal Janin. « Je voulais être le premier à le lui annoncer», justifie-t-il.

«Opérationnel en fin de semaine prochaine»

L'homme qui a permis à Sochaux de quitter la L 2 puis de s'installer durablement en élite, tout en garnissant son armoire à trophées - une Coupe de la Ligue (2004) et une Coupe de France (2007) - compte être opérationnel « en fin de semaine prochaine, samedi ou dimanche. »
A l'échelle du Racing, ce délai s'apparente aux calendes grecques. D'ici à ce qu'il y ait un nouveau rebondissement...

Séb.K.
(*) Ginestet, Specht, à nouveau Ginestet, Fournier, Dayan, Plessis

[lolo]

Plessis en fédérateur

Comme dévoilé en exclusivité hier matin dans « L’Alsace », l’ancien patron du FC Sochaux/Montbéliard, Jean-Claude Plessis, va devenir le 5 e président du RCS en 2009-2010. Le – déjà – troisième de l’ère Fontenla.

C’est allé très vite, même si les premiers contacts remontent à quelques jours. Hier, Jean-Claude Plessis a rencontré à Toulouse, où il réside, Jafar Hilali et Olivier Kachkach, les deux administrateurs du Racing. Il a aussitôt accepté de prendre la succession de Luc Dayan, hors-jeu depuis plusieurs jours, et de devenir le 3 e président de l’ère Fontenla, en trois mois et demi. Même si son intronisation ne sera effective que lors de l’assemblée générale de la SASP (1) le 24 mars, l’ex-président du FC Sochaux/Montbéliard (de 1999 à 2008) débarquera samedi prochain à la Meinau. Il confirme au passage la volonté des propriétaires de s’inscrire dans la durée. Mais son arrivée ressemble à s’y méprendre à une caution sportive.

Jean-Claude Plessis, comment s’est déroulée votre entrevue à Toulouse ?

Il y avait une volonté commune. Pour eux, de faire venir quelqu’un qui, je crois, n’a pas mauvaise réputation dans le foot. Pour moi, de revenir dans un milieu qui me manquait. Ça me travaillait.

La Ligue de Football Professionnel, dont vous êtes proche, a-t-elle tenté de vous dissuader ?

Dissuader, non. Mais elle m’a mis en garde contre tout ce qui s’était passé au Racing depuis trois mois. À la Ligue, ce sont tous des potes. Je leur ai répondu que s’ils avaient des doutes, il fallait qu’ils les étayent.

Avec quelles prérogatives arrivez-vous ?

Les pleins pouvoirs. Je ne viens pas faire du tricot. J’ai passé l’âge de m’emmerder. Il est même question que je prenne une participation dans le capital du club. Les propriétaires veulent travailler sur le long terme. Ils m’ont demandé de leur proposer un organigramme. Je vais me mettre au boulot. Parce que si on ne fait rien, on court à la catastrophe.

« Cinq ans comme président salarié »

Avez-vous discuté de la durée de votre engagement ?

Nous sommes partis sur la base d’un contrat de cinq ans comme président salarié. Ils avaient besoin de moi et je suis très content de venir à Strasbourg. Pardonnez l’expression, mais le Racing, ce n’est pas de la merde. En l’achetant, les propriétaires ont même fait une bonne affaire. Mon épouse est ravie. Pour moi, c’est un super challenge à relever.

Quelles seront vos premières décisions ?

Rencontrer les joueurs, les salariés, l’environnement. Parce qu’aujourd’hui, le club est mal. Voir des matches de Ligue 2, ça ne m’enchante guère. Mais de National… Si le club tombe, je vous garantis qu’il n’y aura plus grand-monde pour le racheter. Depuis quinze ans, le Racing est en difficulté. Mais il a toujours un énorme potentiel.

Avez-vous des garanties sur les moyens mis à votre disposition ?

Oui. La priorité, c’est de se donner ceux de remonter en L1, même si pour l’instant, c’est d’abord de se sauver. Si les propriétaires veulent s’investir à long terme, il va falloir calmer toutes les tensions.

Vous êtes conscient que votre rôle sera dans un premier temps celui de pacificateur dans un contexte explosif, après l’appel solennel lancé jeudi par le maire Roland Ries aux propriétaires pour qu’ils revendent ?

D’habitude, j’ai tendance à sortir la mitraillette. Là, il va me falloir un goupillon (rires). Nous allons devoir faire la paix avec le groupe alsacien, parce que le club est vraiment mal et qu’il a besoin de tout le monde.

La défiance de l’environnement strasbourgeois s’est surtout cristallisée sur Ralph Isenegger…

(il coupe) C’est réglé. Isenegger n’est pas agent, il est avocat. Il n’interviendra dans aucun transfert, ni sur les départs, ni sur les arrivées. Qu’il ait un rôle au conseil de surveillance aux côtés des actionnaires, à la limite, je m’en fous. Mais il n’aura rien à voir avec la gestion sportive. J’ai prévenu les propriétaires : s’ils pensaient vendre les meilleurs joueurs cet été pour réaliser des plus-values, ils doivent oublier.

Et Rolland Courbis, à qui Alain Fontenla a proposé mardi sur RMC un rôle de consultant ?

Consultant de quoi ? J’ai beaucoup d’estime pour Rolland, mais ce qui s’est passé mardi sur RMC, c’était n’importe quoi. Courbis, on n’en parle plus. J’ai eu au téléphone Pascal Janin, sur lequel je n’ai aucun a priori, pour lui dire que je comptais sur lui pour tirer le Racing de ce mauvais pas. Janin et ses joueurs sont déstabilisés par ce qui se passe. Je les comprends.

Frédéric Dobraje, que vous connaissez bien, est porteur d’un projet alternatif de reprise et s’est rapproché des propriétaires. Est-il susceptible de vous épauler ?

J’ai du respect pour Frédéric que je connais depuis longtemps, mais ce n’est pas la question du jour, pas du tout d’actualité. Pour l’instant, je vais m’efforcer de redonner confiance à tout le monde. Aux élus, aux supporters, aux joueurs, au staff et aux salariés que je vais rencontrer. Je ne m’inquiète pas, parce que le Racing, c’est quand même quelque chose.

Pensez-vous nommer un directeur sportif ?

Peut-être. Mais rien n’est sûr. Ce qui l’est, c’est que je ne prendrai pas de décision, tant que je n’aurai pas fait un état des lieux sur place. Je choisirai moi-même les gens qui m’assisteront. Il faut travailler sérieusement, tailler dans le vif s’il le faut, mais sans brutaliser tout le monde. Il y a au Racing des compétences. Le club n’est pas exsangue. Il a juste eu mal à la tête ces derniers mois. Je ne suis pas un homme d’argent, même si je n’ai pas dit que je serai bénévole. Je suis un homme de passion et ce challenge est passionnant.

Recueilli par Stéphane Godin

(1) Société anonyme sportive professionnelle.

[argueti]

C'est difficile à expliquer mais perso j'ai toujours l'impression que FOntenla & co gère le club en deux parties : le coté entreprise et ses dirigeants - le coté sportif et l'équipe.

Sur le deuxième coté, pour moi, il n'y a rien depuis son arrivée ...

[supppourtjs]

Forcement, il n'y connaissent rien, c'est pour cela qu'ils se rapprochent actuellement des gens qui connaissent" le monde du foot", enfin esperons.

[Manu]

Les maigres réactions sur le forum de Sochaux :

ici

[Tenor]

Alors pour être plus clair: le départ de Plessis arrangeait bien la Direction (de PSA), mais de toutes façons il serait parti, quelle qu'eut pu être la situation à ce moment là.

Ben voilà, je sentais ta retenue

[baskath]

Dieu merci, il faut noter le côté charmant du Plessis !