Keating a écrit :On lui dit qu'il est un meilleur forumeur que Rudy n'est footballeur
Pas difficile
Mais merci quand même !
Non sans blague, je crois qu'au fond j'ai de la sympathie pour Carlier, d'autant qu'il a plutôt le mauvais rôle actuellement, mais bon... c'est vrai qu'il donne parfois l'impression d'être né avec deux pieds gauche...
Individuellement intéressant dans un collectif en difficulté, Rudy Carlier tire son épingle du jeu au sein d'un Racing en souffrance. Le jeune attaquant veut croire que l'ultime rendez-vous de l'année 2008 permettra à son équipe de préserver l'essentiel.
- Titularisé depuis quatre matches, auteur de trois buts, vous vous retrouvez dans une équipe dans une mauvaise passe. Comment vivez-vous cette situation ? - Mal, évidemment. C'est difficile à accepter. On a encaissé deux défaites de suite à la Meinau, on a pris quatre buts vendredi, c'est vraiment lourd. Sur ce dernier match, on peut avoir des regrets. On a fait preuve d'un manque de maturité, alors que l'on a su égaliser et prendre l'avantage. Samedi matin, on s'est consacré à une grosse discussion entre nous, on s'est dit des trucs qui ne sortiront pas du vestiaire, pour aborder avec mordant la préparation du dernier match, face à Boulogne.
- Dans les inquiétudes suscitées par le Racing, il y aurait un manque de complémentarité constatée entre les attaquants, notamment par le staff technique. Comment percevez-vous la critique ? - Il y a d'abord les circonstances. Pour ma part, avant Amiens, je n'avais jamais été titularisé avec Kandia Traoré. J'ai débuté pour la première fois avec lui il y a dix jours. Et la complémentarité se construit au fil des matches. On va encore travailler cette semaine ensemble et peaufiner les automatismes.
- Avez-vous le sentiment que le Racing est à bout de souffle en cette fin d'année ? - C'est un peu dur pour moi de juger, puisque je n'ai pas énormément joué depuis le mois d'août (ndlr : s'il a disputé 13 matches de championnat, Carlier n'a été titularisé qu'à quatre reprises, pour trois buts, tandis qu'il a débuté les deux matches de coupe de France, inscrivant un but face à Sedan). Je me sens en forme, mais certains, peut-être, subissent le contre-coup du début de saison avec beaucoup de blessés en plus. Sur un match comme celui de vendredi, on a réussi à exercer une grosse pression d'entrée, mais dès qu'on a baissé de pied, on s'est retrouvé physiquement et mentalement en difficulté.
- Etes-vous inquiet devant la situation du Racing qui se dégrade ? - Il est clair que l'on ne fait pas de bonnes opérations ces derniers temps. A la faveur de notre gros début de championnat, on a démontré que l'on était capable de créer du jeu. Ce n'est pas le plus évident mais maintenant, on doit oublier les derniers épisodes défavorables que l'on a vécus, enlever les traces de ces défaites, en sachant qu'il reste un match à négocier avant la trêve, celui de Boulogne. C'est un match extrêmement important. C'est le 3e qui accueille le 2e. Il faut que l'on soit prêt dans la tête à un gros défi.
- Individuellement, c'est peut-être une occasion de briller pour vous avant de voir arriver une nouvelle recrue (ndlr : Boubacar Kébé, l'attaquant nîmois sur le point de rejoindre le Racing). La perspective pèse-t-elle dans les esprits ? - Je ne me pose pas la question et je n'ai pas le sentiment que le coach réfléchit de la sorte. Ce que je vis en ce moment, c'est frustrant. Je suis titulaire et on perd. Je préférerai jouer 20 minutes et gagner. Dans tous les cas, j'essaye d'apporter mon meilleur à l'équipe. Et aujourd'hui, je ne pense qu'à Boulogne.
Le consultant FBA après la 1ère mi-temps de Carlier : "Alors franchement Carlier il est vraiment pas bon du tout, il mérite pas de jouer en 2nde période. Furlan ferait bien de le sortir."