[Ex] Hosni Abd Rabo
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L'affaire, ou plutôt le périple Hosni a je trouve de plus en plus de similitudes avec les aventures de la 7ème compagnie: Mais ou est donc passé Hosni, suivie de On a retrouvé Hosni,esperrons que le dernier épisode ne soit pas Hosni au clair de lune ... 
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Petit article des Dna de ce matin
En en supplément :Hosni rime avec envie
Depuis quelques jours, Hosni s'entraîne, transpire et respire Racing. A bientôt 21 ans - il les aura tout début novembre -, l'Egyptien d'Ismaïlia a soif de réussite. Il pourrait faire ses débuts face à Bordeaux samedi.
« Je suis un joueur du Racing Strasbourg et j'ai un match samedi à 20h », dit Hosni avec le sourire et en français. Cette phrase, l'Egyptien semble l'avoir apprise par coeur, lui qui balbutie déjà quelques mots dans sa nouvelle langue.
« C'est important pour moi de vite savoir parler français, poursuit-il dans son idiome. Sur le terrain, j'arrive à me débrouiller sans parler. Mais, dans la vie de tous les jours, je veux savoir. Je veux apprendre. »
Sur le terrain, justement, ce milieu de terrain polyvalent ne sait dire pour l'instant que « droit », « derrière » ou « devant » dans la langue de Molière, mais il s'est vite imposé aux yeux des autres.
« J'ai été touché par les dirigeants »
« Il va devenir un patron », disait de lui Jacky Duguépéroux, il y a une dizaine de jours. Pour tout commentaire, Hosni sourit à nouveau. « Moi, je veux seulement servir le Racing. Je suis venu ici pour progresser, pour aider l'équipe. Je suis vraiment content d'être là . »
Les péripéties de son arrivée en Alsace - il a attendu près de deux mois l'autorisation des autorités militaires d'ajourner son service - ne l'ont pas vraiment perturbé. « J'ai toujours cru à ma venue à Strasbourg, reprend Hosni. Cette période d'attente m'a seulement permis de comprendre à quel point les dirigeants du Racing tenaient à m'avoir. Ça m'a marqué. J'ai été touché. »
Homme pressé
A des milliers de kilomètres de Strasbourg, il avoue avoir ressenti « l'envie de ces même dirigeants. Je veux désormais qu'ils soient contents de moi. J'ai l'espoir d'aider ce club. Je veux grandir, me faire connaître. » Des projets pleins la tête, mais des idées très claires.
Lors des séances, on le voit donc pas mal. Mieux, on le remarque. « On attend beaucoup de moi, je le sais », reprend Hosni. Même s'il repousse le qualificatif de patron, l'Egyptien sait qu'il a été précédé par sa réputation à Strasbourg.
« Je suis pressé de jouer, très pressé même, répond l'international égyptien avec un sourire grand comme ça, teinté d'un soupçon de sagesse. Mon club précédent comptait faire de moi une pièce essentielle, j'espère que je le deviendrai ici. »
« Je suis là pour aider le club »
Au milieu du terrain, il ne devrait pas tarder à s'affirmer (dès Bordeaux ?) et sa cote ensuite monter. « Je l'espère très fort, ponctue Hosni avant de se répéter. Mais je suis d'abord là pour aider le club. »
Tout doucement, quelques mots plus tard, Hosni se raconte. « Je suis né à Ismaïlia. J'ai commencé à jouer au foot à onze ans. Au début, j'étais libero. Puis, je suis monté d'un cran et je me suis installé. J'ai commencé au plus haut niveau à 18 ans. » La première sélection nationale chez les Pharaons viendra aussi rapidement que naturellement. « Elle est très importante et nous jouerons la coupe d'Afrique des Nations chez nous. »
Nouvelle vie
Désormais, c'est la France et Strasbourg qui l'ont accueilli. Ici, il découvre aussi une nouvelle vie, voire une nouvelle culture. « De ce que j'ai vu, ça a l'air d'être joli. La ville ressemble un peu à celle d'où je viens, explique-t-il. Mais ma nouvelle vie commencera quand je serai bon sur le terrain. Je suis venu pour ça. »
Bien sûr, il a vu (via le satellite) certaines des productions de ses équipiers. « A Lyon, contre Monaco, c'était bien. A Metz, ce n'était pas terrible. Mais toutes les équipes dans le monde passent par des moment difficiles. » Des moments qu'il essaiera, avec ses coéquipiers, de gommer de la vie du Racing.
Intégration
Et s'il a encore besoin d'un traducteur hors des pelouses pour comprendre et se faire comprendre, ses pieds devraient faciliter son intégration. En mode accéléré, même. « La Meinau est un joli stade. J'ai envie d'y jouer et de le découvrir un peu plus », ponctue Hosni dont le maillot au numéro « huit », comme il le dit déjà en français, ne demande qu'à devenir porte-bonheur...
LICENCE POUR HOSNI. - Si tout se passe bien, le Racing devrait récupérer aujourd'hui la licence de Hosni.

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