Les Brêves du Football

[RACING1906]

LEONARDO GAGNE SON COMBAT CONTRE LA FFF

Léonardo, l'ancien directeur sportif du Paris Saint-Germain a gagné son combat judiciaire contre la Fédération française de football. Dans un communiqué, le Conseil d'Etat vient d'annoncer qu'il rejette le pourvoi de la FFF contestant la suspension de l'exécution de la sanction disciplinaire prononcée contre l'ancien responsable du PSG.

Pour mémoire le Brésilien avait écopé de 14 mois de suspension et ne pouvait plus exercer de fonction officielle au sein d'un club jusqu'au 30 juin 2014.

La FFF avait d'ailleurs demandé que cette sanction soit élargie aux fédérations étrangères. Mais les juges de la plus haute juridiction administrative ont considéré que les organes de la Fédération n'étaient pas habilités à sanctionner Leonardo.

En ce sens, ils ont confirmé la décision du juge des référés du tribunal administratif de Paris du 15 octobre dernier.

Le code du sport permet en effet aux organes de la FFF d’exercer un pouvoir disciplinaire à l’encontre des joueurs ou dirigeants ayant la qualité de licencié de la fédération. Mais Leonardo n’était pas titulaire d’une licence de la FFF lors du prononcé de la sentence. L'ancien international auriverde qui réside à Milan depuis son départ du PSG en juillet dernier retrouve sa liberté et peut désormais s'engager avec le club de son choix.

LeParisien.fr

[Kaniber]

Mais Leonardo retrouve sa liberté et peut désormais s'engager avec le club de son choix.

Bin il peu revenir au PSG

[RACING1906]

Ça m'étonnerait beaucoup. Sa vie est plutôt à MILAN maintenant.

[Kaniber]

Avec c'qui c'est passé a Paris , ça m'étonnerais qu'il revienne

[RACING1906]

Bien ce que je disais.

[télésupporteur]

et cela coûtera combien en indemnités

[Kaniber]

Pas de souci Paris a du pognon

[urotsukidogi]

Après le PSG, c’est au tour de la FFF de proposer à la vente des peluches des membres de l’équipe de France. Sur sa boutique en ligne, la Fédération vend des «poupluches» de Mamadou Sakho, Blaise Matuidi, Paul Pogba, Mathieu Valbuena, Olivier Giroud, Karim Benzema, Franck Ribéry et Hugo Lloris.

On voit que c'est pas le vrais, Benzema sourit...

[Kaniber]

[RACING1906]

Jamshid Golmakani: «En Iran, les footballeurs sont les Don Juan du pays»

Réalisateur d’un film sur l’équipe d’Iran à la Coupe du monde 1998, Jamshid Golmakani évoque pour 20 Minutes le poids du football en Iran, pays qui va vivre sa quatrième Coupe du monde.
L’engouement pour le football est-il fort en Iran?

Bien sûr, très très fort. Lors des matchs de qualifications, le stade de Téhéran était plein (100.000 spectateurs) à tous les matchs. Parce que le football en Iran, c’est un moyen de rassemblement et donc d’expression. Le rassemblement est interdit, le régime en a peur. Alors on profite des matchs. Le foot n’a pas d’égal, même si récemment, curieusement, le volley est devenu intéressant car l’équipe iranienne participe à des matchs internationaux et a trouvé une bonne place.

Les footballeurs sont des grandes stars?

Oui. Ils sont aimés par l’ensemble de la population et surtout par les jeunes filles. Ce sont les Don Juan du pays. C’est intéressant de voir à quel point ils font attention à leur coupe de cheveux, à leur façon de s’habiller. Ils sont l’équivalent des stars de cinéma.

C’est la quatrième Coupe du monde de l’Iran. Y a-t-il une ferveur particulière pendant l’épreuve?
Ceux qui sont amateurs de foot suivent l’équipe régulièrement, ça ne change rien. Mais c’est une fierté nationale qui se développe dans le reste du pays. Tout le monde regarde. Quand il s’agit de l’image de l’Iran, le foot devient un objet auquel tout le monde veut participer, pour dire «c’est nous». Quand l’équipe d’Iran a gagné le barrage contre l’Australie en 1998 pour être la 32e équipe à la Coupe du monde, je me souviens d’une fête spectaculaire partout en Iran, surtout à Téhéran.
Justement, à cette Coupe du monde, l’Iran avait rencontré les Etats-Unis dans un match à haute portée politique…

Le sport a une couverture médiatique importante et tout le monde essaye d’en profiter, nous avons vu pendant ce match. Ce match (gagné par les Iraniens 2-1), c’était une manière de dire soyez plus humbles, et si vous voulez entrer dans des négociations politiques, ne nous regardez pas de haut.

Plus qu’ailleurs, le football a-t-il une portée politique en Iran?

Et économique aussi! L’économie du foot est très importante. Mais évidemment, il y a la question de la manipulation de la population. C’est plus intéressant pour le gouvernement que les gens courent derrière des stars du foot que derrière la hausse du chômage et du niveau de vie. Il y a une part de lavage de cerveau là-dedans.

D’ailleurs, on se souvient que le tirage au sort des phases de poules avait été censuré en Iran…
Et les matchs ne seront pas diffusés complètement en direct! C’est un différé d’environ une minute. Comme ça, s’il y a quelque chose qu’ils ne veulent pas diffuser à la télé, comme une supportrice au décolleté spectaculaire en plan serré.

L’équipe est l’image du régime?

Il ne peut pas avoir ses émissaires parmi les joueurs, ça le dérange. Il y a quatre ans, suite au mouvement populaire lié à la fraude aux élections, certains joueurs de l’équipe nationale ont porté des bracelets verts en signe de protestation. Le régime a été surpris.
Il n’a aucun contrôle sur l’équipe?

Si, si bien sûr, le régime a un énorme contrôle sur tout. Il a des espions partout, en permanence, les joueurs sont sous de multiples pressions. Ils sont manipulés, pour qu’ils deviennent adeptes. Je me souviens, lors de la préparation à la Coupe du monde 1998, le gouvernement avait organisé comme voyage officiel pour l’équipe un pèlerinage à la Mecque. Et ils l’avaient diffusé en boucle sur toutes les télés, histoire de dire: «Regardez, ils sont islamiques, ils sont musulmans».

20minutes.fr