Jafar Hilali

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fab
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Re: Jafar Hilali

Message par fab »

Phapha a écrit :J'ai croisé le bougre il y a quelques jours, à Paris, quartier de la Bourse, en grande conversation avec un homme. Grand sourire mais méfiant, du coup je n'ai rien pu saisir de ce qu'il disait.
Voilà, c'était ma contribution...
Si j'avais eu cette chance, j'aurai pas pu m'empecher d'aller lui dire un truc désagréable! Qu'il sente qu'il y a un peu de pression meme à l'abri de la capitale :lol: ;)
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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D520
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Re: Jafar Hilali

Message par D520 »

Phapha a écrit :J'ai croisé le bougre il y a quelques jours, à Paris, quartier de la Bourse, en grande conversation avec un homme. Grand sourire mais méfiant, du coup je n'ai rien pu saisir de ce qu'il disait.
Voilà, c'était ma contribution...
tu ne lui a pas demandé d'autographe ???? :| :| :| :lol: :lol: :lol:
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urotsukidogi
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Re: Jafar Hilali

Message par urotsukidogi »

Oui sur un chèque à l'ordre de la SASP de quelques millions d'euros.
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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argueti
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Re: Jafar Hilali

Message par argueti »

Foutebol a écrit :Strasbourg jusqu'à l'Hilali

Actionnaire majoritaire de Strasbourg depuis décembre 2009, Jafar Hilali a réussi le tour de force de faire sombrer le Racing dans les bas-fonds du foot national, tout en se couvrant de ridicule et en se mettant à dos toutes les composantes du club. Retour sur les aventures de Jafar au pays des cigognes.

Toute la ville espère que la supercherie n'ira pas au-delà des mille et une nuits. Que Jafar Hilali, président et propriétaire du RC Strasbourg prendra enfin la porte au terme d'une rocambolesque aventure qui tourne à la mauvaise farce. Celle d'un président sorti de nulle part, dans des circonstances occultes qui agit comme un ado attardé là où la fonction réclame pondération et pragmatisme. Un curieux personnage qui fait couler à petit feu un club centenaire, rétrogradé administrativement en CFA le 23 juin, avant un éventuel appel devant la DNCG, et menacé de dépôt de bilan. « Il est en train d'envoyer le Racing dans l'abîme. Il a méprisé tout le monde et tout le monde veut qu'il s'en aille », lâche Philippe Wolff, président de la Fédération des supporteurs du RCS, entité regroupant les principales organisations de supporters. Jafar Hilali semble même être d'accord, admettant début juin dans l'une de ses rares interviews aux Dernières Nouvelles d'Alsace : « Ce qui est arrivé de pire au Racing, c’est peut-être que je l’aie racheté ».

De la poudre aux yeux

Tout avait pourtant bien commencé. Lorsqu'il prend possession du club en décembre 2009, Jafar arrive au pays des merveilles en délivrant les supporteurs du Racing de Philippe Ginestet, homme d'affaires local qui n'est pas un gestionnaire affûté, laissant derrière lui un passif de 5 millions d'euros. Malgré une reprise qui se fait à la hussarde, sans audit, impliquant un avocat suisse et ses casseroles et un énigmatique businessman estonien, Carousel Finance, dont Hilali est administrateur, reçoit un accueil positif des supporteurs. A la tête du club se trouve alors Alain Fontenla, un collaborateur d'Hilali, au passé et au présent troubles, qui dit connaître Strasbourg par le biais « d'une petite amie qui habitait ici » - ce qui s'avérera faux - et qui se présente comme le propriétaire. « Mais dès la première conférence de presse, on a eu des craintes », se remémore Philippe Wolff. Julien Fournier, ex DG de l'OM comme président, 7 millions d'euros sur la table et un discours ambitieux. L'organigramme semble avoir de la gueule. « Sauf que Fournier lui-même ne savait pas qui étaient vraiment les propriétaires », rapporte Wolff. Tout juste la nouvelle direction consent à évoquer la présence d'un autre actionnaire, un enigmatique « M. Jafar ». Fournier ne tardera pas à se sortir du bourbier.

L'énigmatique Monsieur Jafar

Et quelques frottements plus tard, le « Monsieur » daignera sortir de sa lanterne. S'esquisse alors un parcours en story telling d'un homme de 34 ans, né à Rochefort, qui serait titulaire d'un doctorat en Finance, administrateur d'une société qui se présente comme « leader mondial dans la gestion de risques et le conseil en investissement », Carousel Finance. En bon décideur, il supportera avec une patience toute relative les conseils des président-salariés qu'il mettra en place. Exit Plessis et Dayan, nommés à la présidence après Fournier et Fontenla. Place au règne de Jafar Ier, comme il s'est lui-même surnommé, allant jusqu'à signer ses lettres à la municipalité de cet avatar et à intervenir sur les forums de supporters sous le pseudo de « dariusliffe ». Hilali enfile lui-même le chapeau à la hauteur de sa mégalomanie le 10 novembre 2010. Un détail, tant l'homme avait déjà commencé à faire mumuse avec son joujou depuis son entrée dans le capital. Plutôt comme un gamin pourri-gâté que comme un innocent bambin découvrant au pied du sapin le cadeau tant convoité. « Il a d'ailleurs avoué qu'il n'aime pas le foot et qu'il ne comprend pas comment les gens pouvaient taper dans un ballon », livre Philippe Wolff. L'objet de son investissement est en effet tout autre : faire de l'argent rapidement par le biais de plus-value sur le marché des transferts. Sauf que ses projets de recrutements exotiques et la déliquescence sportive du Racing va rendre compliquée cette perspective.

Mégalomanie et dictature

Et les relations avec les composantes du club vont vite devenir ingérables. « C'est une personne antipathique qui n'a rien d'un président de club de foot », estime le président de la Fédération des supporters du RCS. Le 8 octobre 2010, rageant de banderoles hostiles à son égard dans le virage occupé par les UB90, les Ultras strasbourgeois, il décide de fermer cette tribune pour trois matches par le biais d'un laconique communiqué. Se déclarant « contraint de réagir fermement », il estime qu' « on ne peut laisser dire d'un propriétaire : «Casse toi» et «Enculé» pendant tout le déroulement de la rencontre sans qu'il n'y ait de conséquences sur l'organisation et la sécurité du match ». Allant jusqu'à faire planer la menace de jouer tous les matches à huis clos « Si d'aventure ils viennent à manifester la même attitude d'agressivité, d'hostilité et de menace à l'encontre des propriétaires du club ». Il vient là de tracer sa ligne de défense : écraser toute forme d'opposition, si infantile et puérile soit-elle, par la force. Sans pondération. Et sans logique, dans la mesure où Jafar Hilali n'a jamais assisté à un match du Racing à la Meinau depuis son investissement. Tout juste a t-il consenti à effectuer trois déplacements.

Il a bien voulu se rendre au stade, une fois. C'était le 22 mai dernier, alors que les Strasbourgeois affrontaient Bayonne dans un match capital pour la montée (ils finiront 4e du National, à trois points de Guingamp). Se sentant menacé, il se déclarait inapte à assurer la sécurité du stade. Et hop là, huis clos déclaré pour un show case à la Meinau en l'honneur de son altesse Jafar. Mais toute bonne fête de millionnaire bling-bling n'aurait pas la même saveur sans le détail qui tue, la petite touche qui en jette. Il se trouvera ce jour-là dans le mode de transport : un hélico qui se poserait au milieu de la pelouse avec à son bord "el presidente". Selon lui seul moyen qu'on attente pas à ses jours. Lâcheté et mégalomanie, l'homme n'est de toute façon pas à un paradoxe près.

La descente aux enfers

Comme celui d'abandonner récemment le statut professionnel du RCS tout en déclarant vouloir équilibrer les comptes, qui accusent un passif de 4,4 millions d'euros, en vendant quatre joueurs. Petite omission, la perte du statut entraînera automatiquement la libération de tous les joueurs sous contrat, qui pourront alors rejoindre le club de leur choix sans contrepartie financière... En conflit larvé avec l'association, qui détient le numéro d'affiliation FFF et donc les droits pour engager le Racing en championnat, il a étudié la possibilité d'acheter un le numéro d'un club voisin pour se passer des services de la section amateur. Du grand n'importe quoi. « A chaque fois, il fait les choses à l'envers, sans se renseigner sur la légalité de ses actes », souligne Philippe Wolff. Hilali ne voit ainsi aucune ambiguïté dans le fait de réclamer une indemnité de départ pour Laurent Fournier vers Auxerre à la trêve, alors qu'il remettait en cause son maintien à chaque match. L'affaire se règlera finalement à l'amiable, demandant tout de même à Auxerre de faire preuve de mansuétude dans l'optique d'éventuels prêts de joueurs. Encore faudrait-il que ces potentielles futures recrues aient un club pour les accueillir. Sauvé in extremis de la relégation en CFA l'an passé, le RCS y semble condamné cette saison.

Hors de question de profiter une nouvelle fois de la générosité de la mairie, qui avait allongé à l'été 2010 2 millions d'euros pour racheter les bâtiments du centre de formation et ainsi boucler le budget. La municipalité consentait alors à sauver un monument en péril, « qui n'est pas seulement un club de foot mais une institution, souligne Philippe Wolff. Tout le monde a un avis sur le Racing, même ceux qui ne s'intéressent pas au foot ». Un avis, la mairie peut désormais en donner un sur les futurs propriétaires, la transaction du centre comprenant une clause avec un droit de regard. Mais ce bon Jafar s'évertue à éconduire tous les postulants un par un, voulant récupérer ses billes et estimant la valeur de son club à 10 millions d'euros. « Je veux bien me barrer mais j’ai mis sept millions d’euros », confiait-il le 10 juin dans les Dernières Nouvelles d'Alsace. Frédéric Siterlé, investisseur local installé à Paris, s'est ainsi vu éconduire quatre fois. La dernière le 21 juin, en ayant le sentiment « de (se) faire balader » après avoir proposé 1,6 million plus les dettes. Aucun repreneur n'a depuis sonner à la porte d'Hilali, qui suit l'évolution de la situation depuis Londres. Dans sa tour d'ivoire, loin du club qu'il a pris en otage et qu'il est le seul à pouvoir libérer. Une situation inédite et ubuesque « qui pourrait arriver dans d'autres clubs », estime Philippe Wolff, qui ne peut que regretter amèrement être « tombé sur le mauvais numéro ». Un sacré numéro de clown. Qui a fini de faire rire.

Hervé Brelay
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argueti
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Re: Jafar Hilali

Message par argueti »

DNA a écrit :« Des gens qui ont un projet sportif »

Jafar Hilali a confirmé hier avoir trouvé un accord de principe avec Sébastien Graeff.

– Vous sembliez soucieux ces derniers jours quant aux perspectives d’avenir du Racing. Comment s’est décantée la situation ?

– Mon souci premier était avant tout de sauver le club. Il me fallait travailler en coulisses avec des gens qui ont un projet sportif. J’ai toujours discuté, tout au long du processus, avec Jacky Kientz (ndlr : l’ancien président, de 1990 à 1992, est depuis septembre vice-président du conseil de surveillance). Il y avait eu l’offre de Frédéric “Kachkar” Sitterlé qui avait fini par éclipser toutes les autres (*). Mais il existait des pistes et celle menant à Sébastien Graeff était toujours ouverte. Je demandais simplement un projet sérieux, des bases concrètes avec des éléments chiffrés. La prochaine étape, c’est que cette nouvelle équipe prenne le relais.

– Avez-vous été inquiet au point de mener le Racing dans une impasse, vers le championnat de France amateur ?

– Après la rupture des négociations, intervenue il y a dix jours, il a fallu réactiver un autre processus. Jacky Kientz, en véritable amoureux du Racing, a joué les courroies de transmission. On est dans l’idée d’un accord, avec simplement quelques conditions suspensives. Il y a notamment la nécessité de conserver le statut pro. L’acheteur veut un club pro, alors que d’autres préféraient peut-être un club amateur.

« Je quitterai mes fonctions le 7 juillet »

Il y a encore deux ou trois chiffres que l’acheteur souhaite se voir communiquer. Mais il n’y aura aucun problème. À moins que les minoritaires usent de leur droit de préemption… Maintenant, il y a le courrier de la Direction Nationale de Contrôle de Gestion, concernant la relégation en CFA, qui est officiellement arrivé. Il s’agit de préparer l’appel, ce que je ferai en tant que responsable du Racing. Ensuite, je quitterai normalement mes fonctions le 7 juillet, lors d’une assemblée générale extraordinaire de la SASP.

– Quel sentiment domine alors que votre présence en Alsace s’écrit au passé ?

– J’attends que tout soit finalisé, je veux régler les derniers détails proprement. Cela va peut-être faire sourire, mais je me sens alsacien. J’aurai tout de même croisé les élus, les supporters, beaucoup de monde pendant ces mois et ils ne m’auront pas laissé insensibles. Je pense que ma présidence aura marqué l’histoire du club (rires). Plus sérieusement, je pense intimement que pour qu’un projet sportif réussisse à Strasbourg, comme l’a dit Arsène Wenger sur une télé récemment (Alsace 20, ndlr), il faut qu’il y ait un seul patron.

Propos recueillis par François Namur

(*) Jafar Hilali fait ici référence au candidat à la reprise de l’OM, en 2007, qui n’avait jamais concrétisé la promesse faite à Robert Louis-Dreyfus de racheter le club phocéen.
:shock: :lol:
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Re: Jafar Hilali

Message par urotsukidogi »

Bon allez Casse toi pov' con.
(Et vite STP), n'empêche, je croirais à son départ quand il sera très loin du RCS
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: Jafar Hilali

Message par télésupporteur »

son passage ne sera pas inutile, vu le coup de balai qui se prépare :idea:
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Re: Jafar Hilali

Message par Tenor »

:yes: indispensable :!:
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Re: Jafar Hilali

Message par argueti »

DNA a écrit :«Une tragédie où tout le monde perd»

Présent devant la DNCG, Jafar Hilali, le président du Racing qui entendait passer la main, a été surpris par la décision de l’instance nationale. Il ne voit plus que deux alternatives : l’appel auprès du Comité National Olympique du Sport Français (CNOSF) ou le dépôt de bilan.

– Comment percevez-vous la décision rendue par la DNCG hier ?

– La réponse a été fulgurante. Nous attendons encore sa versjion officielle. Mais l’audition a duré une heure. Et une heure après nous avions le verdict. Nous avons pu présenter des comptes équilibrés pour la saison 2010-2011 avec les abandons de comptes courants. Sébastien Graeff a évoqué la nécessité de reporter l’auscultation du budget 2011-2012, mais a présenté également une attestation bancaire qui garantit d’ores et déjà 2,5 millions pour la saison prochaine. La DNCG a vérifié les comptes passés. D’ailleurs, s’ils n’étaient pas à l’équilibre, nous aurions été relégués en CFA2.

– Dès lors, comment interprétez-vous la sévérité de cette décision ?

– Par rapport au document qui expliquait la cession du club, il manquait des signatures. Il y a la mienne, celle de Sébastien Graeff. Les repreneurs sont vraiment de bonne foi. Ensuite, en raison des tergiversations des minoritaires, on a perdu du temps. On a élaboré les papiers dans l’urgence. Ni la signature de Christophe Cornélie (ancien directeur général du Racing, ndlr), ni celle de Michel Jarry (nouveau président d’EuroRacing ndlr) n’apparaissent. Malgré les attestations qui assurent la continuité de la trésorerie, la DNCG n’a peut-être pas voulu prendre de risque. On travaille depuis plus d’une semaine à la cession du club et toutes les palabres de ces derniers jours, en provenance des minoritaires, ont été payées cash. Ceux qui rêvaient d’un dépôt de bilan doivent sabler le champagne...

– Quelles sont les solutions ?

– Il n’y en a qu’une et elle appartient à Sébastien Graeff : c’est un appel devant le CNOSF. L’été dernier, Bastia était dans le même cas et sera la saison prochaine en Ligue 2. Si Sébastien Graeff va dans ce sens, il faut aller très vite. Le juge consulaire risque de mettre le club en liquidation avec cette décision de la DNCG. Le tribunal de commerce a d’ailleurs pris contact aujourd’hui (hier) avec l’avocat du club pour savoir si la cession est actée ou s’il s’agit de prononcer le dépôt de bilan.

– Etes-vous vraiment confiant par rapport à cette éventuelle démarche devant le CNOSF ?

– Je suis sûr qu’avec des documents de cession officiels, en bonne et due forme, la DNCG n’aurait pas confirmé la relégation. Sébastien Graeff a été accueilli dans un énorme cirque de la part de ceux qui prétendent aimer le club. Les minoritaires doivent désormais se montrer clairs et ont pu prendre conscience des conséquences de leur comportement. Ce que vit le club est une tragédie où tout le monde perd. J’ai vraiment un goût amer. On avait trouvé un repreneur, un sauveur qui ne cesse d’être dézingué depuis son arrivée.

– Personnellement, vous pouvez perdre gros dans l’affaire…

– Je suis blasé et cela fait un moment que j’ai fait mon deuil de beaucoup d’argent. Je vois juste que ceux qui font les beaux au stade contribuent à couler le club. La DNCG a peut-être bien sanctionné un environnement local qui n’a toujours pas compris le fonctionnement d’un club. Comme l’a encore réaffirmé Arsène Wenger il y a quelques jours, un club de foot, c’est un patron que tout le monde doit soutenir.

Propos recueillis par François Namur
:pan:
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Pinon
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Re: Jafar Hilali

Message par Pinon »

Oui enfin pour une fois il a pas totalement tort ;)
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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