Jean-Pierre Papin
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DNA a écrit :Prophétie de la zizanie
Des premières prises de bec, au coeur de l'été, au divorce imminent, la vie entre Philippe Ginestet et Jean-Pierre Papin n'a jamais été un long fleuve tranquille. Retour sur les anicroches, petites et grandes, qui ont émaillé la saison.
AMIENS, LA MISE AU POINT. - Vendredi 4 août. Le Racing dispute la 2e journée de championnat à Amiens. Après avoir concédé le nul à la Meinau, contre Dijon (0-0), les hommes de Papin s'inclinent logiquement en Picardie (1-0). Pour un candidat autoproclamé à la remontée, ça commence mal.
Ginestet sollicite une explication de texte avec son entraîneur. Rien ne filtre, mais JPP promet dès le lendemain un « premier remaniement » de l'équipe. En fait, le président lui a fortement suggéré de modifier ses plans. Papin s'exécute. Les titularisations de Deroff dans le couloir gauche, de Kantari en tant que milieu récupérateur ou de De Géa au côté d'Abdessadki seront donc sans lendemain.
L'EPISODE JOHANSEN. - Jeudi 7 décembre. A la veille du derby à Metz, Pascal Johansen participe au dernier entraînement, celui de la « mise en place. » Revenu en forme, le Colmarien apprend de la bouche de Papin qu'il ne sera pas titulaire. Il traîne les pieds sur le terrain avant d'être exclu du groupe.
Après une nouvelle mise à l'écart contre Amiens, JPP fait savoir à son président que Johansen peut être placé sur la liste des transferts à l'orée du mercato hivernal. Cette fois, c'est Ginestet qui s'exécute, visiblement à contrecoeur. Au final, le dernier mot revient au joueur, qui campe sur ses positions et refuse les maigres avances (Metz, Grenoble, Guingamp) qui lui sont faites.
CRITIQUES PRESIDENTIELLES. - Vendredi 9 février. Dans les couloirs de la Meinau, le président Ginestet est remonté. Les Bleus viennent de livrer une prestation pitoyable contre la lanterne rouge tourangelle, même s'ils sont parvenus à arracher une victoire inespérée en toute fin de partie (2-1.) « Le foot est un jeu. Et il faut savoir produire du jeu. On doit montrer autre chose », lâche-t-il.
Cette critique présidentielle, qui deviendra un grief en fin de saison, va droit au coeur de JPP. Ce dernier s'attendait à plus de solidarité dans la difficulté. Il ne l'oubliera jamais.
DROLE DE SOIREE. - Vendredi 18 mai. La Meinau chavire. Ginestet et Papin, bras dessus, bras dessous, sont acclamés par la foule. Le Racing vient de battre Metz et valide son billet pour la Ligue 1.
Alors que l'euphorie gagne les vestiaires, Ginestet et Papin tiennent un discours paradoxalement équivoque. A la question de savoir s'il entraînera toujours les Bleus l'an prochain, Papin fournit cette réponse sibylline : « L'important, ce n'est pas les hommes, mais le club qui a retrouvé son rang. » Ginestet n'est pas plus formel, même s'il insiste sur le fait qu'il n'y a « jamais eu de problèmes » entre eux.
RÈGLEMENTS DE COMPTE. - Du lundi 21 au mercredi 23 mai. Avant même la fin de saison, Ginestet décide d'emmener toute la troupe à Ibiza pour un séjour de « décompression ». Au lieu de cela, c'est la crispation qui gagne. Aux dires de plusieurs joueurs, Papin se montre particulièrement incisif envers Ginestet. De son côté, le président est à l'écoute des doléances formulées par les « déçus » de Papin, plutôt nombreux sous le maillot bleu.
RENDEZ-VOUS MANQUES. - Jeudi 24 mai. A la veille du dernier - et anecdotique - match de la saison à Dijon, Papin entretient le mystère et brandit un « joker » quand il s'agit d'évoquer son avenir à Strasbourg.
Suivent alors deux entretiens entre le président et son entraîneur, censés déboucher sur une annonce officielle, puisque seuls des « points de détails » seraient encore à régler. Pourtant, après les « oraux » du samedi 26 mai, puis du lundi suivant, rien ne bouge. Pour la première fois, le nom de Jean-Marc Furlan circule dans les sphères du Racing, comme éventuel successeur de JPP. Personne n'infirme ni ne confirme.
Voilà qui est louche. Mais le président se veut rassurant : « On se revoit tranquillement, vendredi, autour d'une bière. »
L'ANNONCE. - Jeudi 31 mai. Un jour avant la date annoncée, Ginestet se présente devant la presse. Sans Papin, muet depuis une semaine, qui n'a pas désiré l'accompagner. De toute façon, il est parti à Roland Garros.
« Je tiens à dissiper tout suspense qui n'a pas lieu d'être, attaque le président. Jean-Pierre m'a convaincu de poursuivre la route ensemble. C'est un homme au grand coeur. » JPP sort même renforcé de cette situation, ses prérogatives étant élargies.
LE CLASH. - Vendredi 1er juin. A Paris, Papin dîne avec Francis Collado, directeur général de Lens, club en quête d'un remplaçant à Francis Gillot, démissionnaire. A Strasbourg, Ginestet voit rouge. Dimanche, Furlan aurait donné sa parole. Promis juré, ce sera lui qui mènera l'équipe en L 1.
LE VERDICT. - Hier soir. Plus de deux semaines après l'accession en Ligue 1, Strasbourg ne connaît toujours pas avec certitude l'identité de son entraîneur. Papin, à qui il reste encore un an de contrat, se mure dans son silence. Furlan est injoignable. Et le président Ginestet est engagé dans une course contre la montre. « On sera fixé en milieu de semaine », conclut-il.
Il serait temps.
Modifié en dernier par raphou96 le 5 juin 2007 7:32, modifié 2 fois.
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DNA a écrit :En attendant demain
La journée d'hier a alimenté, comme il se doit, le feuilleton à rebondissements de cette fin de printemps au Racing. Philippe Ginestet espérait ainsi s'entretenir une dernière fois avec celui qui est toujours son entraîneur, en l'occurrence Jean-Pierre Papin.
De Roland-Garros, celui-ci a hélas pris la direction d'Arcachon sans passer par la case « Meinau ». Qu'à cela ne tienne, le président n'est plus à un ou deux jours près. C'est donc « mercredi ou jeudi » que JPP, dont le nom circule toujours à Lens, devrait rentrer à Strasbourg.
Il sera alors question d'argent. De gros sous, même, puisque Papin peut espérer « monnayer » sa deuxième et dernière année de contrat - et celle de son adjoint - aux alentours de 500 000€ (soit 1M€ pour le club, charges comprises). Autant dire qu'un arrangement à l'amiable est vivement souhaité côté alsacien.
En attendant, Jean-Marc Furlan reste tapi dans l'ombre. L'ex-entraîneur de Troyes aurait donné sa parole à Ginestet. Pas sûr, cependant, que celle-ci résiste indéfiniment aux chants des sirènes venus d'Aquitaine, puisque Bordeaux est sur le point de se séparer de Ricardo. Mais à chaque jour suffit sa peine...
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DNA a écrit :Qui perd gagne ?
Après les flonflons, le feu d'artifice et les festivités de l'ascension en Ligue 1 au soir du derby contre Metz, la Meinau est depuis trois semaines rattrapée par son sulfureux passé de « Marseille de l'Est ».
A l'heure où les autres clubs échafaudent déjà la saison 2007-2008, le Racing perd son temps et son énergie à solder les comptes entre Jean-Pierre Papin et Philippe Ginestet.
Un « Je t'aime, moi non plus », qui indépendamment de bien faire marrer le microcosme du football, divise puis irrite une grande partie des supporters alsaciens dont l'enthousiasme a inévitablement été douché, alors que la campagne d'abonnement pour la Ligue 1 vient d'être lancée. Un fâcheux retard à l'allumage.
A DES ANNEES LUMIÈRE DE L'EFFET D'ANNONCE
Il faut désormais espérer que ce duel à fleuret moucheté entre un entraîneur plus médiatique que ses joueurs et un président qui aura beaucoup appris sur la gestion humaine ne dépasse pas le statut d'un épiphénomène. Que ce soit auprès du public, des sponsors en place, des investisseurs à venir, mais aussi des joueurs déjà contactés et que ce drôle de pas de danse Papin-Ginestet pourraient inciter à faire marche-arrière.
Aujourd'hui, le président du club strasbourgeois devrait annoncer l'intronisation de Jean-Marc Furlan dont le contrat n'a pas été reconduit à Troyes relégué en L2. A des années lumière de l'effet d'annonce qui avait entouré la venue de JPP, mais peut-être plus proche de la réalité et de la mentalité strasbourgeoise.
JMF est décrit comme un « meneur humaniste » porté sur l'offensive et « prêt à mourir pour ses idées ». Posera-t-il la première pierre d'un Racing que l'on voudrait tous bâti et surtout taillé pour durer en L1 qui pourtant rimait bien avec Papin ?
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Ils ne parlent plus de JPPTransfert: discussions avec Guy Roux et Didier Deschamps pour le RC Lens
Le président du RC Lens (L1), Gervais Martel, a rencontré lundi à Paris Guy Roux et Didier Deschamps, dans le but de pourvoir au remplacement de Francis Gillot démissionnaire, a-t-on appris dans l'entourage du club artésien.
"Rien n'est figé. La nuit pourra être longue", a déclaré peu avant 22h00 à un correspondant de l'AFP le directeur général du RC Lens, Francis Collado, alors que des informations de presse faisaient état dans la soirée de la signature imminente de Guy Roux.
"Guy Roux est également en contact avec Monaco et Bordeaux", a néanmoins précisé M. Collado.
Gérard Bourgoin, vice-président de l'AJ Auxerre (L1), avait indiqué plus tôt dans la journée qu'il pensait "que Lens" correspondait "mieux à l'idée que se fait Guy Roux du coaching".
"Il y a les rumeurs Bordeaux et Lens, a expliqué Bourgoin. Je connais bien Guy. Je pense que Lens correspond mieux à l'idée que se fait Guy Roux du coaching. En plus c'est un grand club. Et il a la santé pour y aller."
Désireux de "reprendre un club pour la saison prochaine", Didier Deschamps est également fortement pressenti pour prendre les rênes du club nordiste.
"J'ai la chance d'être sollicité (...) Mon souhait c'est de reprendre un club pour la saison prochaine. Si j'accepte de rencontrer un président, c'est que ça m'intéresse", avait affirmé lundi l'entraîneur démissionnaire de la Juventus Turin.
Francis Gillot, 47 ans, a présenté le 28 mai sa démission, victime de la déception engendrée par une fin de saison catastrophique qui a empêché le club de participer à la Ligue des champions.

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