[Départ] Ali Mathlouthi

[Its_me]

Le dernier match où je l'ai vu jouer, il ratait quasiment tout mais tu sentais que c'était plus un problème mental ou un problème de compétences.. Parfois il arrivait à  déborder facilement mais après perdait la balle bêtement.

[the crow]

il a signé à  Arles...c'est un pret
http://www.acarles.fr/

[Stan]

Cool, un poids de moins.

[silex57]

Dommage que ça ne soit qu'un prêt mais c'est déjà  ça de pris !

[argueti]

Mathlouthi vers Arles

Ali Mathlouthi (22 ans), l'attaquant du Racing prêté cette saison en Espagne, a donné son accord de principe pour être prêté pour la saison 2009-2010 à  Arles. Le Racing et Arles ont trouvé un accord mais celui-ci reste suspendu à  une décision de la DNCG. Arles, en provenance du National, n'a pour l'instant pas obtenu le droit d'évoluer en L2 pour des raisons budgétaires. Le prêt de Mathlouthi ne sera effectif que si le club des Bouches-du-Rhône accède finalement en L2.

[argueti]

L'imbroglio Mathlouthi

Le site de l'AC Arles-Avignon, promu en L 2 pour l'instant recalé par la DNCG et dont l'appel sera examiné mercredi, n'en fait pas mystère. Une photo d'Ali Mathlouthi, le jeune attaquant strasbourgeois, y est affichée avec cette légende : « Sous contrat avec le RC Strasbourg jusqu'en 2011, Ali Mathlouthi a été prêté à  l'AC Arles-Avignon.» Le Franco-Tunisien est arrivé mercredi à  Arles et s'entraîne déjà  avec ses partenaires. Une situation qui pose clairement problème, selon le directeur général strasbourgeois Jean-Luc Herzog. « Il y a un accord entre Arles, Strasbourg et le joueur, mais cet accord ne sera validé auprès de la Ligue que si la DNCG donne son feu vert à  l'accession d'Arles. En attendant, le joueur est toujours sous contrat avec Strasbourg et, donc, en vacances jusqu'à  lundi. S'il s'entraîne avec Arles, il le fait sans assurance et sous sa responsabilité. »

[argueti]

Mathlouthi à  Arles : c'est fait

La DNCG, qui, en première instance, avait refusé l'accession de l'AC Arles-Avignon en L 2, a validé hier sa promotion. Le dernier obstacle au prêt de l'attaquant strasbourgeois Ali Mathlouthi (sous contrat jusqu'en 2011 en Alsace) à  l'ACAA est donc levé.

[argueti]

« J’ai un bon de sortie »

Laissé-pour-compte au RCS depuis trois ans, prié de trouver un club voici un mois alors qu’il lui reste un an de contrat, Ali Mathlouthi, auteur d’un bon début de saison, veut désormais rejoindre Reims, promu en Ligue 2, qui a fait de lui sa priorité. Il attend que les dirigeants strasbourgeois respectent la parole qu’ils lui avaient donnée à son retour fin juin.

Ali Mathlouthi a vécu un vendredi difficile. Sollicité par Reims, promu en L 2 qui l’a supervisé contre Evian-Thonon-Gaillard en Coupe de la Ligue et face à Cannes (il a marqué les deux fois et distillé une passe décisive), l’attaquant du RCS a découvert sur le net, dans « L’Alsace » du matin, que le président Jean-Claude Plessis refusait de le laisser partir. Aligné en pointe le soir à Guingamp, il a été sevré de ballons exploitables, ce qui n’a pas empêché son partenaire Milovan Sikimic de lui rendre hommage. « Il s’est retrouvé trop seul devant, mais s’est battu comme un chien. Je lui tire mon chapeau. » Hier matin, dans le train du retour qui ramenait les Bleus en Alsace après leur nul vierge à Roudourou, le joueur formé au RCS était toujours aussi décidé à rejoindre le promu champenois, conforté par la conversation qu’il venait d’avoir au wagon-restaurant avec son coach Laurent Fournier. Posément, mais fermement, il a exposé son envie de changer d’air. Ses raisons aussi.

Ali, Reims souhaite vous enrôler (« L’Alsace » de vendredi). Avez-vous eu ses dirigeants au téléphone ?

J’ai eu le coach, Hubert Fournier, il y a deux jours. Il m’a dit qu’il comptait sur moi, qu’il voulait que je vienne pour jouer à mon poste préféré : devant. C’est un challenge intéressant. Je suis résolu à m’en aller.

Même si Laurent Fournier vous fait confiance à Strasbourg…

Partir m’embêterait pour lui. Quand je suis revenu de mon prêt à Arles-Avignon, il avait une mauvaise opinion de moi. Il avait eu des échos selon lesquels je foutais la m…, je n’apportais rien et j’étais un mauvais joueur. Mais il a changé d’avis. Je ne sais pas ce qu’un entraîneur comme lui fait en National. Il mérite mieux.

Reims, « un projet sur la durée »

Il dit que votre comportement l’a conduit à réviser son jugement…

À un moment donné, je me suis dit que si je devais rester, je devais prouver aux dirigeants que malgré tout ce qui s’était dit sur moi, ils s’étaient trompés. Je voulais montrer à tout le monde ce dont j’étais capable.

Pourquoi vouloir partir absolument ?

Que peut me proposer Strasbourg ? Une prolongation optionnelle d’un an, liée à une remontée aléatoire ? Avec Reims, tout n’est pas encore calé. Mais le club est d’accord pour m’offrir deux ans plus un en option ou peut-être même trois. Je dois avoir le directeur général rémois dans la journée à ce sujet (1). Sans parler du challenge sportif en L 2 qui est évidemment ma priorité. Au Racing, je n’ai pas de doutes sur la qualité de l’équipe, même si elle est encore jeune. Mais j’ai trop subi ici. Depuis le départ de Jean-Pierre Papin en 2007, le club n’a plus voulu de moi (2). L’an passé, un dirigeant a même dit au directeur général d’Arles-Avignon : « Jouez avec Mathlouthi. Comme ça, vous serez à dix. » Le DG arlésien est venu me le répéter. Seul JPP m’a fait confiance. D’ailleurs, quand il a failli revenir à Strasbourg en décembre, il m’a appelé pour que je revienne avec lui.

Votre détermination est-elle liée au fait qu’on vous a de nouveau indiqué la porte de sortie cet été ?

Bien sûr. On m’a demandé de trouver un club au plus vite. Les dirigeants m’ont donné un bon de sortie, en m’assurant qu’ils me libéreraient gracieusement de ma dernière année. Eux-mêmes ont fait savoir partout en France que j’étais libre. J’apprends aujourd’hui qu’ils réclament 300 000 euros. Il y a encore deux semaines, c’est tout juste s’ils n’auraient pas donné de l’argent pour que je m’en aille. Je n’attends qu’une chose : qu’ils comprennent la situation, n’oublient pas tout ce qui s’est passé avant et respectent leur parole. L’an passé, j’ai participé à la montée en L 1 avec Arles-Avignon (3). Je n’étais pas à Strasbourg. Et on m’obligerait à rester en National alors qu’on prie les « fautifs » de la relégation de s’en aller ? Ce ne serait pas logique. À Reims, on me propose ce que je recherche : un projet sur la durée. Depuis trois ans, j’ai été trimballé à droite et à gauche. J’en ai assez. J’ai envie de me poser. Malgré le passé difficile, j’ai confiance en mes dirigeants. Laurent Fournier vient d’ailleurs de me dire qu’il ne se s’opposerait pas à mon départ. Le Racing a besoin de libérer de la masse salariale pour qualifier les joueurs dont les contrats n’ont pas été homologués. Mon départ peut l’y aider. J’espère que tout ira bien.

Recueilli par Stéphane Godin

(1) Ali Mathlouthi s’est effectivement entretenu hier après-midi avec Olivier Létang. Ce dernier lui transmettra une proposition ce lundi. Ce même jour, l’attaquant s’entretiendra avec les dirigeants du RCS. (2) Il a été prêté successivement à Châteauroux, au Racing Ferrol et à Arles-Avignon. (3) 22 matches, mais seulement six titularisations et 692 minutes de jeu, 1 but.

N'empeche que si il part on n'a plus personne pour courir devant

[argueti]

Mathlouti n’est pas libre

Si Laurent Fournier indique qu’il ne s’opposera pas au départ d’Ali Mathlouthi, Jean-Claude Plessis se refuse à libérer gracieusement l’attaquant, sous contrat jusqu’en 2011. Mais Reims, qui le convoite, ne veut pas payer.

Même s’il n’a pas prise sur tous les dossiers, notamment sur les neuf licenciements dont le club vient d’entamer la procédure, le président du Racing, Jean-Claude Plessis, ne transige pas sur certains. Ainsi, sur le cas d’Ali Mathlouthi, convoité par Reims (nos éditions de vendredi et dimanche), le patron du RCS n’entend-il pas lâcher de lest.

Malgré l’insistance du jeune attaquant (23 ans) qui demande à être libéré de sa dernière année sans contrepartie financière, il reste ferme. « C’est vrai, nous lui avons demandé de trouver un club à son retour de prêt à Arles-Avignon, parce qu’il est revenu précédé d’une réputation pas très belle, peut-être d’ailleurs parce que son état d’esprit n’a pas toujours été irréprochable. Mais dans l’intervalle, les données ont changé. Ali dit avoir eu l’entraîneur rémois Hubert Fournier au téléphone, mais Reims ne nous a pas appelés. Dans quel monde vit-on ? Que Reims me joigne et fasse une offre. Nous verrons si nous l’acceptons ou pas. Mais que ses dirigeants sachent que s’ils veulent Mathlouthi, ils paieront une indemnité de transfert. Il y a un mois, ce n’aurait peut-être pas été le cas. Mais les choses évoluent. Nous pensions bien vendre certains joueurs 2 millions et nous nous apprêtons à les céder pour 540000 euros (Ndlr : Mamadou Bah à Blackpool). Ali n’a pas de bon de sortie. »

Au passage, Plessis dément réclamer 300000 euros, montant évoqué par l’attaquant dans « L’Alsace » d’hier. « Nous n’en avons même pas discuté, puisque Reims ne nous a pas contactés », s’agace-t-il, « Mais le club champenois devra payer. C’est une question de principe. Et ce n’est pas Mathlouthi qui décidera. »

Ni Tafer, ni Bakambu

Laurent Fournier, lui, se montre moins inflexible. Si l’entraîneur strasbourgeois estime que le transfert de son meilleur buteur (2 buts) à Reims occasionnerait un préjudice sportif, il ne s’y opposera pas. « Je n’ai pas les moyens de le retenir contre son gré. Je pars du principe que personne n’est irremplaçable. Je ne me suis pas battu pour conserver Mamadou Bah qui souhaitait partir. Pourtant, comme Ali, je le considère comme un bon joueur. Soyons clairs : ce n’est pas le club qui a changé d’avis à son sujet. C’est Ali qui, par son comportement, a bouleversé la donne. Il a été bon à l’entraînement. Il sort de trois belles semaines. Il a adopté une nouvelle attitude, s’est montré pro, a perdu du poids et été bon. Nous ne sommes pas si fous : si le mec est performant, nous le faisons jouer. C’est ce qui s’est passé. Maintenant, comment le retenir si un club de L2 lui offre trois ans ? »

A condition que Reims en paie le prix, Mathlouthi rejoindra donc la Champagne. Même Plessis en accepte l’augure. « Je ne veux pas qu’un joueur, par son comportement, nuise à l’esprit de groupe. Mais encore faut-il trouver son remplaçant. Nous avons réactivé certaines pistes. » Le Lyonnais Yannis Tafer vient cependant de refuser un prêt au RCS. Quant à Sochaux, il n’a pas souhaité lâcher Cédric Bakambu.

Sauf à trouver rapidement la perle rare, le départ de Mathlouthi paraît ainsi d’autant moins acquis que le président rémois Jean-Pierre Caillot, qui a confirmé hier un accord avec l’attaquant strasbourgeois, refuse catégoriquement de débourser le moindre centime en indemnité de transfert. Le feuilleton ne fait sans doute que commencer.

S.G.

[Maneo]

Moi je pense que Plessis a raison, si Reims le veut qu'ils payent. La situation a changé !