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Depuis mardi, Ehret, Chapuis, Fernandez et les autres évincés du déplacement à Bordeaux ont, après cinq jours en réserve, retrouvé le groupe pro du Racing.
Fabrice Ehret et Cyril Chapuis ont préféré se taire. Ecartés la semaine dernière avant le déplacement du Racing à Bordeaux, comme Vincent Fernandez, les deux joueurs se sont murés dans le mutisme. Le gardien, lui, ne s'est pas dérobé. Comme il l'avait indiqué dimanche après la victoire de la réserve face à la Chapelle Saint-Luc en CFA (3-1), V. Fernandez, à créditer du reste d'une solide prestation, a sollicité auprès d'Antoine Kombouaré des éclaircissements. C'était mardi soir. Quelques instants plus tôt, l'entraîneur strasbourgeois avait indiqué qu'il ne refuserait pas de fournir, à ceux qui en feraient la demande, des explications sur leur mise à l'écart dès l'autre mercredi, avant le départ en stage au Cap-Ferret. « Si, quand j'ai tranché, j'avais dû m'expliquer devant Fernandez, Ehret et Chapuis, j'aurais aussi dû le faire avec Dorsin, Arrache ou Fahmi qui sont pros eux aussi. J'ai fait des choix sans états d'âme, c'est tout. Je ne suis pas là pour faire du copinage. Ici, ce n'est pas un club de vacances. Ça faisait des semaines que je prévenais du danger. Pendant longtemps, avec les blessures, je n'ai pas eu le choix. Aujourd'hui, je retrouve un groupe étoffé pour faire jouer la concurrence et je suis heureux d'avoir autant de joueurs sur pied pour les piquer au vif. J'ai pris pour Bordeaux ceux que je sentais les plus concernés et je leur ai demandé de me rendre sur le terrain la confiance que je leur donnais. J'ai perçu une réaction à Chaban-Delmas. Mais rien n'est acquis pour eux, tout comme la porte n'est pas fermée à ceux qui n'ont pas joué. Pour avoir moi-même été sorti du groupe lorsque je jouais à Nantes, je sais ce qu'une éviction provisoire signifie. » Depuis mardi, les « bannis » de la semaine passée ont donc retrouvé leurs coéquipiers. Et fidèle à ses intentions, Vincent Fernandez a passé 10 minutes dans le bureau du coach sitôt l'entraînement terminé. « J'ai été très surpris d'être ainsi écarté », déclarait-il juste avant l'entrevue, « C'est toujours dur, surtout quand, comme moi, on essaie de faire son boulot proprement, professionnellement. J'ai même joué à un moment donné alors que j'avais mal au genou, en faisant passer mon intérêt personnel après le collectif. »
“ Je ne suis pas là pour polémiquerâ€
Dimanche, dans une Meinau « remplie » d'une maigre centaine de spectateurs, Vincent Fernandez a encore fait le métier en CFA : « J'ai essayé de faire abstraction de tout ce qui avait pu être sous-entendu sur les raisons de mon éviction. Je me suis concentré pour jouer. Durant la semaine au centre de formation, à l'entraînement ou juste avant le match, je me suis préparé comme avec les pros, exactement. » Professionnel ? Voilà l'image que tient absolument à garder le portier n°2 du Racing. D'où son explication d'homme à homme avec Kombouaré. « Je voulais savoir si mon état d'esprit et mon professionnalisme étaient mis en cause. Je ne dévoilerai pas la teneur de notre entretien, mais j'en suis sorti rassuré. Après, le coach fait des choix et je les respecte. Il a pris une décision avant Bordeaux, je l'accepte. Je ne suis pas là pour polémiquer. » À l'heure où le Racing joue son maintien, la polémique serait d'ailleurs inopportune. D'autant qu'à travers ces évictions temporaires, l'entraîneur strasbourgeois délivre un message fort et clair : faire comprendre à ses joueurs, exclus ou élus, que tous sont membres d'équipage d'un même bateau, y compris ceux qui, comme Fernandez, Ehret ou Chapuis, quitteront le navire en juin, et que tous doivent tout faire pour éviter le naufrage d'une galère de fin de saison. Pour arriver à bon port le 23 mai, au soir de la 38e et dernière journée de Ligue 1.
Trois jours au vert
Convaincu des vertus des stages en comité certain après l'expérience de la semaine passée à Lège Cap-Ferret couronnée de succès – ou presque – à Bordeaux (1-1), l'entraîneur du Racing Antoine Kombouaré a décidé d'emmener sa troupe au vert dès demain matin. Les Strasbourgeois s'isoleront dans un hôtel d'Illkirch et se contenteront d'un footing vendredi matin. L'entraînement de samedi se déroulera dès 9 h 30 à huis clos au stade Muller.
Mphela à l'arrêt. Après avoir effectué de brefs débuts en Ligue 1 samedi à Bordeaux, puis joué le lendemain en CFA contre La Chapelle Saint-Luc, le jeune Sud-Africain Abel Mphela a été arrêté pour 48 h en raison d'une douleur à la cuisse. L'international gabonais Eric Mouloungui s'est contenté hier d'un footing pour ménager une cheville douloureuse. Aucune inquiétude pour lui avant la réception de l'OL. Après Dorsin, Arrache, Ehret, Chapuis et Fernandez, Le Pen et Fahmi, qui s'étaient entretenus mardi, ont retrouvé le groupe.
5 euros pour les jeunes. Les moins de 16 ans bénéficieront ce dimanche pour la venue de Lyon d'un tarif préférentiel de 5 euros valable dans toutes les tribunes. Les billets sont en vente dans les points habituels, notamment les Super U d'Alsace et à la billetterie de la Meinau de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30. La billetterie pour Racing-Lyon. La location sera ouverte pendant le week-end de Pâques aux horaires suivants : vendredi de 10 à 12 h et 14 à 16 h à la billetterie du stade de la Meinau ; samedi de 10 à 12 h et 14 à 17 h à la billetterie du stade de la Meinau ; dimanche à partir de 10 h jusqu'à l'ouverture des caisses. Deux guichets seront ouverts à l'entrée du stade. Avec le kop à Lille. Le kop « Ciel et Blanc » organise un déplacement à l'occasion du match Lille — Racing du samedi 24 avril. Le départ est fixé à midi devant le Stade de la Meinau. Le prix sera fonction du nombre d'inscrits, au maximum de 40 €. Inscriptions dimanche au plus tard avant le match Racing — Lyon en quart de virage nord-ouest ou au 06.71.62.90.86.Hormis Niang, on est au complet
pourvu que ca dure... 
