Frédéric Sitterlé

[argueti]

Pour le moment, sauf erreur, tout est payé et perçu par l'association : de la billetterie, aux salaires, en passant par la pub ou le cout des déplacements, ...

Reste toujours la question sans réponse : qui sont les satellites qui gravitent autour de l'assoc et qui en ont bien profité ...

[argueti]

[urotsukidogi]

SLURP, voici bien le bruit de la langue du journaliste sur les bottes de Sitterlé. Franchement il ne l'a pas poussé bien loin.
Sinon de cette interview y'a quand même des choses intéressantes:
- Je veux que l'assoce gère le pognon que moi je mets, mais je n'en ai pas mis... mouais
- La convention sortie dans la presse c'est n'importe quoi et l'assoce en gros va avoir une marque que j'ai payé à sa disposition pleine et entière gratuitement, sauf que ce qui est sortit est bel et bien le projet que j'ai soumis et que donc cette rémunération j'y ai bel et bien pensé. il faudra donc bien regarder la version qui sera signée parce que ça apparaitra sous une autre forme
- J'avais promis d'injecter et en retour j'aurai reçu des sous publics, là je n'injecterai que quand l'assoce aura signé. Donc j'ai pas concrètement respecté cet engagement aujourd'hui
- y'a pas besoin de sous, donc je n'en mets pas. Logique
- Le déficit est réduit de moitié par ma gestion. Super si c'est vrai, mais qui a évalué le déficit au début? et de combien sera-t-il réellement à la fin
- J'ai déjeuné avec jafar pour avoir des réponses que seul lui pouvait donner. A mon avis si tu veux savoir la vérité c'est les docs de Jafar que tu veux et que tu n'as surement pas eu au déjeuner sauf à avoir eu des contacts avant le dit déjeuner
- Les médias me font passer de gentil à méchant et je n'ai pas changé. Je reste convaincu qu'il n'a pas changé, il a du faire chier du monde pour que les médias changent de position, reste que si sa nature n'a pas changée, elle reste à déterminer.
- Les joueurs sont formidables. C'est pas franchement ce qu'ils ressentent visiblement, la gestion sportive elle laisse à désirer

En conclusion si il ne m'a pas convaincu de son côté 0 avantage pour moi ou ma société, je reste persuadé que le camp adverse n'est pas non plus tout blanc et n'a d'autres intérêts que ceux du club

[argueti]

Voila THE interview !

[supppourtjs]

Si ce qu'il dit est THE vérité, dehors les romano et laisser le bosser!!!

[Bou]

[argueti]

Une clause bientôt close ?

Après avoir renoncé à son contrat de marque, Frédéric Sitterlé devra sans doute abandonner l’idée, non conforme à la loi, d’imposer à l’association amateur de lourdes pénalités financières si elle refuse unilatéralement en 2017 de reconduire la future convention de gestion avec la SASP (1).

Frédéric Sitterlé a-t-il été « touché par la grâce », comme le suggérait lundi au conseil municipal l’élu UMP Robert Grossmann après avoir été informé, comme toute l’assemblée, que l’homme d’affaires haut-rhinois avait abandonné son projet de contrat de marque ? Et ceux avec qui il bataillait ferme sur le dossier le seront-ils aussi pour ramener une certaine forme de paix sociale au Racing ?

Peut-être, même si l’adjoint aux finances de Strasbourg, Alain Fontanel, avouait avant-hier que cette avancée - la réintégration de la marque dans la future SASP qui permet son usage gratuit par l’association - « ne suffit pas à dire que tout est rose dans le meilleur des mondes » Au moins cette reculade de l’homme d’affaires haut-rhinois, un peu aidée par une municipalité regroupée comme jamais derrière une même bannière (majorité comme opposition), a-t-elle éliminé une pierre d’achoppement importante. Il en reste néanmoins quelques-unes à enterrer avant que le club ne soit définitivement pacifié. À supposer qu’il le soit un jour tant il paraît peu probable que les récents déchirements ne laissent pas de traces indélébiles.

Lundi, Frédéric Sitterlé a donc dû tirer un trait sur un montage qui lui permettait de sécuriser son investissement par une rente annuelle pour sa holding, Blodelsheim Media Venture, propriétaire de la marque depuis son rachat au tribunal le 22 août. Un investissement toujours nul à ce jour, sur lequel la municipalité lui a demandé des engagements fermes et des garanties bancaires. Exit la licence de marque qui garantissait à BMV de récupérer tout ou partie de sa mise, même et surtout après avoir cédé la majorité de la SASP.

Une valorisation aléatoire

Reste désormais à rédiger la convention de gestion entre cette SASP et l’association pour les cinq prochaines saisons (2012-2017). Dans le projet de Frédéric Sitterlé figure une clause en contradiction avec le Code du Sport. Elle prévoit que l’association devra verser à la SASP une indemnité indexée sur le niveau de l’équipe première si elle refuse unilatéralement de la reconduire en 2017 (2). À la lumière des événements de lundi sur la marque, on voit mal comment l’homme fort du RCS pourrait ne pas se heurter aux mêmes obstacles législatifs, puisque l’article R-122 8 « proscrit toute reconduction tacite » et suggère ainsi que les pénalités sont abusives.

Le chef d’entreprise perdra alors un 2 e moyen de récupérer ses billes. Comment dès lors pourra-t-il sécuriser son investissement, alors que Mc Cormack, Philippe Ginestet, Dominique Pignatelli, Robert Lohr et Jafar Hilali, tous précédents actionnaires majoritaires ou minoritaires, ont englouti à titre personnel respectivement 30, 4,3, 1,5, 2,6 et 6,5 millions d’euros ? De la réponse à cette question dépend assurément l’avenir du RCS.

F. Sitterlé a toujours déclaré ne pas vouloir perdre d’argent. Son montage inédit sur la location de marque ayant été retoqué par les mondes sportif et politique, il est peut-être en train de se rendre compte que comme ses prédécesseurs, il risque fort d’investir à fonds perdus, même s’il pourra toujours valoriser la marque et le club à la revente. L’histoire récente a cependant montré combien cette valorisation était aléatoire.

(1) Société anonyme sportive professionnelle.
(2) « L’Alsace » du 13 janvier 2012 : 1 million en CFA, 2 en National, 5 en Ligue 2 et 10 en Ligue 1. Ces montants s’entendent a minima.

S.G.

[argueti]

Je voulais vous remercier tous pour vos nombreux messages de soutien ici et ailleurs. Face aux attaques, il n'y a pas un jour sans que je me pose la question de savoir s'il faut que j'arrête ou que je persévère dans cette entreprise de reconstruction du Racing. Avec la volonté sincère de bien faire les choses. Mais je suis un obstiné. Et je trouve la foi dans vos encouragements. A Strasbourg, plus qu'ailleurs, les supporters jouent leur rôle de garants des valeurs du Club. Plus qu'ailleurs beaucoup ont fait et doivent continuer à faire cet effort de réflexion qui permet de comprendre la complexité de la situation, au delà des parutions presses parfois incomplètes (aujourd'hui encore dans le journal l'Alsace par exemple, ce qui est écrit est faux - et ce n'est pas faute de le leur dire : on me répond qu'il n'y a pas assez de place pour publier un droit de réponse) ou des joutes politiques qui masquent le fond du débat. Peu importe : je lis aussi ce qui s'écrit ici ou là dans les forums et sur les réseaux sociaux. Les supporters ne sont pas dupes. Que ce soit à charge ou à décharge (j'ai certainement aussi des torts et je les reconnais humblement. j'ai systématiquement à coeur d'améliorer ce qui peut l'être) les réflexions sont approfondies, souvent faisant preuve d'une vraie intelligence. Et construites dans l'intérêt du Club. Il faut que ce débat continue.

On me reproche de m'exprimer sur Facebook. J'assume ce mode de communication qui me semble être la voie d'expression la plus directe pour m'adresser aux seuls devant qui j'ai à rendre des comptes : les supporters. (j'accepte toutes les demandes de contact et je ne censure aucun message - sauf un message d'insultes un jour- pour que le débat soit très libre. Dans l'intérêt du Racing qui a besoin de transparence et d'objectivité s'il veut éviter la mort. J'ai moi aussi besoin de signes pour me guider, me corriger lorsque c'est nécessaire, et surtout me rassurer sur la volonté de tout un peuple de sauver le Racing. Pour Strasbourg. Pour l'Alsace. Pour les supporters. Allez Racing !

[Stan]

Quelqu'un peut me faire un résumé en 5-6 lignes du problème avec Sitterlé ?

J'ai rien suivi.

[argueti]

Sitterlé confirme par écrit

Après son entrevue de lundi matin avec le maire de Strasbourg Roland Ries, Frédéric Sitterlé a confirmé hier par écrit ce qui avait été annoncé le soir même en conseil municipal : propriétaire de la marque Racing depuis son rachat le 22 août auprès du tribunal de grande instance de Strasbourg, l’homme d’affaires haut-rhinois, qui a renoncé il y a trois jours à son projet de contrat de marque entre sa holding « Blodelsheim Media Venture » et l’association amateur RCS, va l’intégrer dans la future SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle) qu’il contrôlera dès son lancement le 1 er juillet prochain. Il conserve évidemment la jouissance de son actif majeur, mais l’association bénéficiera d’un usage gracieux.