Frédéric Sitterlé

[lunada]

Je suis entièrement d'accord avec toi.

[lunada]

Une analyse de mediasoc sur racingstub.com :

Allez, essayons de voir les griefs de chaque partie et leurs motivations !

Frédéric Sitterlé, propriétaire de la marque et "mécène" du club.
Motivations :
- que l'organisation soit fonctionnelle et que l'équipe 1 joue
- créer une SASP pour pouvoir dépasser le plafond de budget légal et investir
- être sûr de ne pas être doublé (sécuriser l'investissement)
- réduire les déficits (optimiser l'investissement)
- transmettre tout ou partie de la future SASP à d'autres actionnaires / investisseurs...

Griefs :
- posséder la marque Racing Club de Strasbourg
- ne pas avoir investi à la hauteur des attentes (et donc de donner un poids démesuré aux subventions...)
- supposé projet de location payante de la marque qui irait contre le Code du Sport
- avoir donné - sous sa présidence temporaire de l'association - des honoraires à des membres de son équipe présentés comme bénévoles

Contre-griefs :
- la location de la marque est actuellement gratuite
- réduire un déficit prévisionnel de plus d'un million d'euros en coupant dans les dépenses inutiles et en renégociant des contrats, c'est bien mieux que d'investir plus d'un million à perte
- les juridictions pourront se prononcer dès que la convention sera dans leurs mains, on verra si c'est illégal ou non ; en attendant si redevance de la marque il y a, c'est une opération blanche (la convention existera alors, Sitterlé financera la SASP, qui financera l'association qui aura la location de la marque à Sitterlé ; Sitterlé récupère une partie de ce qu'il aura mis au début).
- de retour à la présidence, rien n'empêche Spielmann d'arrêter la rémunération de ces gens

Patrick Spielmann, Président de l'Association
Motivations :
- que toutes les équipes des différentes catégories jouent
- que le centre de formation soit attractif pour les jeunes de la région et d'ailleurs
- créer un contre-pouvoir contre une SASP qui perdrait le nord

Griefs :
- être sorti du bois seulement l'année passée
- ne pas avoir fait un vrai combat contre Jafar Hilali
- ne jamais communiquer directement et ne rien proposer
- être un président fantoche

Contre-griefs :
- l'association n'est connue que des initiés, elle n'a jamais eu vraiment d'identité propre
- l'association n'avait comme seul moyen de résister, sa signature sur le compte bancaire...

Souvenez vous que la première dissension entre les deux parties tiennent de l'engagement du club en CFA2 avant même que la Fédération Française de Football ne prenne une quelconque décision, la veille du match amical estival à Haguenau. Sitterlé, doublé par la décision de Spielmann, ne pouvait qu'acquiescer.

Il est clair que l'Association, probablement dans un nouvel élan de se voir enfin dans la lumière et aux commandes du club, souhaiterait avoir du poids face à un dirigeant-mécène. Je dirais même plus : le rêve de l'association est de voir un financeur mettre de l'argent, combler les déficits et qu'il n'ait pas de voix au chapitre.

De l'autre côté, Sitterlé veut déminer le terrain avant de mettre une grosse somme d'argent et comme il le dit lui-même "être sûr d'être le président-financeur une fois la SASP créée".

Sans convention entre l'Association et la future SASP Racing Club de Strasbourg, on se retrouve en face d'un paradoxe :
- entre ceux qui veulent gouverner avec l'argent d'un pigeon
- et ceux qui gouvernent sans avoir mis de l'argent.

Et tu en penses quoi " argueti " ?Pour ma part l'analyse est sérieuse et argumentée mais la conclusion qu'il en retire n'est absolument pas adaptée à la réalité.

[fan_racing]

A titre personnel, j'aurais intégré le paragraphe sur la décision de Spielmann de reprendre en CFA2 dans une section "griefs", et je me serais éventuellement arrêté là. Mais sinon, c'est assez synthétique je trouve et ça permet ensuite de se faire un début d'opinion personnelle.

[Keating]

Sitterlé et Hilali, les convives

L’homme d’affaires de Blodelsheim a, à son initiative, déjeuné le 7 février à Londres avec celui dont il fait tout pour paraître l’antithèse, Jafar Hilali, ex-propriétaire honni du RCS. Un rapprochement que le Haut-Rhinois risque d’avoir du mal à justifier alors que la tension est vive du côté de la Meinau.

On les croyait ennemis jurés. Fâchés à mort ad vitam aeternam. Depuis que Jafar Hilali avait refusé à trois reprises en un an et demi de revendre le Racing à Frédéric Sitterlé, on pensait que les deux hommes avaient rompu tout lien. D’autant que depuis son arrivée à la tête du RCS dont il n’est pour l’heure que le financeur virtuel, quand le Londonien a, avec ses co-investisseurs (dont Alain Fontenla), perdu 6,5 millions d’euros, Sitterlé s’efforce de démontrer qu’il est l’exacte antithèse de Hilali, controversé ex-propriétaire indissociable de la mort d’un football professionnel strasbourgeois vieux de 78 ans.

Son discours poli et policé, notamment à l’égard des supporters dont il s’est fait des alliés à grand renfort de communication, et son attitude publique, comme sa présence à tous les matches, tranchent en tous points avec l’attitude distante d’un Hilali qui a souvent clamé que le foot ne l’intéressait pas et ne s’est guère soucié de son image.

Après la liquidation judiciaire, épilogue douloureux de l’ère « hilalesque », l’Alsace du foot a déroulé le tapis rouge à Frédéric Sitterlé, Haut-Rhinois pure souche qui, à la lumière des révélations de « L’Alsace » sur son implication financière nulle jusqu’ici et les conventions qu’il compte mettre en place avec l’association (Ndlr : lesquelles font la part belle, au moins à terme, à sa holding, « Blodelsheim Media Venture »), a fini par admettre qu’il n’était pas philanthrope.

Pourquoi, dès lors, a-t-il de lui-même renoué le contact avec Hilali ? L’information est tellement énorme, surtout dans le contexte agité de ces dernières semaines, qu’elle méritait d’être vérifiée. Elle trouve sa source dans un courriel adressé par Frédéric Sitterlé au Londonien le 1 er février dans lequel le patron de myskreen.com lui écrit ceci (*) : « Trop tard pour te souhaiter une belle année, mais jamais trop tard pour une proposition malhonnête : je serai à Londres semaine prochaine ou suivante. Si tu as un moment, je serai ravi de déjeuner ou dîner. » Sa « proposition malhonnête » relève sans doute de la formule humoristique. Mais sa phrase suivante est, elle, plus ambiguë. « Je crois que ça y est, je suis désormais au même niveau d’information que toi sur le Racing. »

Forcément intrigué, Hilali, qui n’a plus à prouver sa capacité à jouer avec les gens, accepte l’invitation. « Parfait », lui répond Sitterlé qui annonce qu’il viendra accompagné de sa femme et de son bras droit au RCS, Matthieu Rabby. L’improbable déjeuner a lieu le mardi 7 février à midi au restaurant japonais Miyama Mayfair, proche de la gare de Green Park à Londres. Sur la teneur des discussions, difficile d’en savoir plus. Mais on doute qu’il y ait seulement été question du débit de la Tamise ou du cours de la livre Sterling. De retour à Paris le lendemain, le propriétaire de la marque Racing écrit en tout cas à son « nouvel ami » londonien : « Des conversations d’un tel niveau sont rares. Restons en contact. »
Sitterlé demande audience à Ries

Cette rencontre qui, à elle seule et indépendamment de son contenu, risque de provoquer un séisme dans le panorama footballistique alsacien, accrédite à tout le moins une thèse qui prend chaque jour un peu plus d’épaisseur sur la place strasbourgeoise : Frédéric Sitterlé cherche des soutiens.

Selon nos informations, il a frappé à la porte de quelques décideurs du monde économique régional. Il leur a réclamé une aide sonnante et trébuchante non négligeable, sans rencontrer d’écho favorable. Comment pourrait-il en être autrement aujourd’hui que ces derniers ont découvert qu’il n’a encore rien injecté ? Tout nouvel investisseur, aussi modeste soit-il, pourrait en effet revendiquer le contrôle du RCS (Ndlr : même si la marque reste un obstacle). Sans la loi du 28 décembre 1999 qui interdit aux collectivités de présider aux destinées d’un club sportif, la Ville et la CUS, qui pèsent plus de 56 % du budget 2011-2012 du Racing, en seraient d’ailleurs propriétaires de fait.

Sur ces dossiers éminemment sensibles, Frédéric Sitterlé s’expliquera lundi matin devant le maire Roland Ries auprès duquel il a sollicité un rendez-vous. L’entrevue est fixée juste avant le conseil municipal de l’après-midi. En séance, Jean-Emmanuel Robert interpellera, au nom du groupe d’opposition mené par Robert Grossmann, la municipalité socialiste sur un sujet Racing toujours aussi chaud, même en 5 e division (voir ci-contre).

Il y a fort à parier que le déjeuner « secret » des convives Hilali et Sitterlé le 7 février à Londres aiguisera les appétits et nourrira les débats.

(*) « L’Alsace » s’est procuré ces échanges de mails et n’est d’ailleurs pas la seule à être en leur possession.

[Its_me]

Est-ce que du coup, certains vont comprendre que ce n'était pas Thomas le pion de Hilali comme on a pu l'entendre lorsqu'il a racheté le club ?

[argueti]

Sa réponse sur FB :

Frederic Sitterle : Il n'y a pas lieu de s'emballer. J'ai proposé il y a quelques jours a la fede des supporters (ils pourront confirmer ici s'ils nous lisent) d'organiser un point prochainement pour que tout le monde soit bien informé. Je viendrai répondre aux questions et éclairer ce qui doit l'être. En attendant ne criez pas au loup trop vite et jugez sur pièce.

[PoY]

Depuis le temps qu'on dit que c'est louche et pas net cette histoire

[Tenor]

je reste toujours persuadé en lisant les explications de Bou que ces 2 ont travaillé en sous-marin à distance et ont utilisé notre ami pour reprendre le racing avec un coût symbolique.
ca me conforte aussi que le tandem Sitterlé-Hilali se feront du gras d'ici quelques temps, et que l'un gratifiera le vendeur selon un marché que seuls les 2 ont concocté par des accords secrets.
comment se fait-il que ce mec rachète un club en ne payant que la marque et utilise les fonds du centre pour remettre en marche le racing ? C'est fort de café, et aussi de dire qu'il paiera les impayés de ce jour en temps opportun...ce mec respire la finance à un degré supérieur à celui de ce que l'on a connu à ce jour dans le club.
Un nouvel Aulas dans l'air de l'Est, ben voyons

je vous en avais parlé le 30 janvier...ça se confirmerait donc, putain je suis fort les gars

[PoY]

C'est clair que ca sent un peu la magouille quand meme

[Tenor]

sommes nous des voyants on pourrait ouvrir boutique, moi j'encaisse et toi tu fais le boulot

plus sérieusement le tandem Hilali-Sitterlé pue vraiment la magouille à plein nez, je le sentais car l'autre il s'est éclipsé sans piper mot...plus rien, en laissant 3,5 M sur le carreau...trop beau pour être vrai pour un financier de petite taille...alors que Sitterlé avec les 150 000 Euros se prend pour un sauveur de 1ère classe, bien joué sous la table messieurs pas avec moi