[06/07] 2ème Tour CDLL : Châteauroux / RCS : 2-4

[corentin martins]

j'espere qu'on fera bonne impression vendredi devant les cameras d'eurosport...
Il s'agirait pas d'etre accroches a la meinau.

[silex57]

C'est clair que même si les coupes ne doivent pas êre un objectif pour éviter de se disperser il serait bon quand même de faire un résultat et que par exemple un attaquant arque un but histoire de se lancer en championnat ! Une branlée serait une catastrophe ...

[corentin martins]

Tout sauf 1 victoire serait un echec pour notre racing et la l1 faudrait faire un trait definitif.....

[Psychogene]

@corentin martins: tu peux juste décoder tes deux dernières interventions s'il te plait? Tu parles du match de vendredi? Le match de championnat donc? Pourtant on est dans le topic qui concerne le match de coupe? Mais en quoi une défaite vendredi soir aurait un impact direct sur une éventuelle remontée en L1? Le Championnat c'est 1 match ou bien 38? En quoi tout cela concerne le match de coupe du 22? Est ce plus important de faire bonne impression devant la télé ou bien de récupérer les trois points? Est ce que faire bonne impression devant la télé peut nous faire remonter en L1? Est ce que Blanche Marci aura tout de même son avion malgré l'oubli de son billet et de son passeport? (:lol:)

[Seb T.]

P'tain, trop conne cette Blanche, oublier son billet, pfff...

[corentin martins]

"Psychogene": c'est pas fais gaffe exact jme suis planté de topic.
Mes 2 derniers messages etaient sur le championat et non sur la coupe.
il faudra absolument gagner pour la simple raison que si le racing vut monter on ne peut plus se permettre de perdre des points a la meinau!

une 2eme Victoire a domicile contre Chateauroux ne serait pas un luxe.
Il faut qu'on fasse a nouveau peur a la meinau.

[argueti]

El-Jadeyaoui en lumière

Le meilleur buteur de Ligue 2, le Castelroussin Alharbi El-Jadeyaoui, est né à  Strasbourg il y a 20 ans. Recalé au Racing il y a quelques années, il accueillera, avec la Berrichonne, le club bas-rhinois demain (20 h) lors du 2e tour de la Coupe de la Ligue.

C'est l'histoire d'un parcours hors des sentiers battus. De quelques galères aussi, pour un enfant des quartiers de Strasbourg qui n'avait et n'a toujours qu'un rêve : porter un jour le maillot du Racing. Tout gamin, Alharbi El-Jadeyaoui, né le 8 août 1986 dans la capitale européenne, taquine le ballon à  Cronenbourg. En quatre ans, il s'y fait remarquer, rejoint les rangs des benjamins du RCS, mais s'y perd. « Nous étions une cinquantaine. Ça faisait un peu garderie. Peut-être cela a-t-il changé aujourd'hui. Mais pour moi, à  l'époque, c'était un mauvais choix. Je n'étais pas prêt. Je n'y ai passé qu'un an, avant de rejoindre le Sporting Schiltigheim où je suis resté trois saisons. J'ai alors joué en cadets nationaux et intégré l'équipe d'Alsace. Peut-être était-ce alors le bon moment de revenir au Racing. Mais le RCS a retenu 10 des 16 joueurs de la sélection. Pas moi. » Le voilà  donc contraint à  l'exil. En 2001, Beauvais, qui s'apprête à  rivaliser toute la saison ou presque avec Strasbourg en L 2, lui propose d'intégrer le centre de formation. « À 14 ans et demi, j'ai quitté ma famille pour partir à  600 km. J'ai traversé des moments difficiles, à  pleurer seul le soir dans ma chambre. Mais c'est une expérience formatrice. Tu mûris plus vite. À 17 ans, j'étais endurci, j'avais un mental d'acier. Beauvais a dégringolé les échelons, mais entre-temps, j'avais poursuivi ma progression. J'avais été meilleur buteur de l'équipe en 15 et 16 ans nationaux, puis meilleur passeur en 18 ans nationaux. Cette année-là , le coach, Bruno Roux, avait remarqué que j'aimais les espaces et partir de loin. Moi qui jouais avant-centre depuis tout gosse, je me suis retrouvé milieu gauche. J'y suis toujours. Ça ne m'empêche pas d'être efficace. »

« 250 euros par mois au chômage »

C'est l'évidence, à  en juger par son tonitruant début de saison avec la Berrichonne de Châteauroux, qu'il a rejointe à  l'été 2005 comme stagiaire et où il vient, à  20 ans, de parapher un premier contrat pro de trois ans. En 5 journées de L 2, le Strasbourgeois, dont la famille vit toujours à  Koenigshoffen, a inscrit 5 buts. Un par rencontre, malgré un temps de jeu assez limité (voir ci-contre). Entre son départ forcé de Beauvais et son départ canon à  Châteauroux, El-Jadeyaoui a pourtant traversé quelques turbulences. « Quand le centre de formation de Beauvais a fermé, j'étais contacté par Amiens et Guingamp. J'ai privilégié En Avant, mais je n'ai rien conclu avant de partir en sélection marocaine à  Rabat. Les dirigeants guingampais devaient venir me faire signer là -bas. Mais la présidence a changé, les choix aussi et je me suis retrouvé sans rien. Un dirigeant de Tours m'avait laissé un message. Je ne l'avais pas rappelé. Mais j'avais gardé ses coordonnées et je l'ai contacté. Je me suis retrouvé là -bas en 18 ans nationaux, mais j'ai fini par forcer le passage et jouer huit matches de National en fin de saison. Sur un plan personnel, c'était dur. J'étais inscrit au chômage et je touchais 250 euros par mois. Heureusement, ma famille m'aidait. » En quelques apparitions au 3e échelon hexagonal, Alharbi s'est toutefois taillé une réputation. Les sollicitations arrivent. « Toulouse, Nancy, Nice, Créteil et Rennes se sont mis sur les rangs. Mais j'ai signé à  Châteauroux en me disant que j'avais beaucoup plus de chances d'y passer pro. En allant dans un club de L 1, je n'aurais peut-être jamais eu cette opportunité. Je ne voulais pas brûler les étapes. » Plus de cinq ans après avoir quitté Strasbourg, il affrontera le Racing demain (20 h) au stade Gaston-Petit pour le second tour de la Coupe de la Ligue. Sans esprit de revanche. « Je n'en veux pas à  Strasbourg. Je ne suis ni le premier, ni le dernier à  passer à  travers les mailles du filet. Je ne suis pas rancunier et on ne sait jamais ce que peut réserver l'avenir. Jouer un jour au Racing serait une forme de couronnement, pour moi qui, gamin, suivait tous les matches à  la Meinau. Mon exemple prouve aux jeunes des quartiers qu'il ne faut jamais lâcher le morceau, qu'on peut réussir ailleurs que chez soi. »

17 pour l'instant

A l'issue de la tardive séance d'hier, qui s'est achevée peu avant 21 heures, Jean-Pierre Papin a retenu 17 joueurs pour Châteauroux. L'ex-Arcachonnais Nicolas De Gea sort du groupe. Le latéral gauche égyptien Abou, battu avec l'Egypte en milieu de semaine passée contre l'Uruguay (0-2), et l'attaquant international gabonais Eric Mouloungui, dont le prêt à  Odense (Danemark) a capoté, le réintègrent. Avant de sortir pour un coup reçu sur la cheville gauche, Mouloungui avait réussi une convaincante première mi-temps samedi à  Geispolsheim contre la réserve messine en CFA. Sous les yeux d'un Jean-Pierre Papin qui n'a donc pas hésité à  rappeler un joueur pourtant annoncé en partance. Preuve que la porte n'est fermée à  personne. El-Jadeyaoui sous l'aile de Bertin. Demain à  Châteauroux, le Racing retrouvera deux de ses anciens pensionnaires : le gardien Vincent Fernandez (38 matches de L 1 entre 2002 et 2004) et le toujours jeune libero Teddy Bertin (37 ans, 120 matches de L 1 et 38 de L 2 de 1998 à  2003). L'ex-capitaine du RCS a pris Alharbi El-Jadeyaoui sous son aile. « Teddy m'a aidé à  m'intégrer la saison passée alors que je n'étais que stagiaire », confie celui-ci, « Vous n'imaginez pas comme ça me faisait bizarre au début de jouer avec lui. Quand j'étais môme, il m'est arrivé de lui demander un autographe aux mercredis du foot, comme à  Valérien Ismaël. J'ai toutes les signatures des Strasbourgeois de l'époque. A l'entraînement, quand je me retrouve dans l'équipe d'en face, je m'amuse à  lui faire des passements de jambes. Il m'intime aussitôt l'ordre d'arrêter, en me disant que sinon, il va me casser (rires). Il a beau avoir 37 ans, Teddy a toujours les cannes. Il apporte son expérience et l'équipe, qui est très jeune – 23 ans de moyenne d'âge lors du dernier match à  Ajaccio –, en bénéficie. » … et supporté par les siens. Deux des quatre frères d'Alharbi El-Jadeyaoui (Ndlr : il a aussi une soeur) feront demain le déplacement au stade Gaston-Petit pour le soutenir face au RCS. « Pour moi, ce ne sera pas tout à  fait comme un match à  la Meinau, mais Strasbourg sera tout de même en face », confie le meilleur buteur de L 2, « je ressentirai peut-être un peu plus de pression – si je joue – mais ça ne me pose pas de problèmes. Au contraire. J'aime jouer sous pression. Ça me rend meilleur. » Pour fouler enfin en professionnel la pelouse meinovienne, le Strasbourgeois n'a plus longtemps à  patienter : le 11 septembre, Châteauroux s'y déplace pour le compte de la 7e journée. Buteur express. El-Jadeyaoui a inscrit cinq buts en cinq journées, mais n'a pourtant été titulaire qu'à  deux reprises. Voici le détail de ses apparitions et de son réalisme supersonique. Première journée contre Tours (3-1) : il entre à  la 63e et inscrit 4 minutes plus tard le 3e but. 2e journée face au Havre (2-2) : lancé à  la 64e, il trouve l'ouverture 120 secondes plus tard. 3e journée à  Créteil : pour sa première titularisation, il assure à  la 90e le succès berrichon (3-1). 4e journée face à  Grenoble : entré à  la 58e, il croit offrir la victoire à  son club en marquant à  la 92e, avant l'égalisation grenobloise à  la 94e (2-2). 5e journée à  Ajaccio : il fête sa seconde titularisation par son 5e but, le 3e d'une Berrichonne qui s'impose 3-2 en Corse.

[silex57]

Abou et Mouloungui enfin sur la feuille de match ??

[Merwan]

Il devrait faire tourner l'effectif..
Peut être enfin Abou!

[Gotcha]

le match est il retransmis quelque part ? (genre france 3 ?)