[06/07] 4ème J: Niort / Strasbourg : 2-2

[enzy]

Effectivement, au niveau réussite, on a pas à  se plaindre pour l'instant.

On a les poteaux pour nous, les équipes adverses foirent leurs pénos et pour couronner le tout on marque des buts venus de nuls part (Monptelier).

Avec la poisse de la saison dernière, on aurait au mieux 1 points après 4 matchs.

Pourvu que ça dure

[Keating]

C'est un petit exploit



Mené 2 à  0 après vingt minutes de jeu, le Racing est parvenu à  égaliser avant la mi-temps et revient de son voyage à  Niort, ce vendredi soir, avec le point du match nul. Un petit exploit, d'autant que Cassard a stoppé un penalty en seconde période.Si quelques lacunes se sont confirmées, il faudra surtout retenir de ce match l'excellente réaction des hommes de Jean-Pierre Papin.

Ce match nul pourrait être un match fondateur pour le groupe du Racing. Au vu du scénario de cette rencontre, ramener ne serait-ce qu'un point de ce déplacement dans les Deux-Sèvres peut ressembler à  un exploit. Ce point pourrait avoir un effet insoupçonné dans les prochaines semaines car il a démontré que les coéquipiers d'Abdessadki savaient réagir et ne baissaient pas la tête.
Pourtant, ce match à  Niort aurait pu être un véritable et long calvaire pour eux. Sur le terrain d'un promu invaincu après les trois premières journées de Ligue 2, les Strasbourgeois attaquaient le match à  l'envers. Comme à  Amiens la semaine passée, en fait.

Très vite, ils se retrouvaient menés au score. C'est d'abord Johann Chapuis qui, de la tête, reprenait victorieusement un corner tiré par Rivière (11e). Six minutes plus tard, Arnaud Gonzalez envoyait une frappe sur le poteau de Cassard. C'est finalement Malik Couturier qui doublait la mise, suite à  un coup-franc excentré (22e). Après un peu plus de vingt minutes, le Racing prenait l'eau et personne ne voyait vraiment comment il pouvait rétablir la situation.
En sortant Edgard Gnoleba Loué juste après la demie-heure de jeu, Jean-Pierre Papin changeait ses plans en faisant entrer Dimitar Rangelov (33e). A peine une minute plus tard, Hervé Tum déviait pour Yacine Abdessadki qui, à  l'entrée de la surface, réduisait le score (34e). Enfin plus entreprenants, les Strasbourgeois égalisaient grâce à  Eugène Ekobo qui reprenait un coup-franc de Gasmi (40e). Première mi-temps un peu folle mais que le Racing terminait sans trop de bobos, finalement.

En seconde mi-temps encore, l'équipe alsacienne se faisait bouger sur deux occasions. La première, c'est ce face-à -face Rivière-Cassard remporté par le gardien du RCS (52e). A dix minutes de la fin, c'est sur un penalty que Cassard s'illustrait encore en stoppant la tentative de Bouard (80e). Grâce à  lui, le Racing peut ramener un point de Niort et s'est peut-être forgé un mental en acier.
Peu d'équipes, en effet, auraient eu cette réaction. Le Racing de la saison dernière n'aurait sans doute pas réussi à  faire ce qui a été fait ce vendredi soir au stade René-Gaillard. Ce match nul vaut donc nettement plus qu'un point au classement. Il va peut-être servir de base pour les prochains succès.
Si les Strasbourgeois restent onzièmes de la Ligue 2 après cette qautrième journée, ils semblent s'installer dans une spirale intéressante. Une victoire à  domicile et un nul à  l'extérieur, c'est un parcours d'une équipe qui ne sera pas loin du trio de tête à  la fin de la saison. Il faudra donc continuer sur ce rythme vendredi prochain lors de la venue de Guingamp à  la Meinau (20h30), contre une équipe qui n'a toujours pas gagné un match cette saison.

Positive attitude à  mort sur le SO

[argueti]

Merci Cassard !

En gagnant deux duels et en arrêtant un penalty, le gardien strasbourgeois a permis au RCS d'arracher un point heureux hier à  Niort (2-2). Menés 2-0 après 22 minutes, les Bas-Rhinois ont toutefois eu le mérite de ne pas renoncer.

Pour son premier déplacement à  Amiens voici huit jours, le Racing avait totalement raté sa première demi-heure et s'était logiquement retrouvé mené 1-0. Il n'avait jamais rétabli l'équilibre. Hier à  Niort, les hommes de Jean-Pierre Papin sont pareillement passés à  côté de leur entame de match. Ils ont déboursé deux buts, mais ont cette fois réussi à  relever la tête. Comment une équipe qui n'a pas mis un pied devant l'autre pendant 30 minutes peut-elle rétablir, en moins d'un quart d'heure, une situation plus que compromise? C'est un mystère que les hommes de Jean-Pierre Papin ont résolu alors qu'on ne donnait pas cher de leurs chances de trouver les clefs de l'énigme. On joue en effet depuis moins de 22 minutes et JPP peut faire grise mine. Sur un corner de Rivière, Johann Chapuis, laissé libre de ses mouvements, a jailli plein axe pour fusiller Stéphane Cassard (11e). Bis repetita onze minutes plus tard avec un coup franc frappé par le même Rivière, repris victorieusement au second poteau d'une volée croisée du gauche par Couturier (22e). Et encore Stéphane Cassard a-t-il été sauvé par son poteau gauche sur une tête de Gonzalez à  la 17e, puis a-t-il gagné son face à  face avec le même Gonzalez (27e). A 3-0, l'affaire aurait été pliée. Mené de deux buts, les Bas-Rhinois, qui ont vraiment frôlé la correctionnelle, gardent un – mince – espoir d'inverser la tendance. A condition de reprendre leurs esprits. Papin, qui avait décidé de n'aligner qu'un attaquant, Tum, décide alors de sortir Loué pour lancer Rangelov à  la 33e. Sans qu'il faille vraiment y voir une relation de cause à  effet, le RCS va réduire le score dans la minute suivante. Son premier but dans le jeu, même si ce dernier relève davantage de l'exploit personnel que d'une construction savamment élaborée. Sur une déviation de la tête de Tum, Yacine Abdessadki réussit un petit festival technique, entre jonglages et volée du gauche dans la lucarne d'un Klein impuissant (34e). Ce but inattendu produit un double effet : il booste un RCS exsangue et plonge dans la stupeur des Niortais qui récitaient leur partition avec maestria. Et pour la troisième fois en deux journées, après le doublé de Boka mardi contre Montpellier, les joueurs de Papin vont trouver l'ouverture sur un coup de pied arrêté, en l'occurrence un coup franc rentrant de Gasmi que le défenseur camerounais Ekobo vient couper à  bout portant d'une volée du droit (40e).

Tum rate le coche

En six minutes, le Racing s'est miraculeusement rétabli dans un match qu'il avait largement hypothéqué. Mais s'il est revenu au score et a rééquilibré les débats, Niort reste le plus dangereux. Cassard remporte un second duel, face à  Rivière cette fois (52e), capte une tête de Vincelot (63e) et est tout heureux d'être suppléé par Bellaïd, après avoir été éliminé par un dribble extérieur d'Obiorah (73e). Il est d'ailleurs dit que le gardien strasbourgeois va être le héros de la soirée. Car à  dix minutes de la fin, Ekobo accroche Rivière par le maillot dans la surface et provoque un penalty qui semble ôter aux Alsaciens leurs dernières illusions. Mais Cassard bondit sur sa droite tel un chat et capte la frappe de Bouard (80e). Le RCS aurait même pu réussir un hold-up parfait si Tum n'avait raté son coup de tête à  la 87e, alors qu'il était seul aux 6 m sur un bon centre de Cohade. Mais bon, ce premier point arraché à  l'extérieur par les Strasbourgeois suffira sans doute à  leur bonheur, surtout si l'on se réfère au nombre d'occasions respectives des deux équipes.

Réactions

Jean-Pierre Papin (entraîneur du Racing) : « J'ai changé quelque chose alors que nous étions menés 2-0 et ç'a marché. Je retiendrai que les joueurs ont eu un coeur gros comme ça. Après notre première demi-heure ratée, on a vu une équipe qui jouait de l'avant et c'est de bon augure pour la suite. Difficile de sortir telle ou telle individualité, même si Guillaume Lacour et Renaud Cohade ont réussi un match extraordinaire dans l'entrejeu. Tout un groupe voulait repartir de Niort avec au moins un point et si Hervé Tum avait marqué de la tête sur la fin, nous aurions même pu en prendre trois. Mais nous n'allons pas faire la fine bouche. Il ne faut pas trop en demander, même si ça me désole d'avoir encaissé deux buts sur des coups de pied arrêtés. Nous avons été passifs et nous l'avons payé. J'ai aimé la réaction d'orgueil d'une équipe soudée, qui avait envie de ne rien lâcher. Un grand bravo aussi à  Stéphane Cassard qui a fait ce qu'il fallait. » Philippe Hinschberger (entraîneur de Niort) : « On peut avoir des regrets d'avoir laissé échapper deux points alors que nous avons réussi une première demi-heure exceptionnelle. En première période, nous menons 2-0, frappons le poteau et perdons un face à  face. En 2e mi-temps, nous en perdons un autre et ratons un penalty. La victoire nous tendait les bras et nous l'avons laissé filer. Le but magnifique d'Abdessadki a remis Strasbourg sur les bons rails. Après, la rencontre sentait le K-O. Au vu de la première demi-heure, nous pensions faire beaucoup mieux. »

[The_Key_Player]

Par contre superb but d'Abdessadki!
Franchement c'est très bien joué, très juste, pas de contrôle en trop ou en moins, l'action parfaite!

[urotsukidogi]

Le point un poil négatif c'est quand même qu'à  2-2, on aurait du à  ce moment là  maitriser notre sujet et passer ce 3ème but.

[argueti]

Tout a fait, et finalement ce qui a cassé tout ça c'est la mi-temps. L'Equipe etait relancé et le faite de s'arreter a completement changer le rythme du match ...

[urotsukidogi]

Et en deuxième mi-temps c'étaot comment équilibré ou on a encore laissé jouer l'adversaire?

[Pinon]

Et Tum qui rate encore des grosses occaz' Il lui faut un déclic et ca passe par un but lors du prochain match ... car ca commence à  faire beaucoup là  tout de même (Dijon, Niort)

[corentin martins]

tum est en manque de réussite actuellement mais ca va payer j'espere rapidement!

[ZITELLI]

On obtient un bon nul à  l'extérieur.
Bonne réaction d'orgueil de l'équipe, JPP qui fait un coaching payant, ç'est quand meme positif.
Maintenant, faut enchainer à  domicile face à  Guingamp.