Pascal Janin

[supppourtjs]

Reculé pour mieux sauter ou prendre le temps de choisir correctement son successeur.

[urotsukidogi]

Un article dans France foot d'aujourd'hui conclut que le conseil d'administration allait laisser Janin aux commande jusqu'à  lundi puis le débarquer au profit de Baticle....
Petit bémol par rapport aux avis concernant Baticle entraineur, Auxerre a bataillé ferme pour le garder en tant qu'entraineur de jeunes, est-ce à  dire qu'il aurait quelques qualités?

[silex57]

Y'a vraiment personne d'autre de dispo que Baticle ? Un mec qui a fait ses preuves et qui a envie de faire un exploit ?
Ou alors on attend un peu et Bazdarevic sera dispo et semble pas mauvais, en tous les cas il bouge ses gars !

[pouic]

A ce stade, seul Jésus peut encore sauver cette équipe...

[argueti]

Renivaldo Pereira de Jesus Pena

Alors, chantons mes amis :

[Jeter]

grandiose

[fan_racing]

J'aime faire jouer mes équipes, pour qu'elles développent un football alléchant.

Bizarre quand même qu'il aime que "ses" équipes développent un football alléchant, puisqu'à  part Strasbourg (où c'est pas la joie au niveau du jeu), il n'a connu que Brest. Il fait peut-être un bon entraîneur des gardiens (poste auquel il a évolué en plus), voilà  tout ...

[argueti]

Janin obtient un sursis

Après quatre mois d'agitation sans précédent, le conseil d'administration du RCS a confirmé hier sans surprise l'entraîneur dans ses fonctions, au moins pour un temps. Il sera épaulé par le nouveau coordinateur sportif Pascal Camadini, qui s'est officiellement engagé lundi pour deux ans.

Le suspense – s'il y en avait un — n'a pas duré hier plus de cinq secondes. Le temps, pour le président-délégué Jean-Luc Herzog, de confirmer, à  la sortie du conseil d'administration ordinaire peu avant midi, ce que le président Philippe Ginestet avait laissé entendre dimanche et lundi dans ces colonnes : Pascal Janin reste l'entraîneur du RC Strasbourg. « Le CA a décidé de lui maintenir sa confiance. »

« Jusqu'à  quand ? », a osé un journaliste sur le ton de la boutade, en référence au prochain adversaire attendu lundi (21 h) à  la Meinau : Caen. « Le match de Caen (Ndlr : seul leader avec 17 points, 14 de plus que le RCS) devient un élément déterminant », a dû concéder Herzog, en précisant qu'aucun ultimatum n'avait été fixé au coach : « Seuls les événements diront si nous devons faire un autre point un peu plus tard. Mais nous ne sommes pas dans cette optique. Pascal va continuer à  Å“uvrer dans la structure actuelle. L'arrivée d'un adjoint n'a pas été évoquée. La seule chose, c'est que Pascal Camadini a été nommé coordinateur sportif. »

L'intronisation du Corse, dévoilée dans notre édition de dimanche, date en réalité d'une dizaine de jours. Informelle dans un premier temps, elle est devenue officielle lundi : l'ex-pro a signé un contrat de deux ans. Son bénévolat aura duré une grosse semaine. « Il assurera le lien entre la direction et l'équipe professionnelle, mais aussi la coordination entre toutes les composantes du club », détaille Herzog, « Il aura notamment en charge de faire passer le message de l'ancien pro et du grand frère qu'il a pu être pour certains joueurs, pour redonner la gnac à  l'effectif. »

Selon JLH, Philippe Ginestet devrait, en ces temps plus troublés sportivement que financièrement (voir encadré), s'exprimer « de façon plus directe et fréquente » devant le groupe. Pascal Janin, lui, s'est vu assigner la mission « de trouver les solutions. » Et Herzog de poursuivre : « L'entraîneur doit faire comprendre aux joueurs qu'ils doivent prendre le problème à  bras-le-corps et avoir un comportement en conformité avec les exigences de la L 2. »

Janin : « D'autres grandes lignes de jeu »

Toujours posé, l'intéressé a accueilli la nouvelle de son maintien sans triomphalisme. « Quand les résultats ne sont pas ceux escomptés, l'entraîneur est forcément montré du doigt et peut perdre son poste. Mais ce que je demande n'est pas du tout rejeté par les joueurs. Et quand les dirigeants sentent des joueurs derrière leur entraîneur, ils sont enclins à  lui maintenir leur confiance. »

Depuis le début de semaine, le coach a néanmoins amendé sa méthode. Le déplacement d'Angers (vendredi 2 octobre) arrivant seulement quatre jours après la réception de Caen, il semble disposer – au minimum – de deux matches pour amorcer un redressement. « Je ne joue pas Caen pour moi, mais pour que les joueurs réalisent un match accompli. Depuis lundi, nous avons changé notre façon de nous entraîner. J'ai tracé aux joueurs d'autres grandes lignes de jeu. Ce que je leur ai demandé depuis mon arrivée était peut-être au-dessus de leurs moyens du moment. Il nous faut trouver autre chose. »

Guère enclins à  trancher une nouvelle tête et ajouter ainsi à  la chienlit des derniers mois, les dirigeants en sont à  espérer un rétablissement rapide pour ne pas en arriver à  cette extrémité. « Prenons la première marche de l'escalier en sortant de l'ornière », insiste Jean-Luc Herzog, « après, le palier suivant sera peut-être atteint en fin de saison. »

Stéphane Godin

[argueti]

C'était la Saint-Pascal

Jusqu'à  nouvel ordre, c'est-à -dire au moins jusqu'à  lundi prochain (21h) et la venue du leader caennais, Pascal Janin sera l'entraîneur du Racing. Le conseil d'administration, qui a par ailleurs intronisé Pascal Camadini comme coordinateur sportif, a entériné le souhait présidentiel hier matin.

A la manière du Manège enchanté, le Racing est un monde merveilleux qui ne connaît pas la crise. Hier matin, les abords de la Meinau ont pris des allures de pays du Bois Joli. Les gens y sont gentils, souriants, propres sur eux et prévoyants. Alors que le club est plongé dans un marasme sportif sans précédent - depuis sa défaite à  Clermont (3-0), vendredi dernier, il a hérité pour la première fois de son histoire de la lanterne rouge en Ligue 2 -, la direction affiche un visage serein, aux traits déterminés.

« Maintenir la confiance en Pascal Janin »

Elle donne l'impression de savoir exactement dans quelle direction aller, pour sortir de la « sinistrose » qu'a diagnostiquée Philippe Ginestet. Vendredi soir, le président appelait pourtant au changement, avant de se raviser durant le week-end et de laisser entendre que Pascal Janin pourrait encore être, réflexion faite, l'homme de la situation. C'est cette décision qui a été actée hier matin lors d'une cession ordinaire du conseil d'administration. En présence de deux commissaires au compte, celle-ci avait avant tout pour vocation de prendre connaissance des résultats financiers de la saison écoulée, avant de les soumettre à  l'approbation de l'assemblée générale de la SASP Racing qui se réunira le 13 octobre prochain. « Au 30 juin, le Racing affiche un solde positif de 500 000 euros, ce qui n'est pas neutre quand on sait que la montée en Ligue 1 n'a pas été assurée », expose Jean-Luc Herzog, le président-délégué, à  l'issue du conseil. Entre-temps, les premiers administrateurs (*) ont déjà  filé dare-dare sans avoir le moindre commentaire à  formuler. Quant au président Ginestet, il n'a pas tenu à  se présenter sur le pas de la porte, laissant à  son « second » le soin d'affronter la presse. « Pour ce qui vous intéresse, je vous informe que le conseil d'administration a décidé de maintenir sa confiance en Pascal Janin, ajoute Herzog. On ne lui a pas fixé de délai, sachant que le match de Caen est un élément prépondérant et qu'il faut le préparer dans les meilleures conditions. Les événements nous diront s'il y aura lieu de faire un autre point à  ce sujet ou non. »

Concertation proche du degré zéro

Abordé en fin de réunion, cet aspect n'a apparemment pas donné lieu à  une discussion enflammée, voire à  aucune discussion du tout. Il faut croire que le conseil d'administration n'est devenu qu'une "chambre d'enregistrement", les vraies décisions étant prises dans d'autres alcôves, en cercle plus restreint. En restant écouter Jean-Luc Herzog sur le pas de la porte, Dominique Pignatelli a ainsi appris à  sa « grande surprise » l'intronisation de Pascal Camadini comme coordinateur sportif, « la seule décision du jour, puisque son contrat de deux ans en bonne et due forme a pris effet lundi », aux dires du président-délégué. Il faut donc croire que ce point-là  n'a même pas été évoqué en réunion... En termes de concertation entre forces vives du club - Pignatelli détient quand même 12% des parts d'EuroRacing, la holding chapeautée par Ginestet qui gère les intérêts du Racing -, on s'approche du degré zéro. Les capacités de Camadini, garçon fort sympathique et grand ami du président censé « apporter sa motivation et jouer le rôle de grand frère auprès du groupe pro tout en faisant le lien avec la direction et le centre de formation », selon Herzog, ne sont ici pas remises en cause.

Une décision qui renforce l'image hégémonique et clanique du président

Toujours est-il que cette décision unilatérale participe encore à  renforcer l'image hégémonique et clanique de Philippe Ginestet. L'homme, qui avait rapidement placé son frère Pierre au recrutement, a verrouillé tous les postes clés du club. Pour quels résultats ? Au moins ne pourra-t-il plus se défausser si, d'aventure, la troupe de Janin venait à  ne pas redresser la barre. « La première marche consiste à  sortir de l'ornière, même si nous ne sommes finalement qu'à  neuf points du podium », conclut Herzog. Sans rire, la lanterne rouge strasbourgeoise qui n'a pas gagné le moindre match en sept journées, en est si proche que ça ? Quel monde merveilleux, ce Racing-là . Tournicoti, Tournicoton...

Sébastien Keller

(*) Les administrateurs de la SASP Racing sont Philippe Ginestet (président), Jean-Luc Herzog (président-délégué et directeur général), Léonard Specht, Dominique Pignatelli, Thierry Wendling, Nicolas Wiltberger et Eric Vogel, ce dernier étant absent hier matin.Lire aussi en page 3, l'appel au boycott des supporters.

[FM17]

Dominique Pignatelli a ainsi appris à  sa « grande surprise » l'intronisation de Pascal Camadini comme coordinateur sportif, « la seule décision du jour, puisque son contrat de deux ans en bonne et due forme a pris effet lundi »

...Une semaine de bénévolat pour 2 ans de contrats bien rémunérés j imagine..."non ce n est pas le radeau de la Méduse ce batea...les copains d abord" !