[13/14] 33ème J: Colomiers / Strasbourg - 2/1

[RACING1906]

Ce match le mérite, bien sûr !

[fan_racing]

Cela dit, maintenir le déplacement en avion un jour de grève, c'était une erreur
Du coup, ils vont devoir se rendre à Colomiers à l'arrache demain. Moins agréable pour se mettre en condition ...

[Kaniber]

Le Racing cloué au sol
Publié le 15 mai 2014 - 17:24
En raison des grèves qui touchent le pays aujourd’hui au niveau des contrôles aériens, l’ensemble des joueurs et du staff du Racing Club de Strasbourg Alsace n’a pas pu décoller vers Toulouse ce matin et sont donc restés en Alsace. Espérons que la situation se décante pour que les hommes de Jacky Duguépéroux puisse disputer leur rencontre demain soir face à Colomiers !
total sport

Pour une fois qu'il voulait prendre l'avion

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Cela dit, maintenir le déplacement en avion un jour de grève, c'était une erreur
Du coup, ils vont devoir se rendre à Colomiers à l'arrache demain. Moins agréable pour se mettre en condition ...

Effectivement, c'était une fausse bonne idée.

Mais il y avait tellement de manifs ces temps ci que je n'avais pas percuté...Eux non plus, d'ailleurs.

Une grève peut en cacher une autre

[Kaniber]

Il y a aussi les privés (avion)

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Privé ou pas, c'est une grève des contrôleurs aériens. Sans eux, rien ne décolle.

[Kaniber]

alors qu'ils prennent le bus

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Regarde le post de fan racing avant d'écrire ça.

Toutes façons, ils prendront l'avion aujourd'hui. La grève est finie.

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Extérieur jour ?

Après avoir mis fin à la malédiction en déplacement au Poiré-sur-Vie (1-3), le Racing est à Colomiers pour prolonger sa série victorieuse. En la prolongeant à quatre matches, il se rapprocherait du maintien.

La grève des contrôleurs aériens, hier, est peut-être bien tombée. Elle peut permettre au Racing de combiner un décollage au sens propre et au sens figuré. Jacky Duguépéroux et ses hommes en ont été quittes pour repousser leur déplacement à Colomiers d’un jour.

Ce soir, au complexe sportif Capitany, dans la banlieue de Toulouse, ils espèrent enfin s’envoler de la zone rouge. Ils n’en sont pas certains, même en cas de victoire.

À force d’avoir complètement manqué leurs mois de février, mars et même avril, les Strasbourgeois demeurent relégables en dépit de leurs dix points récoltés en quatre matches, de leurs trois victoires de rang.

« C’est toujours le même enjeu, je me répète un peu, mais on reste au pied du mur, souligne Jacky Duguépéroux. On n’a pas le droit à l’erreur, on affronte un concurrent direct pour lequel on a du respect. Colomiers a seulement un point de moins que nous. »

« Chacun a un travail à faire »

Le groupe de William Prunier, annoncé sur le départ à l’intersaison, n’est toutefois pas sur une tendance irrésistible. Il a beau avoir gagné à Fréjus (1-4), il y a une semaine, les conditions de cette rencontre suscitent tellement la suspicion quant à son honnêteté que deux joueurs varois ont été mis à pied et que la Fédération envisage de porter plainte en raison de sommes d’argent anormales pariées sur le match.

Les Columérains n’ont évidemment aucune responsabilité dans cette affaire mais, avant, ils demeuraient tout de même sur une catastrophique série. Ils avaient même réussi à faire pire que les Strasbourgeois depuis le 31 janvier avec 13 matches sans victoire dont huit défaites.

À plus long terme, l’US Colomiers présente le plus mauvais bilan à domicile avec trois victoires en seize matches. On a déjà croisé hôte plus angoissant.

Après avoir peut-être livré son match le plus abouti en dominant Dunkerque (3-0), le Racing ne s’arrête néanmoins pas au profil de l’adversaire. « On doit faire le maximum l’un pour l’autre, être généreux comme on a su l’être ces dernières semaines », explique Jérémy Grimm.

Les Strasbourgeois seraient effectivement inspirés de ne pas se laisser aller à une certaine facilité. Malgré leur récente victoire au Poiré-sur-Vie (1-3), ils conservent un bilan général fort médiocre à l’extérieur – une victoire pour dix défaites –, alors qu’une défaite ou un nul, combiné(e) à une victoire de Luçon à Bourg-Péronnas et à un nul de Boulogne à Orléans, les enverrait par le fond ce soir.

Si leur situation est moins désespérée qu’il y a trois semaines, elle est loin de pouvoir inspirer une quelconque sérénité. Pour nourrir l’humilité et la lucidité, Jacky Duguépéroux s’efforce de rappeler quelques vérités : « Il y a eu une dizaine de minutes qui ne m’ont pas plu dans le match face à Dunkerque et c’est lié à deux joueurs (ndlr : Genghini et Lienard ?) qui ont décidé de changer de place, sans mon accord, ce qui a perturbé toute l’équipe. Nos derniers résultats, c’est un ensemble. C’est plutôt bien, mais ce n’est pas suffisant. Espérons que cela sera suffisant dans huit jours. Mais pour l’instant, chacun a un travail à faire. »

En le menant à bien, aujourd’hui, le Racing s’assurerait au moins la 15e place du championnat. Elle ne correspondrait pas à un torrent de certitudes. Elle offrirait la place de premier repêché. Après avoir été à deux doigts de complètement disparaître des radars, le club strasbourgeois voguerait vers son ultime rendez-vous de la saison sous un ciel moins gris. Un peu moins plongé dans les profondeurs, il se rapprocherait naturellement de la lumière.

DNA

C'est vrai que la quinzième place pourrait suffire...

[RACING1906]

La quatrième marche ?

Remonté à la 15e place à la faveur d’une inédite série de trois succès (10 points sur 12 lors des quatre dernières journées), le RCSA en vise un quatrième à 20 h chez son poursuivant immédiat, Colomiers, 16e. Sa deuxième victoire à l’extérieur condamnerait les Columérins au CFA et l’extrairait de la zone rouge si Bourg-Péronnas ne perd pas à domicile contre Luçon.

Jacky Duguépéroux l’admet dans un sourire : depuis son intronisation le 29 mars, le coach ne cesse de répéter la même chose. Mais sans jamais se lasser. Car ses propos ressassés match après match sont un baromètre de l’état de santé d’un Racing moribond il y a seulement trois semaines : revenu d’entre les morts après une incroyable résurrection le 25 avril contre Bourg-Péronnas à la Meinau (victoire 3-2 dans le temps additionnel, alors que Bourg menait 2-1 à la 90e ), le malade strasbourgeois est toujours en vie.

Il est même sorti du coma où il avait été plongé durant dix journées (7 défaites, 3 nuls) et peut espérer une rémission complète. Ce soir (20 h) à Colomiers, Milovan Sikimic et les siens peuvent faire d’une pierre deux coups : éliminer des Columérins qui lorgnent eux aussi la 15e place et, peut-être, enfin sortir de la zone rouge dans laquelle ils pataugent depuis leur échec à Luçon le 7 mars (1-0).

À la faveur d’un nul à Orléans, puis d’une inédite série de trois succès contre Bourg, au Poiré-sur-Vie (première victoire à l’extérieur) et face à Dunkerque (avec trois buts marqués à chaque fois), soient 10 points sur 12, les Bleus ont fait renaître le fol espoir d’un maintien direct en National. Mais pour avoir leur destin en main lors du 34e et dernier match à la Meinau contre le Red Star vendredi prochain, il leur faut non seulement faire un résultat à Colomiers, mais aussi espérer que Luçon (à Bourg-Péronnas) et/ou Le Poiré-sur-Vie (contre le Paris FC) lâche des plumes tout à l’heure, sachant que le derby Luçon - Le Poiré du 23 mai pourrait alors laisser l’un des deux « frères ennemis » vendéens sur le carreau.

« Ce qu’on vient de faire est bien, mais pas suffisant »

Fidèle à la posture qu’il a adoptée depuis son arrivée, Jacky Duguépéroux se refuse à d’aléatoires projections et répète donc inlassablement les choses : « Ce qu’on vient de faire est bien, mais pas suffisant. Espérons que cela le sera dans dix jours. Même si cela se passait bien lors de nos deux dernières rencontres, ça pourrait ne pas suffire. Avoir notre destin entre nos mains face au Red Star ne dépend pas que de nous. De nous ne dépend que le fait de ne pas commettre de faux pas à Colomiers. Pour le reste, il faut espérer que les résultats soient comme ceux d’il y a deux semaines - favorables - et pas comme ceux de la semaine passée. »

De la même façon, l’entraîneur strasbourgeois est toute la semaine resté hermétique à la suspicion qui plane sur la rencontre de vendredi dernier entre Fréjus et Colomiers (1-4). Deux Fréjusiens sont soupçonnés d’avoir favorisé le succès des Columérins - le premier après 13 matches sans victoire - et ont d’ailleurs été suspendus à titre conservatoire par leur club qui a porté plainte contre X. La Fédération a également annoncé son intention de déposer une plainte. Les deux joueurs varois auraient été attirés par l’appât du gain, des paris anormalement élevés sur la victoire de Colomiers ayant été enregistrés sur un site spécialisé basé à l’étranger et interdit en France. Mardi matin, en réaction à l’information révélée par « L’Equipe », le futur ex-président de Colomiers, Ahmed Aït Ali, qui a annoncé que son coach, l’ex-international William Prunier, ne serait pas reconduit la saison prochaine, a tenté d’allumer une polémique qui n’honore guère un dirigeant supposé responsable (*) : « Je ne sais pas d’où vient cette rumeur […]. Peut-être de Strasbourg pour déstabiliser l’équipe. »

Les dirigeants et techniciens bas-rhinois ont eu le bon goût de ne pas répondre à la provocation, notamment pas un « Dugué » au contraire plutôt conciliant avec son adversaire du jour. « À Strasbourg, nous ne sommes vraiment pas concernés et si on nous donne la possibilité de marquer quatre buts, nous les marquerons aussi. Je ne vois pas ce que Colomiers aurait à voir dans ce qui s’est passé à Fréjus, si tant est qu’il se soit passé quelque chose. »

Loin de cette vaine agitation, les Bleus n’ont effectivement qu’une idée en tête : gagner à Colomiers et peut-être reprendre leur destin en main.

(*) Son successeur a eu la courtoisie d’appeler hier à la Meinau pour s’excuser au nom du club haut-garonnais. Un geste apprécié par la direction du RCSA.

Le groupe : Gauclin, Kéhi - Pinaud, Grimm, Sikimic, Sabo, Bah, Oliveira, Ledy, Perrin, Mendy, Ribas, Lienard, Noro, Golliard, Belahmeur. ABSENTS : Genghini (cuisse), Amofa (genou), Bamba (cuisse), Binder (genou), Bénédick (genou), Donzelot (cuisse), Gisselbrecht, Modeste, Momha, Ball (choix de l’entraîneur).

lalsace.fr

On ne peut que nourrir des regrets face à cette arrivée trop tardive de Dugué toujours aussi lucide.