[10/11] 12ème J : Strasbourg / Frejus - 2/0

[baskath]

Bon match de Ketkeo d'une manière générale je trouve. Il accélère bien le jeu. C'est d'ailleurs lui qui fait le centre sur le but de Ledy, non ? Il est en tout cas dans l'action.

J'ai aussi bien aimé Donzelot ce soir, je le trouve plutôt rassurant. Au contraire de Marcio, qui, lui, m'a vraiment fait peur.

Match correct, mais un peu trop épisodique je trouve. Il faut tout de même souligner qu'on n'a pas vraiment eu peur sur aucune action de Fréjus, sauf en fin de match, sur le superbe arrêt de Gurtner qui sauve le match sur ce coup.


Du côté de Fréjus, ça circule pas mal, mais plutôt dans le vide.

Celui qui a été à côté de tout ce soir, c'est l'arbitre ! Incroyable !!

[Keating]

Il reste de la vie

Le Racing a décroché la 3e victoire de sa saison. Dominateur pendant quasiment toute la rencontre, il a manqué de réalisme mais s'est offert un succès mérité. Après trois matches sans victoire, il remet la marche avant.

Il ne s'agit évidemment pas d'apparenter le succès décroché hier par le Racing à une révolution d'octobre. Mais plutôt mal en point et engoncé dans un jeu sans envergure depuis de longues semaines, il esquisse l'idée d'une progression. Les Strasbourgeois ont d'entrée mis de l'envie. C'est bien le minimum demandé, mais la conviction en action a eu le mérite de renvoyer aux oubliettes le pathétique spectacle aperçu lors du rendez-vous précédent. Plabennec était loin. Tant mieux. Et Damour, Peuget et les autres se sont appliqués à bien harceler. Et pas seulement. « On a été bon dans l'organisation et dans le collectif, a souligné Laurent Fournier. Ils ont montré l'envie de se battre ensemble, étaient présents dans l'impact. Dans les transmissions et la récupération, ils ont été bons. » Dans leur maillot jaune fluo, les joueurs varois n'affichaient pas le niveau de Lyon en Ligue des Champions. Ils faisaient le dos rond que certains ont fort large. Leurs dirigeants en manteau d'hiver, les visiteurs vivaient une période plutôt bouillante, acculés sur leur but, contraints de faire de la résistance pendant une bonne demi-heure. Dans le panorama strasbourgeois, la contrariété tenait dans un rageant manque de réalisme. La quantité d'occasions accumulées ne présageait rien de bon. A force de ne pas concrétiser, l'ombre du doute a fini par apparaître et une légitime envie de reprendre son souffle par gagner les esprits. Au retour des vestiaires, l'occupant de la 3e place sur le podium avant la journée s'efforçaient de se remettre à l'endroit. Il tentait de déployer son jeu technique. Le Racing était refroidi dans son ardeur à mesure que la température baissait. Dans quelques semaines, l'équipe strasbourgeoise vivra de frigorifiantes soirées hivernales devant des publics clairsemés.

Gurtner chasse le fantôme

La deuxième période a comme été un aperçu de ce qui l'attend. Hier, néanmoins, les supporteurs de la Meinau n'ont eu de cesse d'encourager après avoir détaillé la sexualité de leur nouvel ennemi, Jafar Hilali. Les principaux groupes ont rencontré l'actionnaire du club strasbourgeois cette semaine. Ils n'ont visiblement pas été convaincus, une banderole évoquant son ingérence, son insolence et son incompétence pour l'inviter à s'en aller. Le Racing tardait donc à retrouver son second souffle. Mais comme souvent en pareille situation, en un sport qui n'en est pas à un paradoxe près, un coin de ciel bleu est apparu. Il a revêtu la forme de quelques redoublements de passes entre Donzelot et Ketkeophomphone. Il a été enjolivé par le centre de ce dernier. Il a été certi par Ledy, auteur de son premier but de la saison. En mode contre-attaque, les Strasbourgeois se sont alors logiquement appliqués à bien défendre, à fermer les espaces, tandis que les visiteurs déployaient une attaque à quatre au gré des changements. Quelques transmissions défensives incertaines ont à peine inspiré de rares inquiétudes. Une énorme intervention de Gurtner, sur un tir de Di Tommaso, a chassé le fantôme des égalisations concédées en toute fin de match (face à Cannes et au Paris FC). Dans le sillage du 3e but de Ketkeophomphone cette saison, le Racing pouvait afficher à son tableau de chasse son plus beau scalp depuis août. Gap et Colmar, ses précédents vaincus, luttent pour ne pas descendre. Fréjus-St-Raphaël est un candidat à la montée. Les trois points du soir ne font grimper les Strasbourgeois au plafond, seulement à la 12e place du championnat. « J'espère que les joueurs vont commencer à croire qu'ils sont bons », a conclu leur entraîneur. Hier, ils ont démontré qu'à défaut de cohérence en ses coulisses, le Racing peut afficher une certaine dignité sur le terrain.

[Its_me]

N'empêche, il y a une chose qui m'a particulièrement choqué hier soir ... c'est l'arbitrage. Je crois que je n'avais jamais vu un arbitrage aussi médiocre.

[télésupporteur]

joueurs de national arbitre de national

[D520]

je n'ai pu venir hier soir voir le match , mais j'ai vu sur les images 5021 spectateurs annoncés.
j'en estime bien 1021 voir 2000 mais le reste était ou ????

le match était bien ???

[argueti]

L’éclaircie en pleine tempête

Alors que les supporters ont brocardé toute la partie le propriétaire Jafar Hilali, les hommes de Laurent Fournier ont signé hier soir à la Meinau une convaincante troisième victoire (2-0) face à Fréjus/Saint-Raphaël qu’ils éjectent ainsi du podium. Ils remontent au 12e rang.

Les Bleus étaient à neuf points du podium hier. Ils n’en sont plus qu’à huit ce matin. Ce n’est pas encore le Pérou, mais c’est un premier pas. Surtout, les hommes de Laurent Fournier ont renoué hier soir à la Meinau avec une victoire qui les fuyait depuis trois matches. Et pas contre n’importe qui : face à Fréjus Saint-Raphaël, installé sur la troisième marche du podium avant cette 12 e journée.

Les Bleus n’ont d’ailleurs pas volé un troisième succès qu’ils doivent, selon leur entraîneur, « à leur envie de se battre ensemble. Nous avons été présents au niveau du jeu, des enchaînements, des transmissions et de la récupération. J’espère que les gars vont commencer à croire qu’ils sont bien. À eux de se mettre au niveau chaque semaine pour gagner en régularité. »

Avant même le coup d’envoi, le coach avait pourtant confié que le clash de mercredi entre son actionnaire Jafar Hilali et les supporters avait eu une incidence directe sur sa composition d’équipe. Devant la menace de manifestation du kop, il avait préféré préserver les jeunes Nouha Dicko et Raphaël Gherardi pour ne pas les exposer dans un contexte peu engageant.

Sa crainte n’avait toutefois pas lieu d’être. D’abord parce que les supporters, même s’ils n’ont pas cessé de brocarder le propriétaire du Racing, n’ont jamais franchi la ligne jaune. Ensuite parce que ses hommes ont pris le match par le bon bout.

Certes, Régis Gurtner est bien inquiété sur un coup franc d’Orinel effleuré par le crâne de Fernandez (9 e). Mais cette première frayeur restera sans suite en première période. Les Bleus, eux, multiplient les offensives. Mais un pied varois traîne toujours pour contrarier leurs desseins.

Sikimic (6 e) et Ledy (26 e) sont contrés par Gamondes. Leur manque de précision les pénalise aussi, à l’image de cette frappe trop croisée de Mathlouthi après un grand pont sur Fernandez (28 e) ou de cette tête trop enlevée de Ledy (35 e).

Magistral Ketkeophomphone

Stériles avant le repos, Sikimic et les autres vont néanmoins finir par obtenir la récompense de leurs efforts. Comme un symbole, la délivrance arrive du joueur le moins en réussite jusque-là : David Ledy, qui surgit à point nommé pour dévier du droit le centre de Ketkeophomphone et inscrire son premier but de la saison (65 e).

Le plus dur est fait, d’autant que si Fréjus continue à réciter des gammes plutôt bien orchestrées, il peine à s’approcher du but alsacien. Une seule fois, les Provençaux auront l’occasion de revenir dans la partie.

Sur un magistral enchaînement – contrôle, puissant pointu du droit -, Di Tommaso est tout près de remettre les compteurs à zéro. Ou plutôt à un partout. Mais Régis Gurtner, aussi régulier en ce début de saison qu’un coucou suisse, se détend sur son côté droit pour éviter l’égalisation. « Cet arrêt fait plaisir, c’est vrai, mais il faut féliciter toute l’équipe. C’est grâce à elle que nous sommes allés chercher cette victoire, ce match référence pour nous à domicile. »

Après avoir tremblé sur ce coup-là, le Racing va enfin se mettre à l’abri dans le temps additionnel sur un magistral coup franc de Ketkeophomphone. Légèrement décalé sur la droite, le Franco-Laotien ajuste un missile flottant du droit qui finit sa course dans le soupirail gauche du but de Cattier (90 e + 2). Son troisième but.

Une Meinau soulagée peut laisser éclater sa joie. Il n’y a pas encore de quoi pavoiser. Mais à défaut de pouvoir lorgner le haut de tableau, le RCS, désormais 12 e, regarde un peu moins vers le bas.

Stéphane Godin

[argueti]

Me voila sur la vidéo mince

[baskath]

Il a été certi par Ledy

Ils n'ont pas de correcteur d'orthographe aux DNA ?

[Tenor]

Argue : VIP

[Roswell Man]

Me voila sur la vidéo mince