Football Club Etoile Schirrhein

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Manu
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par Manu »

Alsacien stopyra ?
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Roswell Man
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par Roswell Man »

Il est né à  Troyes, mais je crois qu'en effet ses parents ont des racines alsaciennes (mulhousiennes si je me souviens bien ?).
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argueti
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par argueti »

Bordel mais je le connais en plus Raphaël Marzolf :shock:

Il était au Corbusier en même temps que moi !
L'histoire est en marche ...
Manu
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par Manu »

Sochaux éliminé nous n'aurons pas notre derby... aurons la malchance de retomber sur notre chat noir à  savoir Rennes qui a éliminé Schilik et Colmar par le passé ?
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Its_me
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par Its_me »

DNA a écrit :Ils sont fabuleux !

Mené 0-2 après 37 minutes de jeu, le FCE Schirrhein a retourné la situation et mis quatre buts à  un club de Ligue 2 qui lui rendait cinq divisions. Pour la première fois de l'histoire de la Coupe de France, un club de niveau départemental disputera un 1/16e de finale de la compétition. Fabuleux !
Ils ont couru dans tous les sens comme si la fatigue n'avait pas de prise sur eux. Ils ont gueulé, dansé et surtout pleuré sur cette pelouse de Haguenau qui, même gelée, a dû se réchauffer sous leurs godasses.


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« Je m'excuse, je peux plus parler. J'ai les larmes qui me viennent »

Il y a là  Mathieu Granmasson en pleurs, Guillaume Roth, Julien Berling ou Franck Rischmann et les autres, tous dans un « état de larmitude avancée » comme le dirait peut-être quelqu'un de célèbre.
Il sont là  à  saluer leurs supporters (5 500 venus braver le froid par leurs cris), à  répondre à  mille questions avec une seule réponse commune. « C'est de la folie, inimaginable. C'est magique. »
« C'est plus qu'incroyable. Je m'excuse, je peux plus parler. J'ai les larmes qui me viennent », parviendra à  dire Guillaume Roth.
Ils sont tous dans cet état-là  et il y a Hervé Sturm. Il aura beau s'en défendre, s'en outrer même, mais ce mec, c'est un faiseur de miracles. Sans trop vouloir faire de bruit, sans esbroufe, il a amené cette bande de joueurs (dans tous les sens du terme) à  un niveau incroyable. Et il n'y pas de hasard.
« Je dis simplement merci à  mes joueurs. Ils se sont hissés à  un niveau incroyable. A la mi-temps, même menés, je leur avais demandé de rester en place. C'est ce qu'ils ont fait, expliquera l'entraîneur de Schirrhein avant de sourire. J'avais prévu tous les scénarios, mais pas celui-là . J'espérais tenir le 0-0 le plus longtemps possible et marquer sur un contre. Là ... »

Et puis, tout d'un coup, on n'a plus rien compris

Là , effectivement, les mots manquent. Même à  nous. « A la pause, alors que nous étions un peu démoralisés, Hervé nous a remotivés : "avant le match, il y avait des espaces. Et il y en a encore". On l'a crû », rigole presque Maxime Balieux.
Bon, allez, on vous fait le résumé de la rencontre. A peine quinze minutes de jeu et Grougi, sur ce centre de Douillard, ouvre le score (15e). Vingt-deux minutes plus loin, alors que Schirrhein... domine (frappes de Ighli 22e et 28e), les Auvergnats doublent la mise quand, sur ce centre de Loriot, Pote place un coup de tête décroisé imparable (37e). Quant à  Kettering, il s'interpose avec brio devant le même joueur (40e).
Et puis, tout d'un coup, on n'a plus rien compris. Schirrhein, au jeu léché, donne la leçon aux Clermontois, les domine d'une manière incroyable. Efface les cinq divisions d'écart comme on disperse de la poussière. Bonelli échoue sur Fabre (46e), Balieux rate d'un rien le cadre sur ce tir lointain (53e).
Et puis le gardien clermontois va commettre une « boulette » en oubliant de dégager la balle. Ighli le presse et sert en retrait Wagner qui marque dans le but vide (63e). Et puis, Hervé Sturm va procéder à  un changement payant : à  peine entré en jeu, Marty, sur ce centre de Ighli, ajuste une fantastique volée. Fabre va (re)visiter le fond de son but.
« C'est ma fierté, coupe Hervé Sturm. On a connu un moment de grâce. Et mon équipe s'est retrouvée seule sur la pelouse. »
Presque logiquement comme si le cours des choses était écrit, Raphaël Martzolff, sur ce coup franc de l'immense (1,68m) Ighli, place une nouvelle volée sous la barre transversale de Fabre (81e). Et comme si la fête devait se prolonger à  l'infini, Roth, lancé en profondeur par Marty, ajoute un quatrième but (85e).

Cet exploit résonne comme une récompense, presque une évidence

Puis Schirrhein vacillera dans la folie douce. La même qui avait saisi les joueurs de Gardanne quand ils avaient éliminé Toulouse en 1960 (3-2), la même qui avait saisi ceux de Sanary qui avaient écarté Montpellier en 1982 (0-0, 7-6 aux tab), la même qui s'était emparée des mecs d'Evry après leur succès sur Toulon en 1986 (1-0). Comme eux, ces fous géniaux de ce coin d'Alsace du nord ont détesté la logique et ignoré les cinq divisions d'écart au coup d'envoi.
Dans ce club où on ne fait rien comme ailleurs, où les troisièmes mi-temps feraient presque rougir les rugbymen les plus aguerris et où l'argent a moins d'odeur que partout ailleurs, cet exploit résonne comme une récompense, presque une évidence.
Grâce à  ses joueurs, Pierre Dillinger, le président, réalisera son rêve : croiser Miss France 2009, ce soir, lors du tirage des 1/16es de finale. Sacré cadeau !
« C'est magique, criera presque Kevin Sortelle. Nous sommes revenus de nulle part. » Désormais, Schirrhein ne sait plus jusqu'où il ira...
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Its_me
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par Its_me »

DNA a écrit :Capitaine flamme

Il était partout. Au four, au moulin, en défense, en attaque. Franck Rischmann a livré hier soir un match plein. De ceux qui vous propulsent en 16es de finale de la Coupe de France. Chapeau bas capitaine !

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Ses yeux sont grands ouverts de peur d'en perdre une miette. Toute une carrière de joueur de football pour vivre ces rares instants de bonheur.
Le brassard fluo fièrement placé sur le bras, Franck Rischmann savoure. « C'est fou ! », lâche-t-il tout simplement. Les mots ont, en réalité, du mal à  venir en ces moments de plénitude absolue. Puis, petit à  petit, ses yeux ont repris leur brillance habituelle et le capitaine du FCE Schirrhein est parti rejoindre ses amis dans une joyeuse farandole. Comme un gamin.
Car à  ce moment-là , elles étaient bien loin les heures de doute et d'incertitude. La Coupe de France devenait rêve et bonheur. A demi-privé de la rencontre face à  Creutzwald en raison d'une vilaine blessure à  la cheville, Franck Rischmann a vécu ce 32e de finale à  fond. Du début à  la fin. Il a été tout simplement l'un des artisans du succès. Et de l'exploit.

Le discours salvateur d'Hervé Sturm

Franck Rischmann a sillonné son couloir gauche dans tous les sens. Son brassard fluo de capitaine en a fait des kilomètres... A la tombée des ballons, le numéro 2 du FCE Schirrhein les récupérait pour placer ses partenaires dans les meilleures dispositions.
Impérial défensivement, Franck Rischmann a livré également une bonne copie en attaque. Par ses centres, ses chevauchées, le soutien à  ses attaquants. Bref, on l'aura compris, l'électricien bleu et blanc était sous le feu des projecteurs.
Tout ne fut pourtant pas si simple que cela. Quinze minutes de jeu et Clermont plante son premier but. Tous les Schirrheinois ont la tête basse. Franck Rischmann compris. A sept minutes de la mi-temps, voilà  Mickaël Poté qui double la mise (0-2, 37e').
« Là , j'avais vraiment les nerfs, avoue-t-il. Clermont a trois occasions et marque deux buts. Pendant les cinq premières minutes de la rencontre, on était à  leur niveau puis on s'est relâché et on en a pris deux. »
Dans le vestiaire, il a mis son rôle de capitaine en sommeil. Seul le coach a parlé. Des paroles importantes, lourdes de sens et salvatrices. « Franchement, je ne pensais pas que l'on pouvait arriver à  remonter. Mais Hervé nous a encouragés et nous a dit que la victoire était possible. »

« On a montré que rien n'est jamais fini »

Retour sur la pelouse. La tête haute et de l'envie plein le coeur. « C'est ça qui a fait la différence », analyse Franck après-coup. Celui qui voulait « gagner pour ceux qui ne jouaient pas ce match » a alors tout donné pour ne rien regretter. Quand Laurent Wagner marque le but du 1-2 (63e'), c'est le capitaine qui harangue la foule et sent l'exploit à  portée de main. « Je savais que si on revenait à  2-1, tout était possible. »
Même pas besoin d'attendre un coup de pouce du destin pour forcer la décision. Schirrhein a pris ses responsabilités, a monopolisé le ballon, mis Clermont complètement sur le reculoir. Mieux, les bleu et blanc les ont étouffés. La preuve, Franck Rischmann est totalement disponible pour créer le surnombre aux avant-postes.
Puis Arnaud Marty fait des siennes (2-2, 72e'). « Il faut pas qu'on lâche », pensait le numéro 2 à  cet instant-là . Et voilà  Raphaël Martzolff qui y va de son petit but (3-2, 81e'). Imité quelques minutes plus tard par Guillaume Roth (4-2, 85e'). Et là , c'est la folie dans la tête de Franck Rischmann.
La belle aventure qui mettait Schirrhein sous les feux de la rampe va finalement se poursuivre. Cette parenthèse entre les matches de Creutzwald et Clermont où les joueurs se sont sentis « comme des pros » est donc loin d'être refermée.
« C'est fou ! répète Franck Rischmann. Je crois que Clermont est venu un peu à  la légère. Nous, on a montré que rien n'est jamais fini. »
« Je m'en fous du prochain adversaire », rigole Franck Rischmann quelques minutes après le coup de sifflet final. Avant de préciser sa pensée : « Je préférerais Marseille quand même. »
Peu importe finalement. Franck Rischmann a prouvé qu'avec ses petites épaules, il était capable de déplacer des montagnes.
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Keating
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par Keating »

En tout cas, les joueurs de Schirrhein vont surement tous se payer l'équipe aujourd'hui pour le souvenir :

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Its_me
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par Its_me »

DNA a écrit :Loin d'être fini

A 36 ans, Arnaud Marty n'imaginait jamais rejouer un jour un 32e de finale de Coupe de France, et encore moins le gagner. Quant à  en être le buteur décisif et le passeur sur le but du k.o., là , ça relève carrément du rêve éveillé.

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Comme une torture supplémentaire, Arnaud Marty a dû assister aux 45 premières minutes subies par les siens depuis le banc de touche, avec un sentiment mêlé d'impuissance et d'injustice.
« Etre sur le banc, c'est vraiment très difficile. J'essayais de replacer les coéquipiers, de les motiver. Après le premier but de Clermont, je me suis dit que ce n'était pas grave, au contraire ça nous a réveillé parce que le premier quart d'heure, on ne jouait pas. Mais après le deuxième but, je me suis vraiment dit que c'était mort ».

Sturm le gourou

Pas par défaitisme, mais simplement parce que le garçon, fort de son expérience, sait de quoi il retourne. Mais une fois de plus, Schirrhein avec le je-ne-sais-quoi qui flotte dans le vestiaire et qui unit tous les joueurs a inversé la tendance.
Hervé Sturm pourrait être gourou, tellement ses protégés donnent l'impression de boire ses paroles et de les appliquer immédiatement. Arnaud Marty explique la situation. « Heureusement, dans le vestiaire, à  la mi-temps, on s'est dit qu'on n'avait plus rien à  perdre, que quitte à  en prendre quatre, il fallait tout donner ». Et on a vu le résultat...
Sur un plan plus personnel, l'humilité de l'attaquant de Schirrhein ne lui fera jamais avouer qu'il est le héros du jour, mais il sait que ce qu'il a fait, avec ses amis, est grand.
« Quand je suis rentré, de toute ma vie je n'ai jamais eu autant envie de me surpasser, je savais que j'allais faire un bordel. Et mon premier ballon, il est dedans. Je crois qu'il n'y a rien d'autre à  ajouter », finit-il amusé.
L'oracle a encore tapé juste, puisque le ballon qu'il reçoit de Saïd Ighli, à  la 72e, finit dans le but et permet aux Alsaciens de revenir à  égalité. « A 2-2, on savait tous que c'était bon, qu'on ne pouvait plus perdre ». D'autant plus qu'à  la 85e, c'est lui encore qui sert le caviar pour Guillaume Roth, plein de sang froid, pour le dernier but de Schirrhein et l'explosion de joie à  venir.
Dans le vestiaire, juste après le coup de sifflet final, on sent qu'il s'est passé un truc, quelque chose d'inexplicable et que beaucoup ont du mal à  réaliser. « Maintenant, on ne pense à  rien. On va surtout bien manger, bien boire, et faire la fête ».

« On veut une grosse équipe »

Lui qui pensait finir de jouer au football dans un petit club à  l'esprit familial est conscient de l'aura qui dépasse désormais le simple club-house.
« Je suis arrivé dans ce club il y a maintenant deux saisons et ici, on n'a pas l'habitude perdre. La saison dernière, on a perdu seulement quatre matches et les Clermontois, honnêtement, je n'avais pas peur d'eux. On est tellement unis, solidaires. C'est incroyable, moi je pensais finir ma carrière tranquillement dans ce club, mais on ne perd jamais ! ». Et quitte à  perdre, autant que le bourreau ait de la gueule.
« Evidemment, pour le prochain tour, on veut tous une grosse équipe de Ligue 1 comme Marseille, Lyon, ou Bordeaux ». Et d'ajouter, avec humour, « La Ligue 2, on a vu, c'est pas mal, mais bon...Faudra montrer plus pour nous sortir ! ».
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par Its_me »

DNA a écrit :Paroles

- Julien BONELLI (Schirrhein) : « On s'était dit à  la mi-temps que si on marquait rapidement, on pouvait encore passer. Je crois qu'on a fait le match de notre vie. C'est merveilleux, y a pas d'autre mot. »

- Mathieu GRANMASSON (Schirrhein) : « On avait vu en première mi-temps qu'on était capable de marquer. Malgré les deux buts qu'on prend, on pouvait faire jeu égal. Tout ce qu'il fallait, c'était mettre un but. C'est vraiment fantastique et incroyable. Là  je ne vais pas dormir du week-end. Je ne me rends pas encore compte de ce qu'on vient de faire. C'est vraiment fou. C'est la preuve que dans le foot tout est possible. »

- Florian COURDAVAULT (Schirrhein) : « C'est incroyable. On a marqué quatre buts à  une équipe de L 2 en 45 minutes. C'est fou.»

- Julien BERLING (Schirrhein) : « Après le premier but encaissé, on s'est libéré. Quand on a égalisé, c'est devenu fou. Et ça l'est resté. »

- Raphaël MARTZOLFF (Schirrhein) : « On a réussi à  rivaliser avec eux. On prend deux buts en première mi-temps et là  on s'est dit que tant qu'à  faire, il fallait se faire plaisir. En deuxième période on est parvenu à  se libérer. On a laissé la pression derrière nous après avoir réduit le score. Après l'égalisation je me suis dit qu'on ne pouvait plus perdre, le match avait basculé, plus rien ne pouvait nous arriver. Avec ce but, je me suis offert un beau cadeau d'anniversaire. »

- Les parents d'Hervé STURM : « On est descendu pour féliciter Hervé, mais là  je crois que ça ne va pas être possible de le voir. A la mi-temps je n'y croyais plus trop mais Hervé a dû trouver les mots. On essayera de le joindre plus tard, là  on va le laisser tranquille. »

- Saïd BENATIA (Clermont) : « On a trop reculé, trop voulu garder le score après la pause. C'est aussi ça la Coupe de France, mais on avait le match en main. C'est plus qu'une faute professionnelle. Prendre quatre buts en deuxième mi-temps, c'est scandaleux. Mais chapeau aux joueurs de Schirrhein pour ce qu'ils ont fait aujourd'hui. »

- Franck CHAUSSIDIÈRE (Clermont) : « On s'attendait à  un match difficile. En début de deuxième mi-temps, on s'est dit que c'était bon, mais ils ont réussi à  marquer sur une erreur de notre part, et ça leur a permis d'y croire. Ensuite, dans l'euphorie, chaque frappe cadrée de leur part finit au fond et à  3-2, on ne pouvait plus inverser la tendance ».

- Didier OLLE-NICOLLE (Clermont) : « C'est un scénario fou, je dis bravo à  Schirrhein. Mais pour nous, seulement deux sentiments : la déception et la honte ».

- Pierre DILLINGER (Schirrhein) : « Ce qu'ils ont fait est exceptionnel. A la mi-temps, certains n'y croyaient plus, il a fallu leur dire que les autres n'étaient pas meilleurs, qu'ils feraient des fautes. Ce sont vraiment des joueurs de qualité, ils ont su une fois de plus montrer qu'ils forment une vraie équipe, avec un mental à  toute épreuve ».
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Re: Football Club Etoile Schirrhein

Message par Its_me »

DNA a écrit :On saura ce soir

TIRAGE CE SOIR. - A 19h30 ce soir, le FCE Schirrhein sera fixé. Le tirage au sort sera à  suivre sur Eurosport. Il sera effectué par Chloé Mortaud, Miss France 2009, et par Teddy Riner, médaillé de bronze de judo des derniers Jeux Olympiques et récent champion du monde toutes catégories.

LA VISITE D'OLLE-NICOLLE. - Quinze minutes après le coup de sifflet final, Didier Ollé-Nicolle, l'entraîneur clermontois, est allé dans le vestiaire de Schirrhein et s'est adressé aux joueurs alsaciens.
« Vous pouvez imaginer notre déception, mais je tenais à  vous féliciter pour votre match énorme. Grâce à  vous, la Coupe de France est magique. Nous serons désormais vos premiers supporters. » Un geste fair-play applaudi par les joueurs de Hervé Sturm.

SAUNA POUR COURDAVAULT. - Avec 24 heures de retard, Florian Courdavault a rejoint ce matin des copains dans une station alpine.
« Si on perd, je skie. Si on gagne, je reste au sauna », racontait l'attaquant de Schirrhein avant le coup d'envoi. « Désormais, je sais ce que j'ai à  faire », disait-il deux heures plus loin.

RETRAITE REPOUSSEE ? - Malgré ses 36 ans, Arnaud Marty en avait quinze de moins au coup de sifflet final. « C'est un truc de fous que je vis avec ce club. Je n'avais jamais connu ça. Je crois que je vais repousser ma retraite prévue en fin de saison. »

SACS EGARES. - Le séjour en Alsace des Clermontois avait mal commencé. Ainsi, 7 sacs, contenant les équipements de joueurs, avaient été égarés à  Paris vendredi. Ils n'ont rejoint Strasbourg que samedi à  midi. La suite du périple a également été malheureuse...

LIHRMANN VOYANT. - A la mi-temps, Dominique Lihrmann, l'entraîneur des Colmariens tombeurs de Monaco en 2006, avait son idée : « C'est simple, ils vont revenir à  2 partout et s'imposer aux tirs au but. » Schirrhein a fait mieux...
Quant à  José Guerra, qui avait emmené Schiltigheim en quart de finale en 2003, il savourait. « Ces Schirrheinois sont magnifiques et Hervé Sturm mérite de vivre de pareils moments. »

LE SMS DE DIOUF. - Parmi les nombreux messages de félicitations sur son téléphone portable, Pierre Dillinger a connu un nouveau frisson. « Pape Diouf, le président de l'OM, nous a félicités. C'est dingue ! »

PUBLIC. - Tous les joueurs de Schirrhein ont relevé la performance du public présent à  Haguenau. « Ce que nous avons vécu, on lui doit en partie. »

TABLEAU NOIR. - Sur le tableau du vestiaire, Hervé Sturm avait écrit quelques lignes à  l'attention de ses joueurs.
« Nous sommes une équipe. Nous n'avons pas peur, nous n'avons que du respect. Nous devons aller de l'avant, montrer de l'engagement. »
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