 
 Je crois que le slogant de cette année sera "Lachez vous, abonnez vous"

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Par ailleurs, un accord de principe a été conclu au sein de la FRMF pour la désignation du Marocain Naser Larget comme directeur technique national de la sélection marocaine. Ancien directeur de centres de formation en France (à Rouen, Caen, Cannes), Larget occupe actuellement le poste de directeur du centre de Strasbourg, a indiqué la fédération marocaine.

DNA a écrit :Maroc: Larguet contacté ?
Certains journaux marocains se sont fait l'écho de l'arrivée possible de Nasser Larguet, directeur du centre de formation du Racing, à la tête de la DTN de son pays natal. Il serait même le candidat préféré de la fédération marocaine. « Oui, je suis pressenti pour ce poste, peut-être... Je suis originaire du Maroc et forcément ça ne me laisse pas insensible. C'est un contact de longue date, quand j'étais au Havre. On m'avait appelé pour mettre en place une DTN, explique-t-il. On m'a dit que la presse marocaine en parlait de façon insistante. J'ai été recontacté il y a deux mois pour un poste éventuel. Mais je n'ai pas eu de nouvelles depuis. Apparemment, la fédé marocaine me place en tête de liste, mais il y a sûrement d'autres candidats. Pour l'instant ce ne sont que des paroles. Je n'ai pas reçu de vrais sollicitations.
Si on m'appelle pour me faire une vraie proposition ? Je préciserai que je suis sous contrat avec le Racing et que ce club me témoigne toute sa confiance. Si cette proposition arrivait, je l'écouterai. Pour l'instant ce n'est pas d'actualité et j'assume ma responsabilité au sein du Racing. »
Du côté du Maroc, la fédération devrait prendre une décision cette semaine.

http://fc-rouen.football.fr/ a écrit :Nasser Larguet : "Pourquoi pas revenir à Rouen un jour"
Pressenti pour succéder à Marc Keller au poste de directeur sportif du Racing Club de Strasbourg, Nasser Larguet s'est imposé comme l'un des meilleurs formateurs de l'hexagone. Des joueurs comme Luccin, Frey, Zebina, Escudé, Le Tallec, Sinama-Pongolle, Mendy, Bodmer, Zubar ou encore Quint ont tous en commun d'avoir connu Nasser lors de leur formation. Ce technicien d'origine marocaine a également la particularité d'avoir été formateur des 3 grands clubs normands : le FCR (Directeur), le HAC (Formateur) et le Stade Malherbe (Directeur). Il nous a accordé une interview passionnante et encourageante...
Pouvez-vous nous décrire votre parcours dans le football ?
J'ai fait mes premières armes à l'ASPTT Caen avant d'évoluer à l'US Normande en tant que joueur et éducateur. J'ai ensuite connu ma première véritable expérience d'éducateur en devenant entraîneur-joueur à Thury-Harcourt (en Suisse Normande). J'y suis resté 3 ans, j'avais en charge toutes les équipes des débutants jusqu'à l'équipe première. C'est ce club qui a révélé ma fibre d'éducateur.
En 1989, j'ai reçu un coup de fil du FC Rouen par l'intermédiaire de Pascal Boisroux, directeur administratif de l'époque, qui me proposait de devenir l'adjoint de Daniel Zorzetto qui dirigeait le centre de formation de l'époque. Je suis resté pendant un an et demi son adjoint avant qu'il ne prenne en main l'équipe première. A sa nomination à la tête de l'équipe fanion, j'ai pris la responsabilité du centre de formation (où j'ai notamment dirigé Olivier Quint, Omar Belbey, Franck Haise et Grégory Tafforeau), poste que j'ai occupé pendant 4 ans jusqu'au dépôt de bilan du club en 1995. Je souhaitais rester malgré la descente en national mais j'ai reçu les sollicitations de Rennes et Cannes.
Guy Lacombe, qui dirigeait à l'époque le centre de formation Cannois, s'est montré très insistant pour que je le rejoigne. Là -bas j'ai connu le très haut niveau et j'ai eu la chance de travailler avec des jeunes de grande qualité : Peter Luccin, Sébastien Frey, Sébastien Chabbert, Patrick Barul, Vincent Planté, Lilian Compan, Jonathan Zebina ou encore Julien Escudé. J'avais signé un contrat de 6 ans mais j'ai démissionné au bout de 3 ans car j'étais en désaccord avec la politique de mes dirigeants.
En 1998, j'ai signé à Caen en tant que directeur du centre de formation. J'y ai connu des joueurs comme Mendy, Bodmer, Zubar ou Sorbon.
J'y suis resté 3 ans avant, qu'en 2001, le président du Havre Jean-Pierre Louvel et Jean-François Domergue ne me proposent la direction du groupe Elite avec la réserve qui évoluait en CFA.
Je ne suis pas allé au terme de mon contrat car en juillet 2004, le Racing Club de Strasbourg m'a proposé de devenir responsable de recrutement avec la perspective de prendre la direction générale du centre de formation du fait d'un départ en retraite.
Quel poste occupez vous actuellement à Strasbourg ?
Je suis Directeur Général du centre de formation. Je suis le responsable global de la formation du recrutement jusqu'à la promotion du jeune.
Des rumeurs font de vous le possible successeur de Marc Keller au poste de directeur sportif de Strasbourg. Que pouvez-vous nous dire là -dessus ?
Il s'agit de rumeurs infondées. Mon métier de prédilection est de former de jeunes joueurs. L'avenir nous dira ce qu'il me réserve mais je m'épanouis pleinement dans mes fonctions actuelles. Il n'y a pas eu d'approche de la part du président. Cela n'est pas ma tasse de thé pour le moment.
Croyez-vous encore au maintien en Ligue 1 ?
Oui cela n'est pas de l'utopie ! Il reste 7 matchs à 3 points. Il faudra gagner un match de plus que Troyes en sachant que nous aurons un calendrier un peu plus favorable qu'eux et que notre goal-average est équivalent au leur.
Quels sont vos meilleurs souvenirs de formateur ?
Deux clubs m'ont particulièrement marqué de ce point de vue :
1) Cannes
Avec Guy Lacombe, ce club m'a permis de côtoyer le très très haut niveau en termes de formation. Tous les ans, on avait entre 15 et 20 jeunes internationaux dans toutes les catégories d'âge !
2) Caen
On a pu effectuer un travail de structuration extraordinaire en s'appuyant notamment sur une bonne politique scolaire car par ailleurs nous n'avions pas les moyens financiers pour attirer les meilleurs. Nous avons connu une finale de Gambardella et une finale de championnat de France des moins de 17 ans. Aujourd'hui, plus de 50% de l'équipe première est issue du centre.
Vous qui avez connu les 3 grands clubs normands, quel regard portez-vous sur le football normand ?
Le football normand dans sa globalité se porte bien. Il y a un excellent travail de réalisé par tous les éducateurs de la région.
Mustapha Oumechouck, le DTR de la Ligue de Normandie fait du très bon travail ainsi que Patrick Gonfalone le CTR de la Ligue de Basse Normandie. Cet énorme travail au niveau de la formation a toujours profité aux clubs professionnels notamment à Rouen à l'époque pro (avec Horlaville, Giguel…).
Les 3 clubs ont une identité formatrice. Caen a rattrapé son retard notamment grâce à Pascal Théault qui a effectué un énorme boulot avant mon arrivée. La région possède une forte potentialité en terme de formation.
Les clubs n'ont pas de gros moyens et sont donc obligés de jouer la carte de la formation.
De ces 3 clubs, lequel possède à votre avis le plus grand potentiel public, sponsors et formation ?
Rouen est une place forte du football français ! Je suis persuadé que le stade serait plein si le club évoluait en Ligue 2. C'est le plus gros potentiel spectateurs. Le public est connaisseur et exigeant.
Au Havre il y a un engouement mais moins fort qu'à Rouen.
A Caen, la situation est paradoxale : il y a de nombreux spectateurs qui viennent pour le confort du stade. Il y a moins de supporters. Il y a davantage de passion à Rouen. Je me souviens du match du FCR contre l'OM en 1993. Un retour en Ligue 2 fera de Rouen une place forte du foot. Le bassin économique est également supérieur à Rouen.
A Caen, à part Carrefour, il n'y a pas assez de grandes entreprises. Au Havre, en dehors du port… Alors que dans l'agglomération de Rouen, les grosses entreprises sont nombreuses.
Au niveau de la formation, c'est la taille de l'agglomération qui détermine le potentiel. Il y a énormément de clubs de la banlieue rouennaise qui ont de bons jeunes : Oissel, Bois-Guillaume ou même Château Blanc (avec les jeunes de quartier). L'USQ s'est beaucoup enrichi depuis la chute de Rouen. De plus, Rouen peut espérer attirer les jeunes de la région parisienne.
Au Havre, il y a aussi pas mal de jeunes du coin (municipaux et quartiers environnants). A Caen, quelques clubs sortent de bons joueurs : PTT Caen (Sorbon), Mondeville (Hengbart, Eudeline) Il y a de bons viviers dans ces régions là .
En matière de formation, pensez-vous que le FCR pourra un jour rattraper le retard accumulé depuis des années sur ses 2 voisins ?
Comment estimez-vous le vivier de talents dans l'agglomération rouennaise par rapport à ce que vous avez connu ailleurs?
Je suis persuadé que Rouen refera son retard sur ses voisins. Le FCR restera toujours le FCR !
L'entité FCR reste une entité formatrice. Pour les jeunes de la région le FCR c'est quelque chose. Je reste intimement convaincu que Rouen, en revenant dans l'élite, refera son retard parce qu'il y a un vécu de la formation et des éducateurs compétents.
C'est sûr et certain. Les gamins s'identifieront au FCR.
Quels souvenirs gardez vous de vos 4 années passées au FCR ?
Avec André Auzoux, Thierry Montagne, Patrick Vallée, Philippe Allais, José Ségura et la Famille Pinot nous avions renforcé la politique de formation mise en place par Daniel Zorzetto et Arnaud Dos Santos, qui commençait à porter ses fruits avant le dépôt de bilan.
Les gamins voulaient venir chez nous car ils savaient qu'ils avaient une chance d'intégrer l'équipe première. Le FCR pour eux c'était quelque chose. Dans les dernières années, on rivalisait avec Le Havre.
Suivez-vous toujours les résultats du FCR ? Que pensez-vous des problèmes rencontrés par le club depuis une dizaine d'années ?
Oui j'essaie de suivre tous les clubs où je suis passé. Pour Rouen, je regarde sur le site de la FFF et j'ai découvert votre site qui est très bien.
Le problème à Rouen c'est d'arriver à monter un véritable projet sur le long terme. Les présidents qui se succèdent vont à l'essentiel en essayant de faire monter l'équipe première. Il faut une véritable politique de club de s'appuyer sur quelque chose. Ce quelque chose c'est la formation !
D'autres clubs comme Nantes ou Le Havre ont connu des difficultés financières et s'en sont sortis grâce à leur centre de formation. Une vraie politique de formation est indispensable.
A-t-on une chance de vous revoir un jour dans la région ?
Je souhaite fortement revenir dans la région. Pourquoi pas revenir à Rouen un jour.
Rouen a été le club déclencheur au niveau professionnel comme Thury Harcourt l'avait été au niveau amateur.
Je n'aurais jamais connu cette carrière sans le FCR, je ne serais pas à Strasbourg aujourd'hui…


Peut etre lui le futur entraineurL'examen du Diplôme d'Entraîneur Professionnel de Football indispensable pour entraîner un club professionnel a été réussi par 19 stagiaires dont Laurent Blanc, Antoine Kombouaré ou encore Alain Boghossian.
Les candidats reçus à l'examen du DEPF
Laurent Banide
Laurent Blanc
Alain Boghossian
Alain Casanova
Lionel Charbonnier
Olivier Dall'Oglio
Francis de Taddéo
Michel Dussuyer
Patrice Garande
Jean-Louis Garcia
Pascal Janin
Antoine Kombouaré
Nasser Larguet
Thierry Laurey
Stéphane Paille
Vincent Rautureau
Daniel Sanchez
Didier Tholot
Georges Tournay
 
   
  
  