Le succès des Parisiens au Vélodrome, dimanche, ne voile pas la face du gardien de but du PSG Jérôme Alonzo. Si les hommes d'Halilhodzic semblent en effet à  l'aise à  l'extérieur, cela n'en enlève pas pour autant leurs difficultés sur leur pelouse. 
Sur le plan des sensations, ça fait quoi de battre Marseille ?
C'est extraordinaire. Mais la journée n'est belle qu'à  partir du moment où l'avion atterrit à  Marignane (NDLR : Aéroport de Marseille), car ce sont vraiment des journées à  part. Quand ça finit par une victoire, c'est encore plus beau, mais cela serait bien, un jour, de battre Marseille le dernier match de la saison et qu'on soit champions. Là , nous pourrions savourer. Evidemment, là , c'est pas mal, mais nous repartons au vert dès mardi. Donc, vous voyez, nous n'avons pas beaucoup de temps pour savourer.
Pensez-vous que vous puissiez refaire votre retard de six points sur Monaco ?
(ironique) Par qui ? Monaco, c'est qui ça ? Ils jouent avec nous ? C'est une équipe de notre championnat ? Ah, OK, ce n'est pas le même championnat, c'est pour ça… (éclats de rire) Eux, ce sont les Grands. Monaco, c'est magnifique. Que voulez-vous dire ? C'est parfait pour le moment, il faut attendre qu'ils aient un petit coup de barre. C'est ce que nous allons attendre. S'ils n'en ont pas, c'est pas grave, nous finirons derrière.
N'avez-vous pas peur de retrouver, mercredi le Parc des Princes, où vous peinez beaucoup plus qu'en déplacement ?
Non, nous n'avons pas peur, mais nous sommes conscients d'avoir d'énormes lacunes au Parc. Nous bossons énormément pour essayer de gommer ça, mais ce n'est pas facile. Nous n'y arriverons pas du jour au lendemain, il va probablement falloir un petit match déclic. Pourquoi pas contre Strasbourg ? Cela va encore être un match compliqué. Strasbourg est une équipe que j'aime beaucoup et qui peut encore nous poser des problèmes.
 
