Le Fil Rouge

[RACING1906]

ALEXANDER VENCEL : "ASSURER LA PROGRESSION DES GARDIENS"

Alexander Vencel, figure emblématique du Racing dans les années 90 (228 matchs de 1994 à 2000), est toujours présent dans les travées de la Meinau où il entraine désormais les gardiens du RC Strasbourg Alsace. Il compose, avec Albert Stoeckel, le staff chargé d’entrainer et de former les portiers strasbourgeois. Outre sa mission au Racing, Alex Vencel a aussi des fonctions au sein de la FIFA. Il nous détail tout cela dans cette interview.

Alexander, quel est ton rôle au sein du Racing Club de Strasbourg Alsce ?

Nous avons proposé avec Albert (Albert Stoeckel) un projet pour le développement des gardiens au Président du RCSA, Marc Keller, qui a tout de suite accepté. Il s’agit de mettre en place des entrainements de qualité afin d’assurer la progression des gardiens du Racing à tous les niveaux. Nous nous partageons le travail avec Albert, ainsi quand je suis en déplacement c’est lui qui assure entièrement les entrainements.

Que penses-tu de la situation actuelle du club, qui est reparti de zéro ?

Je pense que le Racing progresse bien. Cependant, le chemin est encore long et il ne faut pas oublier d’où on vient. Beaucoup de gens croient en un renouveau du Racing, ce qui est très positif. Nous avons beaucoup de supporters qui viennent encourager le club les soirs de match. Je pense qu’il faut être patient et que chaque chose viendra en son temps. Le club progressera à tous les niveaux que ce soit pour l’équipe première ou pour les jeunes du Centre de Formation. Franchir le prochain palier demande beaucoup de travail et c’est uniquement comme cela que l’on pourra éviter de refaire les mêmes erreurs commises par le passé.

Tu as également des fonctions au sein de la FIFA, peux-tu nous expliquer en quoi elles consistent et ce que tu fais exactement ?

J’ai la responsabilité du contenu du programme Goalkeeping qui est destiné aux gardiens et aux entraîneurs de gardiens. Avec ce programme la FIFA assure la formation des entraîneurs au sein des fédérations membres de la FIFA. Je voyage donc beaucoup et j’entraine des entraîneurs.

Quelle sensation ressens-tu en voyant ton fils (Alexander Vencel) évoluer avec l’équipe strasbourgeoise ?

Je suis content qu’Alex trouve beaucoup du plaisir à jouer au foot. Le chemin est encore long et l’avenir nous dira si les fruits de son travail auront été payants.

Quel est ton meilleur souvenir à Strasbourg ?

Sur une longue carrière c’est difficile de dégager « le » meilleur souvenir. Mais si je dois en donner un, je dirais la belle époque avec Monsieur Weller (Finale de la Coupe de la Ligue 1997) et mon retour à la Meinau avec le HAC pour l’accueil et le remerciement du public alsacien !



Alexander Vencel a récemment sorti un livre, le 5ème déjà, nommé « L’entraineur des gardiens » à destination des entraîneurs de gardiens de tous niveaux (amateurs, professionnels, garçons et filles). Il contient 444 pages (formats A4) pour apprendre et perfectionner les méthodes d’entrainements. Le livre est illustré par 1430 photos et 460 autres images d’ordinateurs, qui permettent un éclairage technique.

Un DVD de 2h10, « Périodes de développement », accompagne cet ouvrage et vous permettra de peaufiner votre apprentissage en vidéo.

SITE OFFICIEL

[fan_racing]

Il a l'air hyper investi. On a vraiment de la chance d'avoir eu ce gardien non seulement dans nos buts, mais aussi désormais en qualité de technicien

[RACING1906]

UNE LOURDE DETTE EXTERIEURE

Avec seulement quatre points récoltés - sur 33 - en onze déplacements, le Racing, battu avant-hier à la 92e chez un Vannes OC pas encore mort (3-2), paie un lourd tribut à son indigence comptable à l’extérieur. Il a de fait tout intérêt à faire le plein samedi (20 h) à la Meinau contre le Paris FC, avant un nouveau voyage de tous les dangers chez le premier relégable, Luçon.

Qui ne tente rien n’a rien, affirme le dicton. Avant-hier à Vannes, le Racing a tout tenté et n’a pourtant rien eu. Sinon la douleur de s’incliner dans le temps additionnel après son « match le plus abouti à l’extérieur » (dixit Julien Perrin), ce que personne ne lui contestera. Au stade de la Rabine, les Bleus ont joué, plutôt bien, mais perdu. Sans qu’il y ait cependant matière à crier à l’injustice.

Certes, ils se sont procuré une palanquée d’occasions qui auraient pu - dû - leur valoir de décrocher enfin un premier succès hors de leur cocon meinovien. « Un point, c’était un minimum, je dis bien un minimum » , insiste un Perrin aligné dans un rôle inédit de milieu relayeur, au cœur d’un schéma résolument offensif, organisé autour d’un milieu en losange (Bah en sentinelle devant la défense, Perrin et Oliveira sur ses côtés et Lienard devant) et de deux attaquants (Ribas, Mendy).

Mais l’audace des Bleus, qu’ils crurent récompensée lors de leurs deux égalisations, surtout celle de la 90e , n’a pas payé. Les Strasbourgeois ont au contraire payé les pots cassés d’une coupable passivité défensive. Les 2e et 3e buts vannetais, sur lesquels personne n’attaque le porteur (Thomasson d’abord, Youga ensuite), en sont la plus flagrante illustration.
De même n’est-on pas obligé de donner quitus sans réserve à un François Keller qui déclare : « Nous aurions fait le match parfait si Vannes n’avait pas été arrogant de réussite, avec trois buts en trois ou quatre occases. Nous aurions dû en mettre le double. » Si la 2e partie de son analyse n’est pas sans fondement, le déroulé détaillé du match, à relire sur http://www.lalsace.fr, pourfend la première. Car oui, les Vannetais, même bousculés par un Racing entreprenant, ont eux aussi eu un wagon d’occases.

Pour réelle qu’elle ait été, l’emprise alsacienne ne les a jamais étouffés. Faut-il dès lors s’étonner qu’en venant humer l’air du grand large aux avant-postes, ils aient par trois fois asphyxié, estomaqué et estoqué les Bleus ? Sans doute pas. Au vu de la double confrontation entre les deux clubs cette saison, on est même en droit de se demander pourquoi le VOC vogue dans cette galère.

Keller : « C’est dur, p…, c’est dur ! »

Ça n’enlève rien à la prestation de Gauthier Pinaud et des siens. Ça la remet juste en perspective, sans contradiction aucune avec les propos de Stanislas Oliveira : « Les joueurs de Vannes m’ont dit que nous leur mettions le bouillon. Malheureusement, nous revenons avec zéro point. La défaite est décevante, mais il faut rester positif et retenir, dans l’état d’esprit et le style de jeu, le meilleur de ce que nous avons montré. À nous de nous reconcentrer pour la réception du Paris FC samedi. »

Juste au-dessus de la ligne de flottaison, le navire bleu, dont la série d’invincibilité (cinq matches) s’est achevée avant-hier dans le Golfe du Morbihan, continue en effet de ramer. « Nous sommes dans une saison où ça ne nous sourit pas » , reprend un F. Keller à la mémoire un brin sélective et qui oublie un peu vite que si le RCSA a laissé filer trois points sur le fil à Amiens et Vannes, il en a aussi arraché quatre in extremis contre Luzenac, Orléans et Ajaccio, « Le scénario de ce soir (mardi) , il faut le voir pour le croire. Si nous avions joué chez le premier, cette défaite ne serait pas trop grave. Juste un point perdu. Mais là, nous en avons perdu trois face à un adversaire qui, comme nous, s’arrache pour sauver sa peau. C’est dur, p…, c’est dur ! »
Avec la réception du Paris FC, 7e , ce samedi (20 h) à la Meinau, les Bleus n’auront heureusement guère le loisir de ruminer. Ali Bamba veut tourner la page. À chaud, dans les couloirs de la Rabine, l’Ivoirien était décomposé : « Je suis dégoûté. J’ai envie d’arrêter le foot. Mais je crois plus que jamais au maintien, même si le chemin sera long et difficile. Il faut relever le défi contre le PFC et aller faire un résultat le vendredi suivant à Luçon pour oublier cette désillusion. »

« Paris se profile, puis Luçon qui, comme Vannes, s’est rapproché , enchaîne Julien Perrin. Nous ne sommes pas dans la zone rouge, mais nous savons ce qu’il nous reste à faire face aux Parisiens. » La même chose que depuis des mois, après chaque faux-pas à l’extérieur…

lalsace.fr

[RACING1906]

PAR ICI LA MONNAIE

Ainsi, par la faute d’un couillon qui a cru malin de lancer une pièce de 50 centimes sur l’arbitre assistant du match contre Ajaccio le 7 février, le Racing Strasbourg risque-t-il de disputer un match à huis clos avant la fin de saison. La commission de discipline de la Fédération française de football l’a en effet convoqué le 20 mars pour explication.

Sans minimiser un geste aussi imbécile qu’isolé, l’épisode n’est pas sans poser question. D’abord sur la nature même de l’éventuelle sanction - un huis-clos - qui, au-delà du dommage sportif, porterait un lourd préjudice financier à un RCSA qui, rappelons-le, a touché le fond – mais plus les fonds – il y a deux ans et demi à peine.

Une pareille peine ne serait-elle pas disproportionnée ? Si le jet de pièces était puni aussi sévèrement en Grèce, il y a belle lurette que les matches de basket s’y joueraient dans des salles désertes. Sans aller jusque-là et aussi loin, n’observe-t-on pas régulièrement dans d’autres stades de l’Hexagone des faits autrement plus répréhensibles, mais pas toujours durement réprimés ?

Et au bout du compte, la Meinau ne paie-t-elle pas pour ce qu’elle est : un stade de Ligue 1 dans un monde d’amateurs dont les instances attendent qu’il apporte au 3e échelon national les mêmes garanties qu’au plus haut niveau ? Pourtant, qui sillonne la France du National peut aisément constater que quelques enceintes un brin folkloriques, indignes d’un championnat qui se veut presque pro, sont bien moins sécurisantes. Pour preuve de sa bonne foi, le Racing remettra en service, dès samedi pour la venue du Paris FC, les caméras de surveillance restées éteintes depuis sa liquidation judiciaire. Il en supportera évidemment le coût non négligeable. Sans certitude néanmoins de pincer à coup sûr le discret lanceur numismate (si l’imbécile de l’autre jour fait des émules).

Alors, quoi ? Pour éviter toute récidive, le club strasbourgeois va-t-il devoir confisquer la monnaie des spectateurs à leur entrée au stade ? Les taxer en sachant qu’il ne pourra pas tous les amender ? L’idée n’est pas mauvaise. Elle permettrait d’alimenter par anticipation les caisses du RCSA pour régler les amendes ultérieures. Mais elle a un talon d’Achille : on parie qu’il se trouverait vite fait un Géo Trouvetou de l’ingénierie aéronautique pour éborgner un juge de touche avec un avion en billet ?

lalsace.fr

[Kaniber]

Il a l'air hyper investi. On a vraiment de la chance d'avoir eu ce gardien non seulement dans nos buts, mais aussi désormais en qualité de technicien

s'il est au Racing c'est aussi parce que sont Fils y joue

[Kaniber]

« Paris se profile, puis Luçon

je pense que les six points sont faisable

[Kaniber]

Ainsi, par la faute d’un couillon qui a cru malin de lancer une pièce de 50 centimes sur l’arbitre assistant du match contre Ajaccio le 7 février, le Racing Strasbourg risque-t-il de disputer un match à huis clos avant la fin de saison. La commission de discipline de la Fédération française de football l’a en effet convoqué le 20 mars pour explication.

Il y a un risque de huit clos , mais avec un peu de chance il ni aura rien , et que pour cette fois le Racing aura eu de la chance

[RACING1906]

Une sanction serait totalement injuste voire scandaleuse.

[Kaniber]

Injuste peut-être , mais le Racing était sanctionné avec le lancé du briquet , a force de jeté des projectiles sur le terrain ça risque de faire mal un jour

[RACING1906]

Le briquet c'était différent car SIKIMIC l'avait jeté hors du terrain alors que l'arbitre allait s'en saisir.

Là, il faudrait 500 vigiles pour surveiller.

Est-ce bien raisonnable ?