DNA a écrit :Racing: bobos en série
Le match de Nancy, en plus des trois points, a laissé des traces. « Tous les joueurs avaient des bleus, explique François Pietra, l'un des médecins du Racing. Mickaël Pagis a une contusion sur la malléole droite, la peau ayant même été déchirée. Mais sa blessure n'a aucun caractère de gravité. Haikel Gmamdia, Habib Bellaïd et Yves Deroff, plus particulièment, ont été l'objet de soins. »
Tous sont aptes à jouer mercredi contre Belgrade, même si certains (Pagis notamment) seront ménagés.
NANCY SUIT PAGIS. - Le mercato approche, et les bruits montent. Ainsi, Nancy, en panne d'attaquants, suivrait de (très) près Mickaël Pagis.
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[05/06] 18ème J: Nancy / RCS - 1/2
- argueti
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ils vont pouvoir attendre longtemps.......
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L'Alsace a écrit :Racing : l'OM en tête
Après sa première victoire en L 1 à Nancy avant-hier (2-1), le RCS songe bien davantage à la réception de Marseille samedi qu'à celle de l'Etoile Rouge mercredi pour la 5e et dernière journée de sa poule de Coupe UEFA.
En une journée, le Racing a comblé un tiers de son retard sur le premier non-relégable. De 10 points, son handicap est tombé à sept. Grâce, il faut bien l'avouer, à l'involontaire concours de Toulousains qui, longtemps menés au score par Troyes, ont arraché une courte, mais précieuse victoire au Stadium (2-1). Alors qu'il reste 20 matches et 60 points à distribuer, les hommes de Jacky Duguépéroux, qui n'ont jamais cédé au désespoir, renaissent ainsi à l'espoir. Mais le coach du RCS, très préoccupé hier par l'expulsion inique (voir ci-dessous) d'Yves Deroff (« autant je n'avais rien dit lors de l'exclusion de Boka à Nantes, autant Yves est défendable. Il a été victime d'une injustice »), se refuse à pavoiser. « Tout n'a pas été réglé à Nancy. Mais ce succès est une petite bouffée d'oxygène qui nous permet de quitter la dernière place et de nous rapprocher à 7 points de Troyes. Aujourd'hui, certaines équipes sont dans la spirale dans laquelle nous nous trouvions il y a quelque temps. Et nous aurons l'avantage de toutes les recevoir. Ce succès rend la réception de Marseille samedi encore plus importante. La saison passée, nous avions atteint la trêve hivernale avec 18 points. Avec un succès sur l'OM, nous pourrions en compter 14. Et en réalisant le même cycle retour qu'en 2004-2005, nous nous en sortirions. »
« Tout peut basculer contre Marseille »
Samedi, dans les entrailles du stade Picot, l'entraîneur bas-rhinois avait loué l'état d'esprit de ses troupes. « Nous avons remporté ce match avec des vertus qu'on dit nancéiennes, la combativité, la solidarité et l'abnégation. » Hier, après une courte nuit, son discours n'avait pas varié. « Je suis fier de cette victoire acquise avec cran à 10 contre 11, en ayant subi la dernière demi-heure. A un moment donné, c'est vrai que nous avons pensé que le scénario de Nantes pouvait se reproduire. Mais si nous n'avons pas été brillants, nous avons su afficher des qualités de coeur et de courage indispensables au plus haut niveau. Je n'ai pas été déçu de l'engagement de mes joueurs. Marseille est sans doute le match où tout peut basculer. » Sous-entendu : dans le bon sens. D'ailleurs, Amara Diané, auteur d'un but décisif et d'une rare subtilité en Lorraine (son 2e après celui marqué à Nantes), ne le cache pas : « Cette semaine, nous allons davantage nous concentrer sur Marseille que sur l'Etoile Rouge mercredi. Cette première victoire est importante psychologiquement après toutes les souffrances endurées. Elle tombe au bon moment. Dans la tête et dans le coeur, le retour en bus était différent de d'habitude. L'équipe revit, mais il ne faut surtout pas s'enflammer. Je crois que Nantes nous a servi de leçon. Là -bas, nous avions appris à nos dépens qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Ce premier succès est un mélange de soulagement et de joie. Aujourd'hui, on sent une confiance retrouvée. L'obsession doit être de prendre des points, sans se focaliser sur le classement. » Avec ses six points récoltés chez quatre concurrents directs qu'il recevra lors du cycle retour (nuls à Metz, Ajaccio et Troyes, succès à Nancy), le Racing confirme qu'il n'a rien à envier à nombre de ses rivaux en Ligue 1. Et le coach lorrain Pablo Correa, d'ordinaire avare en compliments pour ses adversaires, n'est pas le dernier de ses laudateurs : « Ce soir (hier), nous n'avons laissé filer qu'un point, car je ne vois pas comment nous aurions pu prendre les trois. Nous n'avons pas perdu contre une équipe bidon. Cette saison, beaucoup de matches se jouent à peu de choses et de nombreuses défaites de Strasbourg n'avaient tenu à rien. A Nantes, les Strasbourgeois n'auraient jamais dû perdre. Même si ceux qui me connaissent savent que je déteste la défaite, je dois reconnaître que nous nous sommes inclinés contre une équipe qui joue et dont le jeu n'est pas celui d'un dernier de Ligue 1. » Sans doute pas non plus celui de l'avant-dernier qu'est ce matin le RCS. « J'espère que cette première victoire marque le début d'une longue série », se prend à rêver Nicolas Puydebois, décisif en fin de derby avant-hier. Il faudra bien ça pour que le rêve devienne réalité.
Pagis : plus de peur que de mal
Sorti au repos samedi au stade Marcel-Picot avec une belle estafilade sur la cheville droite, Mickaël Pagis ne souffre finalement que « d'une grosse contusion sur la malléole », selon le médecin du Racing François Piétra. « Le Nancéien lui a laissé sa carte de visite, mais il n'y a pas de gravité articulaire. » De nombreux Strasbourgeois sont revenus du derby avec des petits bobos. « À part Guillaume (Lacour) et Nico (Puydebois), tous ont des hématomes », en sourit presque le docteur Piétra, « ce match était un combat. Mais il n'y a rien de très méchant. » Turnover contre l'Etoile Rouge. Jacky Duguépéroux l'avait déjà laissé entendre samedi dans la salle de presse du stade Marcel-Picot. Il l'a confirmé hier matin au décrassage. « Je vais laisser sept ou huit joueurs au repos contre Belgrade. Dans notre situation, nous n'avons pas le choix. La priorité, c'est le maintien et, donc, le match contre l'OM. » Pagis devrait faire partie des « exemptés » — comme il l'avait déjà été à Rome – tout comme Karim Hagui, qui vient à peine de reprendre après un mois et demi d'absence (« sa présence est très importante », souligne « Dugué », « il prend tous les ballons aériens et sécurise tout le monde »). Out depuis quelques semaines, Ricardo Faty (mollet) et Ulrich Le Pen (genou) seront titularisés. Gaétan Krebs et Yann Schneider pourraient l'être aussi. Les Bleus s'entraîneront ce lundi à 9 h 30 et mardi à 16 h. Le coup d'envoi de ce 5e et dernier match de poule UEFA sera donné mercredi à 20 h 45. Les choix de « Dugué ». Le technicien bas-rhinois ne l'ignore pas : une première place dans le groupe E de Coupe UEFA permettrait au Racing d'affronter en 16e s de finale (15-16 et 23 février) le 3e d'un autre groupe et de disputer le match retour à la Meinau. S'il se classait second, le RCS aurait toujours l'avantage de jouer le retour à domicile, mais serait opposé à l'un des huit clubs reversés de la Ligue des Champions. « Il est clair que la première place n'offre que des avantages, mais la Coupe d'Europe n'est pas ma préoccupation première », indique « Dugué ». « Nous ferons l'impasse, ce qui ne veut pas dire que nous renonçons à gagner. » Belgrade cartonne. Le club serbo-monténégrin, actuel 4e, viendra à Strasbourg mercredi y chercher sa qualification. Présidée par l'ex-Marseillais Dragan Stojkovic, l'Etoile Rouge a écrasé samedi Hadjuk Kula 4 buts à 1 (buts de Trajkovic, Purovic, Raskovic et Jankovic). Le vainqueur de la Coupe d'Europe des Clubs Champions 1991 (aux tirs au but contre l'OM à Bari) mène désormais seul le bal en tête de son championnat, avec trois points d'avance sur son grand rival, le Partizan Belgrade. Ribéry suspendu, Koke incertain. Le feu follet de l'OM Franck Ribéry sera suspendu samedi à la Meinau. « Pas forcément une mauvaise nouvelle » pour Duguépéroux. Quant à l'attaquant espagnol Koke, il traîne une blessure à l'épaule et est incertain. Bellaïd : un match contre Lyon. Déjà averti au Mans et contre Nice, le jeune défenseur du Racing Habib Bellaïd, qui a écopé d'un carton jaune avant-hier à Nancy, sera suspendu contre Lyon le 4 janvier.
Deroff ira plaider sa cause
L'image est effroyable pour le Brésilien de Nancy, Adailton. Sous le poids d'Yves Deroff, qui vient de rouler sur le ballon et a perdu l'équilibre, la cheville droite du latéral lorrain se brise comme une brindille de bois sec à la 59e minute du derby. Deux heures durant samedi soir, il sera opéré à la polyclinique de Gentilly par les professeurs Jacques et Nicolas Hummer pour réduire une fracture du péroné, une luxation du tibia et une luxation de toute l'articulation. Au mieux, le Sud-Américain retrouvera les terrains en septembre 2006. Pendant que son infortunée « victime » passe sur le billard, Yves Deroff, lui, rentre en bus avec ses coéquipiers. Complètement groggy sur le coup (il a reçu le genou d'Adailton en pleine face), il tente de récupérer. « Sur le moment, j'ai pris un coup sur la tête, en raison de la gravité de la blessure, mais aussi parce que je me suis explosé le visage sur son genou. Au début, j'ai surtout eu peur de m'être fracturé le nez. J'étais sonné et j'ai cru qu'Adailton était hors de l'action. Ensuite seulement, j'ai pris conscience de son état.»
« Rien à faire »
Le membre désarticulé du Brésilien a fait passer un frisson d'horreur dans le dos des 22 acteurs d'un derby viril, engagé, mais globalement correct. « C'était horrible », raconte le Lorrain Frédéric Biancalani, l'un des premiers témoins de la scène, avec le jeune défenseur du Racing Habib Bellaïd. « Durant les 30 dernières minutes, je n'avais plus la tête au jeu. Mais le geste de Deroff est totalement involontaire. Et il faudrait que les arbitres sachent adapter le règlement aux circonstances. Quand on voit dix cartons sur un match pas bien méchant, il y a de quoi se poser des questions. » Dès hier matin, Jacky Duguépéroux a appelé Deroff dans son bureau. Les deux hommes se sont passé et repassé l'incident. « Je n'ai pas revu le match, mais j'ai bien regardé cette action 10 fois », commente le coach, « J'irai jeudi à Paris avec Yves plaider sa cause, surtout dans la situation où nous sommes. J'ai tenté de dire à l'arbitre que la faute était involontaire. L'arbitre m'a donné l'ordre de me taire. Je lui ai alors répondu que sa décision était nulle et il m'a exclu. Je persiste à croire qu'il a commis une grosse erreur d'arbitrage. » Yves Deroff, lui, n'a pas bronché lorsque M. Lannoy lui a brandi le carton rouge sous le nez. « L'arbitre est humain et quand il a constaté la gravité de la blessure, il m'a expulsé. Mais ce matin (hier), le coach tenait à me montrer les images pour me déculpabiliser. J'ai ripé sur le ballon et il n'y avait rien à faire. C'est malheureux, mais involontaire. En 1999 (Ndlr : avec Nantes le 29 mai sur un vilain tacle du Marseillais Patrick Blondeau), j'ai été victime d'une fracture tibia-péroné. Je sais ce qu'est une galère comme celle-ci. Les images ont beau me conforter, le mal est là quand même. J'appellerai Adailton ce lundi, pour lui laisser le temps de récupérer après son opération. Je lui adresserai un message de soutien et d'excuses, même si je n'y pouvais rien. » Reste à savoir si la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel, qui se réunira ce jeudi, saura se montrer clémente. Le 18 août, elle avait blanchi le Niçois Florent Balmont, expulsé à tort contre Sochaux pour une main inexistante sur sa ligne de but. « Ce qui est arrivé est la faute à pas de chance », plaide le défenseur strasbourgeois, « et si je dois être sanctionné, que ce ne soit pas pour plus d'un match. »
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argueti a écrit : Aujourd'hui, certaines équipes sont dans la spirale dans laquelle nous nous trouvions il y a quelque temps.
Le chat noir !
Chez nous elles sont en carton généralement, pas en tacleargueti a écrit :Sorti au repos samedi au stade Marcel-Picot avec une belle estafilade sur la cheville droite, Mickaël Pagis ne souffre finalement que « d'une grosse contusion sur la malléole », selon le médecin du Racing François Piétra. « Le Nancéien lui a laissé sa carte de visite, mais il n'y a pas de gravité articulaire. »
argueti a écrit :« Ce qui est arrivé est la faute à pas de chance », plaide le défenseur strasbourgeois, « et si je dois être sanctionné, que ce ne soit pas pour plus d'un match. »
Pas plus d'un match, parce qu'il ne doit pas être suspendu du tout
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Victime d'une fracture ouverte tibia-péroné contre Strasbourg samedi soir, le défenseur brésilien de Nancy, Adailton, a été opéré avec succès dans la nuit de samedi à dimanche. Il sera absent neuf mois environ.
« Il a été opéré par les professeurs Jacques et Nicolas Hummer à Nancy. L'intervention, la réduction de la fracture, s'est très bien passée. Il s'agissait d'une fracture ouverte très impressionnante et on part pour une indisponibilité de huit mois. » a annoncé Gérard Parentin, le manager du club nancéien.
Adailton s'est grièvement blessé lors d'un choc involontaire avec le Strasbourgeois Yves Deroff.
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Je pense que c'était quand même plus rapide de le faire soigner directement sur Nancy que de l'emmener sur Strasbourg
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Tu cliques sur Free en bas à droite.fernie a écrit :comment faut faire pour la voir ? tout est en anglais et je pige rien !!!
Ensuite tu attends le compte à rebours et tu entres le code qu'ils te demandent. Et c'est parti
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