[08/09] Le Fil Rouge

[Keating]

Je milite pour Cohade + Bah ! Si Shereni prend la place de titulaire, Bah sera frustré (à  juste titre), et voudra partir l'année prochaine, alors qu'il a un potentiel bien plus important que Shereni !

[FM17]

on est d accord...ceci étant dit, Furlan doit (à  juste titre) gérer le temps de jeu de ce jeune joueur prometteur...il est déjà  toujours sur la feuille de match...le mettre titulaire lui fera peut être prendre le chou et vouloir partir encore plus vite tels Faty ou Keita...

[Keating]

C'est vrai .... Va falloir jouer le fin psychologue ...

[FM17]

on a souffert de la blessure de Cohade et la méforme de Rodrigo au milieu l an dernier...on a pas mal de joueurs cette année succeptibles d être titulaires, ne nous plaignons pas

[Seb T.]

Ah Rodrigo, lui, je le regrette beaucoup...

[télésupporteur]

pour sa 1e moitié de saison, oui
pour sa 2e, non

[Its_me]

Mais non t'as pas compris ... s'il était nul c'est parce qu'il devait faire le boulot de Lacour en même temps

[Tenor]

Encore et toujours du même que l'on parle...faut le virer une fois pour toute

[argueti]

Un groupe dans le vent

L'exceptionnel début de saison du RCS, leader invaincu de L 2 avec 19 points sur 21 et cinq longueurs d'avance sur le quatrième après sept journées, doit beaucoup à  la complicité des hommes. Sur le terrain et, plus encore, en dehors.

Ferhat Khirat, le coordinateur sportif du Racing, en faisait la confidence l'autre jour près du salon des présidents, dans le passé dévolu en semaine à  la presse, mais depuis cette saison réservé aux joueurs. Ces derniers s'y retrouvent régulièrement pour une partie de baby-foot, autour d'une tasse de café ou devant la télé avant et après l'entraînement. « Ça n'a l'air de rien », suggérait l'ancien pro formé à  Auxerre, « mais c'est le genre de petit détail qui traduit combien un groupe est soudé : l'an dernier, les mecs arrivaient quand on le leur demandait, une demi-heure avant le début de l'entraînement. Aujourd'hui, ils viennent avec trois-quarts d'heure ou une heure d'avance. Pour le plaisir de se retrouver ensemble. » Deux jours plus tôt, engoncé dans l'un des confortables fauteuils dudit salon des présidents (Ndlr : la salle de presse était ce jour-là  exceptionnellement fermée), Grégory Paisley mettait lui aussi en exergue cette convivialité appréciée de tous. « C'est important d'avoir un lieu pour nous. Ça n'existait pas avant. Nous sommes vraiment contents de boire tranquillement le café ensemble. » C'était l'autre mardi. A quelques mètres de là , Renaud Cohade, heureux comme un gamin d'avoir retrouvé le terrain après six mois d'absence, donnait une leçon de baby-foot à  quelque coéquipier. Le battu avait droit à  une claque, au propre comme au figuré. Le tout dans un grand éclat de rire, même chez le « puni ».

James Fanchone : « L'ambiance s'est assainie »

Ces mardi et mercredi, les Strasbourgeois, qui ont bénéficié de trois jours de repos depuis leur succès sur Vannes à  la Meinau (2-1), auront droit à  deux séances quotidiennes et déjeuneront au stade. Un moment de partage imposé cette fois, mais qui ne fait que prolonger l'osmose d'un groupe où la concurrence fait pourtant rage. Plutôt taiseux la saison passée, James Fanchone est moins avare de confidences. Le compteur du co-meilleur buteur de L 2 (6) témoigne de son bien-être. « L'effectif a changé. Il est composé de beaucoup de nouveaux, de jeunes aussi. Tout le monde a en tête l'objectif de la montée et personne ne le perd de vue. Par rapport à  la saison dernière, ça n'a rien à  voir. L'ambiance s'est assainie et est vraiment plus conviviale. Il n'y a pas de clans. Nous sommes heureux d'être ensemble. Tout le monde rigole avec tout le monde. Cette année, nous disposons d'une salle commune. Ce sont ces petits plus qui font la différence. » « On ne peut pas réussir dans le sport professionnel sans solidarité entre les membres d'un groupe », rappelait récemment Furlan. L'entraîneur érige cette règle en cheval de bataille, même s'il n'a pas toujours su l'apprivoiser en 2007-2008. Cette année, la complémentarité de ses troupes s'exporte hors des murs de la Meinau, comme le dévoile James Fanchone. « Nous organisons plus de soirées entre nous. L'autre jour, nous nous sommes retrouvés avec nos femmes pour dîner ensemble. Ça n'arrivait jamais l'an dernier. Pourtant, ça fait du bien de s'évader, de penser à  autre chose, de retrouver ses collègues ailleurs que sur le lieu de travail, autrement que dans un contexte purement foot. » Les raisons du redressement du RCS, passé des abîmes de la fin de saison passée aux cimes du début 2008-2009, se situent sans doute là , dans ces détails qui, comme le dit Ferhat Khirat, n'ont « l'air de rien ». Mais qui font peut-être tout.

Stéphane Godin

[enzy]

Si Kihrat le dit.......