A mon avis il était cuitbaskath a écrit :Oui, le problème, c'est qu'on a eu l'impression qu'il avait arrêté de jouer déjà 15 minutes avant sa sortie. S'il avait été remplacé à la 60ème, il n'y aurait certainement pas eu de sifflets.

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L'Alsace a écrit :Le cadeau de Merville
Une bourde du portier picard, par ailleurs excellent, a offert au Racing une courte, mais précieuse victoire sur Amiens hier à la Meinau (1-0). Les Bleus possèdent ce matin quatre points d'avance sur le 4e, Dijon, en périlleux déplacement ce soir à Caen.
La promenade de santé contre Ostwald en Coupe de France (6-0) n'avait, à l'évidence, pas effacé les stigmates de la claque reçue par le Racing il y a deux semaines à Metz (1-4). Quand les Strasbourgeois pénètrent sur la pelouse pour l'échauffement hier à la Meinau, ils sont accueillis par une banderole aussi fraîche que la température. « Derby à Metz, fiers de nos couleurs, honte de nos joueurs », clame le slogan déployé dans le kop.
Quelque deux heures plus tard, Camadini, qui a hérité du brassard en fin de rencontre après la sortie d'Abdessadki, et ses nouveaux partenaires sortent sous les ovations du même kop. Ils quittent 2006 sur une victoire qui leur permet de poser une succulente cerise sur son gâteau de Noël.
On ne le répétera jamais assez : le poste de gardien de but est d'une rare ingratitude. Cyrille Merville en est l'infortunée illustration. Hier, le portier amiénois a réalisé une première mi-temps de haute volée. Impeccable sur une tête plongeante d'Abdessadki (23e), une frappe à bout portant de Lacour (32e) ou un tir croisé du même Lacour (38e), le dernier rempart picard a jailli et bondi partout devant son but.
Oui, mais… Car malheureusement pour lui, il y a eu un mais. A la 35e exactement, sur un corner d'Abdessadki en retrait pour Camadini, un centre du Corse dévié de la tête par Jeff Strasser et un ballon aérien sans le moindre danger. Merville saute alors pour se saisir du ballon et… le relâche inexplicablement dans son but, offrant au Luxembourgeois un improbable premier but sous les couleurs du Racing. Le gardien picard ne se consolera sans doute pas en songeant que ce but, pour stupide qu'il soit, matérialise alors assez justement la bonne passe du RCS. Car les Bleus, après une entame difficile, ont relevé la tête. En un quart d'heure, le premier, ils ont bien failli plonger. Buron a ainsi enrhumé Vergerolle deux fois, sans cependant tromper la vigilance d'un Cassard décisif (7e et 14e). Pire encore, Heitzmann, servi au point de penalty sur un centre au cordeau de la gauche de Giresse, a raté la mire d'un rien (15e).
Le penalty oublié de Mouloungui
Secoué comme un prunier, le Racing a tout de même fini par apposer sa patte sur le match. Témoins les occasions évoquées ci-dessus. Face à un Amiens SC joueur et pas maladroit du tout, il a même offert sa meilleure demi-heure depuis son succès sur Caen le 22 octobre (3-2). Mais on l'a dit : il n'est pas pour autant à l'abri. Et si Merville doit de nouveau s'employer pour extirper de sa lucarne un coup franc d'Abdessadki (54e), une séduisante équipe amiénoise reste à l'affût. Ainsi Heitzmann s'échappe-t-il sur le flanc droit, avant d'adresser un centre puissant devant le but que Deroff, pressé par Fayolle, dégage dans son propre but. Mais Cassard, pris à contre-pied, détourne d'un réflexe étonnant de la main gauche le ballon au-dessus de sa cage et évite l'égalisation amiénoise (54e). Le jeu s'équilibre alors et les occasions se font plus rares. Mais il suffit parfois d'une accélération pour forcer la décision et le chemin du but. Eric Mouloungui croit avoir trouvé la faille en semant en route un David Vairelles dépassé qui n'a d'autre recours que de l'abattre en pleine surface. Tout le stade a vu le penalty qui s'imposait, à l'exception de M. Falcone et de son assesseur qui restent de marbre. Un oubli sans conséquence pour un RCS qui va jusqu'au bout garder le bénéfice – et il est grand – de sa 10e victoire en 20 journées.
Stéphane Godin

 
   ), je pense donner un avis sincère et honnête sur les prestations des joueurs, en faisant abstraction des considérations extra-sportives (la preuve ?  J'ai dis que Abdessaki a fait un excellent match hier soir...
 ), je pense donner un avis sincère et honnête sur les prestations des joueurs, en faisant abstraction des considérations extra-sportives (la preuve ?  J'ai dis que Abdessaki a fait un excellent match hier soir...    
   et que le départ de Johansen est footballistiquement parlant dommage
 et que le départ de Johansen est footballistiquement parlant dommage    
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