Jacky Duguépéroux
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Re: Jacky Duguépéroux
avec JD, certains n'ont encore pas vu qu'il n'y avait rien à voir 
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Re: Jacky Duguépéroux
d'après le stub, c'est lui qui avait jeté son dévolu sur gmandia
c'est pas lui qui s'était opposé à la vente pour 5 M€ du pom-pom boy à stuttgart
alors n'importe qui peut se proclamer entraîneur compétent
c'est pas lui qui s'était opposé à la vente pour 5 M€ du pom-pom boy à stuttgart
alors n'importe qui peut se proclamer entraîneur compétent
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Re: Jacky Duguépéroux
L'Alsace a écrit :Duguépéroux, toujours en selle
De retour en Alsace après deux saisons en Tunisie, Jacky Duguépéroux, l'homme le plus titré de l'histoire du Racing Strasbourg, goûte aux joies de la retraite et partage son temps entre sa famille et sa première passion, l'équitation.
Il a fêté ses 60 ans le 2 janvier. Et depuis son retour le 10 juillet à Kertzfeld, où il avait gardé sa maison après son départ en Tunisie à l'automne 2006, Jacky Duguépéroux est un coach retraité doublé d'un papa poule fier de l'être. L'homme le plus titré de l'histoire du Racing Strasbourg s'est tout de même inscrit sur la liste des entraîneurs libres de l'UNECATEF (1) . Mais il ne se fait pas d'illusions, ni ne tire de plans sur la comète. « Sauf challenge vraiment intéressant, la boucle est bouclée. J'ai fait mon temps. Je veux m'arrêter tant que je suis bien, pour ne pas devenir un ancien joueur et un vieil entraîneur aigri. » En plus de quarante ans sur les terrains de football et autour, « Dugué » a – dit-il – tout vécu. Particulièrement au RCS. Eloigné du milieu pro de 1979 à 1992, il a défendu les couleurs strasbourgeoises pendant six ans comme joueur (de 1973 au titre de champion de France), avant d'en être technicien pendant quatorze années, comme coach de la réserve, des moins de 17 ans, des pros (en deux périodes), recruteur des jeunes, puis de l'effectif professionnel. On en passe et on en oublie sans doute. Quarante années au service du foot qu'il a reléguées au rayon des souvenirs depuis trois mois, profitant du bonheur simple de la vie de famille. De la joie d'emmener ses fils, Gaël (8 ans et demi) et Noé (6 ans), au tennis à Westhouse, au foot à Kertzfeld et à l'équitation.
« Il y a trente ans, tout n'était pas rose »
Jacky, fils de jockey, croque de nouveau dans la passion qui était la sienne avant qu'il ne s'entiche d'un ballon rond à l'âge de onze ans : les chevaux. « Depuis 1965, je n'ai fait que quitter la maison pour le foot. Et j'ai toujours agi à l'instinct. En 1979, l'année du titre, le Racing voulait me faire resigner un an. J'en demandais deux. J'ai arrêté ma carrière pro à 31 ans. En quarante années, j'ai fait le tour. J'ai gagné la Coupe du Centre Alsace comme entraîneur de Benfeld – eh oui ! -, deux Coupes de la Ligue comme coach du Racing, participé à trois superbes campagnes de Coupe UEFA en 1995-1996 (élimination contre le Milan AC en 16es), en 1997-1998 (sorti en 8es par l'Inter Milan de Ronaldo et Djorkaeff, futur lauréat, après avoir fait chuter les Glasgow Rangers et Liverpool) et en 2005-2006 (jusqu'en 8es face au FC Bâle). J'ai eu la chance d'avoir sous ma coupe des duos offensifs exceptionnels, David Zitelli et Pascal Nouma (44 buts officiels en 1996-1997), mais aussi Mickaël Pagis et Mamadou Niang (31 buts en 2004-2005), avec, autour, tout le matériel qu'il fallait. Mon seul regret est de n'avoir pas amené le Racing plus haut en L1 (9e en 1996-1997 avec… 60 points, à quatre longueurs du podium). J'ai aussi en travers de la gorge notre relégation en 2005-2006, quelques mois après le sacre en Coupe de la Ligue. Le soir même où nous avons remporté le trophée, j'ai rappelé qu'à chaque fois que le Racing avait gagné quelque chose, il avait tout gâché. Ça s'est encore vérifié. En cinq mois, j'ai connu trois présidents : Egon Gindorf, Alain Afflelou et Philippe Ginestet. Difficile pour un entraîneur d'avancer avec ses joueurs dans ces conditions. J'avais sûrement ma part de responsabilités. Sans doute, d'une certaine façon, méritions-nous cette relégation. Il fallait en tirer les conclusions. »
« En six ans, j'ai connu huit entraîneurs »
Jacky Duguépéroux pointe là la maladie chronique du RCS : des luttes de pouvoir qui ont souvent davantage servi les intérêts particuliers que le club. « On me dit parfois qu'à l'époque où j'étais joueur, c'était mieux. Ça me fait doucement rigoler. En six ans, de 1973 à 1979, j'ai connu huit entraîneurs, mais aussi les mois où il fallait aller frapper aux portes des dirigeants pour être payé. Ce n'était pas aussi rose que beaucoup de gens le croient. En 1997, alors que le président Roland Weller avait réussi à bâtir sur la durée, la Ville a vendu le club aux Américains d'IMG/Mc Cormack, en pensant mettre un terme aux éternelles querelles alsaco-alsaciennes. On a vu le résultat. » Jacky Duguépéroux ne crache pourtant pas dans la soupe. Il sait ce qu'il doit au football en général et au Racing en particulier. « Je ne pleure pas sur mon sort. J'ai vécu une vie de privilégié. Le foot, c'est ça : être privilégié. Souvent, on ne s'en rend compte qu'après. Parce que quand on est dedans, il est difficile de relativiser. Comme représentant au Coq Sportif, puis aux Grands Moulins de Strasbourg, j'ai côtoyé des gens formidables. Grâce à eux, j'ai compris que le foot permet d'avoir une vie que je n'aurais jamais connue comme salarié "normal". D'un autre côté, il bouffe tout. Il te porte quand tout va bien. Mais quand ça va mal, toute la famille en pâtit. J'ai connu en 1997 une période de harcèlement moral, de la part de quelqu'un que je ne citerai pas, que je n'ai surmontée que grâce à une grande force de caractère. »
« Je vis juste normalement »
Trois mois après avoir coupé le cordon, Jacky Duguépéroux n'a toujours pas remis les pieds dans un stade. Sauf pour aller soutenir son fils Gaël et les poussins de Kertzfeld. La Meinau ? « Depuis mon départ, je n'y suis jamais revenu. Je regarde quelques matches à la télé, mais je ne suis pas en manque. Ce sont mes garçons qui m'y ramèneront, sans doute pour la venue de Lens et Metz, de vrais matches de L1. Depuis trois mois, je fais avec eux des choses que je n'avais jamais faites. Je vis juste normalement. »
(1) Union nationale des entraîneurs et cadres techniques du football.
Stéphane Godin
L'histoire est en marche ...
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Re: Jacky Duguépéroux
L'Alsace a écrit : « Dugué », retraité en stage
Retiré du football professionnel, le champion de France 1979 et double vainqueur de la Coupe de la Ligue (1997 et 2005) avec le Racing Strasbourg, Jacky Duguépéroux, est le parrain de plus en plus actif des stages « Rêve de foot » à Europa-Park.
Il a d’abord prêté son nom à l’organisateur des stages de perfectionnement « Rêve de foot », Yves Lledo, par amitié. « À l’époque, je l’avais fait venir au Racing. Je l’estime et quand il m’a contacté, j’ai accepté. » Depuis leur lancement en 2009, Jacky Duguépéroux, l’homme le plus titré de l’histoire du Racing Strasbourg (comme joueur d’abord, entraîneur ensuite), retiré du foot pro depuis bientôt deux ans, est le parrain des stages d’Yves Lledo et Jean-Marc Venturini, l’autre cofondateur.
Mais s’il s’est longtemps contenté d’une simple participation, « Dugué » s’est peu à peu pris au jeu. Le déclic s’est produit cette année. D’abord à Huttenheim en février où s’est déroulé le premier stage de futsal. Ensuite mi-avril à Europa-Park, cadre exceptionnel de deux des trois sessions programmées en 2010.
Dans la petite cité bas-rhinoise, l’ancien défenseur du RCS a même tâté du sifflet. « Ce stage en salle m’a agréablement surpris. L’Alsace dispose d’infrastructures méconnues, mais de qualité, idéales pour la pratique du futsal. » L’international pfastattois Admir Batlak a lui aussi fait escale dans le Bas-Rhin à cette occasion.
« Rêve de foot s’est structuré et a pris de l’ampleur »
Puis mi-avril, comme Yacine Abdessadki, l’ex-milieu strasbourgeois aujourd’hui à Fribourg, ou les deux Racingmen Magaye Gueye et Kévin Sommer, « Dugué » s’est déplacé à Europa-Park pour y rendre visite à la vingtaine de stagiaires. « J’avoue que j’étais plus ou moins sceptique. J’avais tort. Non seulement la qualité des installations sportives est parfaite, avec les terrains du club de Rust et un autre spécialement construit par Europa-Park qui ferait le bonheur de beaucoup de clubs pros, mais en plus, le cadre est formidable. Les gamins sont logés dans le village de tipis – une sorte de colonie de vacances huppée — et déjeunent dans un restaurant du parc. Pendant leur temps libre, ils peuvent profiter des attractions. Pour en avoir discuté avec Bruno Paterno, l’un des techniciens reconnus en Alsace qui y intervient, aucun autre stage n’offre aux enfants une telle qualité de vie, tout en respectant leur intérêt. Ces stages hauts de gamme restent gravés dans leur mémoire. C’est une expérience assez exceptionnelle. »
Si l’aspect ludique n’est pas oublié, l’enseignement footballistique reste bien entendu la priorité. « Les enfants ne sont pas tous des stars, mais peu importe. Ils ont tous envie de travailler et les séances d’entraînement sont de vraies séances », reprend le technicien, « Vous imaginez bien que si je m’implique davantage, ce n’est pas pour regarder les mômes ramasser des brins d’herbe. Jean-Marc ayant pris un peu de recul, Yves, qui ne pouvait pas tout assumer seul, m’a sollicité. J’ai accepté d’être plus présent sur le terrain pour apporter mon expérience. « Rêve de foot » s’est structuré et a pris de l’ampleur. Yves anime des stages à Los Angeles. Je l’accompagnerai d’ailleurs peut-être là-bas à la Toussaint. Mais bon, mon implication aura des limites, parce que j’ai beau être retraité, j’ai beaucoup d’activités, comme entraîner les pitchounes de mon village, Kertzfeld. Travailler au contact des gamins et leur donner les bases, c’est intéressant. »
Avec « Rêve de foot », « Dugué » sera servi cet été. Du 5 au 9 juillet, il encadrera 70 apprentis footballeurs. Malgré sa retraite, l’éducateur qui sommeille en lui sera de nouveau en éveil.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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Re: Jacky Duguépéroux
un petit retour ?
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Re: Jacky Duguépéroux
Pitié non, tout sauf lui, on va lui faire endurer tous les maux possibles et imaginables dans ce repère de tarés, qu'on lui fiche la paix. Le meilleur entraîneur du Racing à jamais !
- PoY
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Re: Jacky Duguépéroux
T'es fou ! C'est Gress ! 
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Re: Jacky Duguépéroux
L'Alsace a écrit :« Assez scandaleux »
Depuis des semaines, Jacky Duguépéroux, l’homme le plus titré de l’histoire du Racing (1), retraité depuis plus de deux ans, avait fait savoir qu’il souhaitait s’exprimer sur le cas Jérémy Abadie. En pur Alsaco-Breton qu’il est, il ne mâche pas ses mots.
Celui qui a longtemps été chargé du recrutement des jeunes au RCS - mais quel poste n’y a-t-il pas occupé ? - en a gros sur la patate. Retiré des terrains depuis 2008, l’ancien défenseur (63 ans) garde un œil avisé sur la descente aux enfers de « son » club et défend une formation qu’à travers le traitement réservé à Jérémy Abadie, il estime maltraitée.
Jacky, vous souhaitiez depuis longtemps pousser un coup de gueule sur le cas Jérémy Abadie. Pourquoi ?
Parce qu’il est symbolique. Jérémy, c’est un gamin que Marc (Keller) et moi avons engagé lorsqu’il avait quinze ans. Il évoluait à l’INF Clairefontaine (2) et était très surveillé. Je me souviens que nous étions à la lutte avec Auxerre et Daniel Rolland qui lui proposaient un contrat longue durée. Ça a été dur de l’avoir. Nous l’avons fait signer cinq ans espoir, parce que son père voulait être plus tranquille. Jérémy n’était peut-être pas le plus brillant, mais c’était un joueur très sobre, efficace, doublé d’un garçon bien, ce qui ne gâte rien. Il habitait à Meaux. Son père était entraîneur à la Ferté sous Jouarre. Nous étions allés le trouver là-bas pour le convaincre. À l’époque, nous avions déboursé 9000 euros pour dédommager son club. Son fils a le potentiel pour réussir au moins en Ligue 2. Sur ce que j’ai vu du Racing cette année, il n’est de loin pas inférieur à certains.
« Il aurait fallu avoir les c… de lui dire »
La direction du RCS a affirmé que la DNCG avait homologué certains contrats de façon aléatoire et recalé le sien de façon tout aussi aléatoire ?
Tiens donc ! Ainsi les instances préféreraient-elles valider les contrats de joueurs venus de l’extérieur plutôt que celui d’un pur produit de la formation à la française, passé par Clairefontaine. Mon avis, c’est que les dirigeants strasbourgeois l’ont gardé sous le coude au cas où ils ne parviendraient pas à qualifier l’un ou l’autre. Ils n’ont pas été corrects avec lui. Ils lui ont fait miroiter une régularisation qui n’est jamais venue. Jérémy est un gamin méritant qui, précisément, ne mérite pas d’être ainsi écarté. Sauf si c’est un choix sportif, ce qu’alors, je pourrais comprendre, parce qu’un coach a toujours des décisions à prendre, comme nous lorsque nous avions refusé de prolonger Pascal Camadini. Mais même dans ce cas, il aurait fallu avoir les c… de lui dire qu’on ne souhaitait pas le conserver.
Pourquoi êtes-vous aussi remonté ?
Parce qu’à travers cet exemple, c’est la crédibilité du club qui en prend un coup. On n’a pas le droit de traiter de cette façon un gamin qui sort d’un centre de formation encore classé 8 e l’an dernier malgré la chute en National. Avec ce qui arrive à Jérémy, de quels arguments les techniciens du centre, qui travaillent remarquablement, vont-ils encore pouvoir user pour attirer de jeunes joueurs ? Le père de Jérémy m’a demandé de l’aider, mais j’ai coupé avec le monde pro, justement parce que ce type de pratique me révolte. Ce dont son fils est victime est assez scandaleux. C’est à l’image du comportement général de ceux qui dirigent le Racing et trahissent l’image du centre de formation.
Recueilli par S.G.
(1) Champion de France de Division 2 (1977), puis de Division 1 (1979) comme joueur, finaliste de la Coupe de France 1995 et double vainqueur de la Coupe de la Ligue 1997 et 2005 comme entraîneur.
(2) Institut national du football.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Re: Jacky Duguépéroux
notre espoir de maintien repose sur lui
et moi j'y crois
, mais que pour cette opération commando
et moi j'y crois
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Re: Jacky Duguépéroux
.Racing : Jacky Duguépéroux remplace François Keller
le 29/03/2014
L’information vient d'être officialisée : Jacky Duguépéroux, l’homme le plus titré de l’histoire du RCSA, a accepté de prendre l’équipe en main jusqu’à la fin de saison pour tenter de mener à bien la délicate mission du maintien lors des huit dernières journées de National.
La défaite d’hier à la Meinau contre Amiens (0-1), la 12e en 26 rencontres, aura été fatale à un François Keller qui restera au club où il est sous contrat jusqu’en 2016.
Jacky Duguépéroux (66 ans), retiré des terrains depuis 2008 et une expérience de deux ans en Tunisie, devrait venir dès lundi au chevet d’un Racing aux portes de la descente en CFA, avec 5 points de retard sur le premier non-relégable à huit journées de la fin de saison de National.
Les grandes manœuvres ont commencé dès ce matin lorsque François Keller a quitté le stade, laissant à son adjoint Sébastien Roi le soin de mener le décrassage, pour se rendre chez son président de frère Marc. On imagine que dans les discussions, il n’a été question ni du temps estival qui règne sur l’Alsace ce samedi, ni du passage à l’heure d’été la nuit prochaine.
L’ancien ailier international aurait signifié à son entraîneur qu’il lui retirait la charge de l’équipe pour les huit dernières journées de la saison, tout en le conservant au club où il est sous contrat jusqu’en 2016. Après la défaite d’hier à la Meinau contre Amiens (0-1), la 12e en 26 journées qui vient s’ajouter à six autres matches sans victoire (2 points sur 21 lors des 7 dernières rencontres), les dirigeants bas-rhinois ont décidé de provoquer un choc psychologique.
« Ça me fait mal de voir le Racing dans cet état »
Une fois ce principe acquis, ils ont très vite défini le profil de celui qui serait appelé à mener la mission sauvetage du soldat Racing en National : un ancien du RCSA, connaissant non seulement le club, mais aussi l’équipe. Pour être présent à chaque match à domicile, poussé par ses fils, le cadet Noé et l’aîné Gaël qui évolue avec les U15 strasbourgeois (Ndlr : il était encore hier soir dans les gradins), Jacky Duguépéroux, réputé pour une exigence et une autorité qu’il a tout de même su arrondir au fil des années, correspond au portrait-robot.
Joint en début d’après-midi, le plus Alsacien des Bretons – il est installé en Alsace depuis plus de 40 ans - n'a pas cachésqu'il était prêt à donner un coup de main si on le lui demandait :
« Je suis toujours proche du club et des gens qui le dirigent. Je suis tous les matches à domicile et ça me fait mal de voir le Racing dans cet état. Je ne suis pas disposé à m’engager sur la durée, mais pour huit matches, pourquoi pas ?
Les choses ont ensuite évolué en ce sens. Les frères Keller sont très liés à « Dugué » depuis longtemps. A son arrivée comme directeur général en 2001, Marc, qui avait souvent eu des relations délicates avec lui sous ses ordres entre 1994 et 1996, avait sorti le champion de France 1979 du placard dans lequel l’avait enfermé Patrick Proisy au début de l’ère Mc Cormack. Il lui avait ensuite confié les rênes de l’équipe en Ligue 1 après l’éviction d’Antoine Kombouaré à l’automne 2004.
S’il a quitté le RCSA en 2006 sur une descente en Ligue 2, après une saison rendue compliquée par la guéguerre entre Marc Keller et Philippe Ginestet, Jacky Duguépéroux possède le plus beau palmarès du club : comme joueur, champion de France de D2 en 1977 et D1 en 1979 ; comme entraîneur, finaliste de la Coupe de France 1995, vainqueur de la Coupe de la Ligue 1997 et 2005. Sans parler des campagnes européennes contre le Milan AC, les Glasgow Rangers, Liverpool et l’Inter de Milan.
Voici le texte du communiqué mis en ligne en début de soirée sur le site du club :
« Après la défaite face à Amiens, François Keller a souhaité rencontrer les dirigeants du Racing Club de Strasbourg Alsace, ce samedi, pour évoquer son maintien à la tête de l’équipe. Il a annoncé qu’il souhaitait prendre du recul par rapport à la gestion du groupe, et ce dans l’intérêt supérieur du club.
Le Président et les actionnaires ont pris acte de cette demande. Pour l’opération maintien, ils ont fait appel à Jacky Duguépéroux, qui devient donc, à partir d’aujourd’hui, l’entraîneur du RCSA. Il rencontrera les joueurs et le staff très rapidement pour préparer le déplacement à Carquefou et les sept journées suivantes.
François Keller reste au sein du Racing Club de Strasbourg Alsace et retrouve ses fonctions de cadre technique au Centre de Formation. […]
Jacky Duguépéroux : « Suite à la décision de François, Marc m’a sollicité pour prendre en main l’équipe première. Il m’a fixé le challenge du maintien en National, challenge que j’ai accepté. En espérant que cela se termine aussi bien que mes deux premières expériences à la tête de l’équipe.
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