[06/07] 37ème J: Strasbourg / Metz : 2-1

[Its_me]

Et merde ... je viens de réaliser qu'on aura droit à  Deroff et Vergerolle pour contrer les latéraux Messins.

[argueti]

Franchement , félicitations à  toutes et tous !

Aucune paroles idiotes , aucune phrase de vulgaire envers Metz , j'ai rarement vu un forum aussi CLEAN.

C'est trop beau !

Bonne chance et surtout j'espère que y aura pas d'arrangements entre nos 2 clubs !

[Manu]

ça change de celui de Metz...

[Keating]

Le parking Krimmeri sera fermé lors du match contre Metz pour raisons de sécurité

'Tention D520 !!!!!!

[lolo]

ça change de celui de Metz...

Ah merde, on n'a pas le droit de dire que les messins sont des enc.....???

Rigolez, vous savez où je vais, ce w-e???? Allez, devinez...

[argueti]

Le maître du temps

Grâce à  sa faculté à  bien négocier le dernier quart d'heure, le RCS a souvent remporté des matches qui semblaient se refuser à  lui. Le président Philippe Ginestet veut y voir autre chose que l'effet d'une insolente réussite.

Souvent battu sur le fil la saison dernière, le Racing s'est fait une spécialité des victoires in extremis en 2006-2007. Il a ainsi arraché douze points dans le dernier quart d'heure. Dix rien que dans les dix dernières minutes. À l'inverse, il n'en a perdu « que » deux passé la 80e. « Sur une saison, ça s'équilibre », se plaît à  répéter le président Philippe Ginestet lorsqu'on l'interroge sur les coups de pouce récurrents dont la réussite gratifie son club. Les chiffres prouvent que non. Sur deux saisons en revanche, c'est fort possible. Le RCS est bien placé pour le savoir, lui que la relégation a rattrapé l'an passé pour avoir laissé échapper des victoires et des points à  la pelle en toute fin de rencontre. « Je me suis dit que nous avions si souvent renversé la vapeur dans les dernières minutes que c'était encore une fois possible », confiait Jean-Pierre Papin vendredi soir à  Bastia, après la victoire assurée à  la 88e sur une tête de Habib Bellaïd (2-1). Un coup de boule d'autant plus rageur que l'international espoirs avait reçu une soufflante de son coach à  la mi-temps.

« Ça ne peut pas être le fruit du hasard »

Ainsi poussé par un vent favorable, le Racing a cette saison donné l'impression que rien de fâcheux ne pouvait le freiner dans son ascension, malgré un jeu pas toujours – pas souvent ?- enthousiasmant. Mais la thèse d'une accession facilitée par la bonne fortune ne sied guère au président Ginestet. « Sur un match de Coupe, tout peut arriver et notamment un bon coup de main de la chance. Mais quand, sur un championnat, ces renversements de situation se multiplient, ça ne peut pas être le fruit du hasard. L'équipe est présente physiquement et mentalement, même si j'admets que le réalisme est sa marque de fabrique. Si elle décroche autant de points sur la fin, c'est qu'elle le mérite. » Le patron du RCS fait ainsi référence à  l'abnégation d'un groupe qui, dès la 4e journée à  Niort le 11 août, avait fait sienne cette caractéristique que Jean-Pierre Papin a si souvent louée par la suite : « La haine de la défaite. » Ce jour-là , le RCS, mené 2-0 dès la 22e, au bord de l'asphyxie (tête sur le poteau de Gonzalez à  la 17e, penalty stoppé par Stéphane Cassard à  la 80e), s'était rétabli comme par miracle – ou enchantement, c'est selon – et avait signé le nul (2-2), acquis dès la mi-temps. Un redressement improbable qui, avec le recul, s'impose comme le prologue de l'incroyable série alsacienne en 2006-2007 (voir ci-dessous). « Haïr la défaite » une dernière fois contre Metz vendredi à  la Meinau ouvrirait sans doute les portes de la L 1 aux Bleus. Mais personne ne leur demande d'attendre les dernières minutes du derby.

Reçu cinq sur cinq

A cinq reprises cette saison, les Strasbourgeois sont allés cueillir en toute fin de partie points et victoires qui leur permettent de disposer à  deux journées du terme de la saison d'un confortable matelas. Rappel des faits.
16e journée (10 novembre 2006) : mené et malmené par Libourne à  la Meinau jusqu'à  la 73e, le RCS égalise sur un penalty de Cohade avant de forcer la décision par Tum à  la 95e (2-1).

18e journée (1er décembre 2006) : réduite à  dix après l'expulsion de Habib Bellaïd sitôt la mi-temps et surprise par un but du Bastiais Mendy à  la 55e, l'équipe de Jean-Pierre Papin échappe à  une première défaite à  domicile grâce à  un nouveau penalty de Cohade à  moins d'un quart d'heure de la fin (1-1).

24e journée (9 février 2007) : la lanterne rouge tourangelle jette un froid à  la Meinau en ouvrant le score à  la 32e. Mais en trois minutes (buts de Joao et Tum aux 82e et 85e), le Racing arrache une victoire qui lui rend sa place sur le podium (2-1).

31e journée (6 avril 2007) : Gueugnon joue lui aussi les empêcheurs de bien jouer en rond et semble parti pour être le premier à  s'imposer à  la Meinau, après l'ouverture précoce du score par Marty (21e). Mais Gameiro (83e) et Abdessadki, au bout du bout des arrêts de jeu (95e), offrent à  leurs partenaires trois nouveaux points aussi bienvenus qu'heureux.

36e journée (11 mai 2007) : hors sujet pendant une mi-temps et logiquement mené à  Bastia depuis la 4e (but de Gomez), le RCS égalise d'abord par Mathlouthi avec l'involontaire complicité du gardien corse Ejidé, auteur d'une belle boulette, avant qu'une tête de Bellaïd ne lui apporte à  la 88e deux points de plus qui feront peut-être – sûrement – la différence lors du décompte final.

Les contre-exemples

Soyons honnêtes : le Racing a aussi abandonné quelques points dans les dernières minutes. Mais hormis à  Châteauroux où il pouvait légitimement s'estimer lésé, il n'a jamais été victime « d'injustice » sportive.

10e journée (29 septembre 2006) : les Strasbourgeois mènent 2-0 à  Ajaccio, mais encaissent deux buts de Khiter et Mandrichi aux 85e et 87e. Ils repartent de Corse frustrés (2-2). Mais le retour d'Ajacciens opiniâtres n'a rien d'un scandale.

23e journée (5 février 2007) : une « Panenka » du Brésilien Eduardo sur un penalty à  la 80e prive Strasbourg, qui avait ouvert la marque par Abdessadki à  l'heure de jeu en dépit d'une production bien mièvre, d'une victoire chanceuse à  Guingamp (1-1).

25e journée (18 février 2007) : longtemps devant au score à  Châteauroux, maîtresse des débats malgré l'expulsion injustifiée de Camadini, la troupe de JPP concède l'égalisation, signée Allegro, à  un quart d'heure de la fin (1-1).

Ndlr : le nul concédé le 23 septembre à  la Meinau contre Le Havre n'a pas été inclus dans ce récapitulatif. Certes, ce soir-là , le RCS, qui avait trouvé la faille à  la 62e par Mouloungui, a bien été rejoint sur un but de Fouret à  la 81e. Mais sur la physionomie d'un match largement dominé par les Normands, même ce nul était une bonne affaire.

Johansen reprend

Jean-Pierre Papin redoutait la semaine passée que Pascal Johansen, touché à  la cuisse mercredi à  l'entraînement, ne soit forfait jusqu'en fin de saison. Le Colmarien a récupéré plus vite que prévu et reprendra les séances collectives ce matin. Pascal Camadini (mollet contracturé), Eric Mouloungui (adducteurs), Jean-Christophe Devaux (cuisse) et Kevin Gameiro (adducteurs) retrouveront eux aussi le groupe. En revanche, Ali Mathlouthi, touché à  l'ischiojambier droit à  Bastia, ressentait encore une gêne et est forfait pour la venue de Metz vendredi (20 h).

François trop court

Victime d'une déchirure aux abdominaux mi-avril, le milieu messin Julien François, qui a repris en fin de semaine passée, sera trop juste pour le derby. En revanche, l'autre milieu Laurent Agouazi, qui avait écopé d'un 3e avertissement contre Grenoble, pourra jouer : il ne sera suspendu que contre Gueugnon le 25 mai. Annoncé en partance pour Lille, le latéral Franck Béria sera lui aussi de la partie. Lundi, les Lorrains ont disputé un match amical de bienfaisance, au profit des paralysés de France, contre une sélection régionale à  Rohrbach-les-Bitche. Ils se sont imposés 2-1 (buts du Péruvien Aguirre et du jeune de la CFA, Farina).

26 800 à  la Meinau

Les derniers billets se sont arrachés comme des petits pains lundi matin : comme annoncé, le derby se jouera à  guichets fermés et sera suivi par 26 800 spectateurs.

Stéphane Godin

[Bou]

pfff on n'est que mercredi
heureusement que demain c'est férié, vendredi va venir plus vite !

[Manu]

ça change de celui de Metz...

Ah merde, on n'a pas le droit de dire que les messins sont des enc.....???

Rigolez, vous savez où je vais, ce w-e???? Allez, devinez...

Au bois de boulogne ?

[Manu]

lu sur kcb

De source sur, (connaissance qui travail en tant qu'assistante de direction au racing) je peux vous dire qu'il y a exactement 28000 billets de vendus pour vendredi.
Les 1000 messins compris.
Voilout!
Ps : Ginestet a fait pression pour refuser le moins de supporters possible.Il aurait aimé remplir la totalité des 29000 places, pour des raisons de sécurité et d'évacuation fluide en populaire, ce n'a pas été possible.
Je me rappel qu'en 2003/2004 alors que l'om faisait aussi guichets fermés a la Meinau, le chiffre annoncé etait de 27500.
Ginestet a reussi a trouver un compromis pour 28000 places avec le responsable de la securité je présume.
Voili Voilou!
Allez Racing!!

[anonix]

http://cgi.ebay.fr/billet-match-STRASBO ... dZViewItem

Tout de même ! Un billet pour le match de vendredi qui se vend a 38.50€ ! (J'aurais du en acheter 50, je serais riche !)