[Ex] Alexander Vencel

[D520]

les DNA n'en ont pas encore fait mention ,
encore un train de retard !!!

[NéRiK]

Ca paraitra dans les editions de demain.

[Tormentor2]

Puisse t-il nous trouver un S. Mandanda au Racing, car la retraite de Cassard n'est plus trés loin.

[raphou96]

Le SO en parle ENFIN !!

Vencel: « Hâte de travailler avec Papin »
Alexander Vencel est de retour au Racing. Six ans après avoir quitté le club, l'ancien gardien de but sera l'entraîneur des gardiens au sein du staff dirigé par Jean-Pierre Papin. Le Slovaque éprouve une certaine joie au moment de retrouver une région et un stade qui l'avaient adopté.

http://www.rcstrasbourg.fr/actu1_det.php?art=2827&rub=1

http://www.rcstrasbourg.fr/actu1_det.php?art=2828&rub=1

[Seb T.]

Le retour d'Alex, cool...

[FM17]

Manque plus que Robert Smith et je serai le plus heureux...ok je sors..

[Mox]

un concert de Cure pour le centenaire?

[FM17]

tiens tu es en Angleterre toi ?

[argueti]

Une pulsation de plus

L'arrivée d'Alexander Vencel, effective depuis hier, clôt le chapitre de la réorganisation du staff technique. Six ans après avoir quitté le Racing, le grand Slovaque renforce l'équipe de Jean-Pierre Papin pour s'occuper des gardiens. Un choix du coeur.

Alexander Vencel est de retour. A revoir sa silhouette élancée, son large front qui donne sur un crâne dégarni et son éternel sourire, on croirait que l'homme vient tout juste de déchausser ses crampons et de poser ses gants encore chauds dans les vestiaires de la Meinau. Ça fait pourtant six ans que le gardien a quitté les lieux, laissant dans la mémoire collective un souvenir distingué.
Presque naturellement, Vencel a décidé de renouer le fil de cette histoire de coeur qui le lie au Racing. Une histoire inachevée, puisque Claude Le Roy avait poussé sans ménagement le gardien vers la porte de sortie. C'était au printemps 2000. Au grand bonheur du Havre AC, conscient d'avoir récupéré un professionnel irréprochable.

« A la troisième tentative »

« A l'heure du choix, ça n'a pas été évident, reconnaît-il. J'ai passé six belles années au Havre, dont la dernière au centre de formation où j'ai terminé comme responsable des 18 ans. Cette expérience a été enrichissante. Mais je savais aussi que tôt ou tard, j'allais revenir vers les pros. »
Contacté par le président Ginestet voilà  deux semaines, Vencel s'est pris le temps de la réflexion. Tranquillement, en famille. Mais le challenge sportif et son attachement au club ont fait pencher la balance dans le camp strasbourgeois.
« C'est finalement la troisième tentative qui a abouti, sourit Vencel. La première fois que le Racing m'avait contacté, c'était déjà  pour m'occuper des gardiens. Mais j'avais encore envie de jouer. La deuxième, Marc Keller m'a appelé alors que la saison avait déjà  commencé. Je ne pouvais pas partir comme ça. Cette fois, toutes les conditions sont réunies. La place du club n'est pas en L 2. »
Aux côtés de Jean-Pierre Papin, de son adjoint, Sébastien Migné, et du préparateur physique, Jean-Claude Thiry, Vencel tâchera d'insuffler l'enthousiasme et l'envie qui faisaient cruellement défaut cette saison. « L'expérience de la Ligue 2 me parait aussi importante, ajoute-t-il. Il faut déjà  assimiler les particularités de ce niveau. C'est un combat permanent, une question de coeur. S'il reste un peu de temps, on pourra toujours penser au football... »

« Sous le signe du coeur »

Rapidement, le nouvel entraîneur des gardiens devra se pencher sur le cas du titulaire. Entre Stéphane Cassard et Nicolas Puydebois, la concurrence s'annonce acharnée. « C'est une bonne chose que de pouvoir compter sur deux gardiens de qualité, explique-t-il. Sans oublier les jeunes (Gurtner et Duki) qui attendent derrière. Dans ce contexte, on ne peut que progresser. »
Joueur, Vencel a appris le métier sous la houlette de Michel Ettore puis de... Philippe Sence (*), celui qu'il remplace aujourd'hui au Racing. « Mon approche sera forcément différente, puisqu'elle repose sur mon vécu, assure-t-il. J'ai appris à  ne jamais rien lâcher. C'est un des messages que je veux faire passer. Dans la rigueur, mais aussi la bonne humeur. »
Le staff technique, entièrement réorganisé durant cette intersaison, peut désormais se mettre en ordre de bataille. Le président Ginestet a, lui, remporté une première manche, aux yeux du public alsacien. « Avec Papin et Vencel, nous voulons placer cette saison sous le signe du coeur », conclut-il. Pour l'heure, les pulsations sont tranquilles, bien rythmées. Pourvu que la machine ne s'emballe pas au coeur de l'été.

Racing : Rangelov a signé

L'attaquant du Slavia Sofia Dimitar Rangelov a paraphé hier soir un contrat de quatre ans à  Strasbourg. Dans la matinée, Alexander Vencel en avait, comme prévu, fait de même pour devenir le nouveau coach des gardiens.

L'organigramme sportif du Racing affiche complet. Après Ferhat Khirat, nommé coordinateur sportif (« il aura aussi des missions de recrutement », complète le président Philippe Ginestet), Jean-Pierre Papin, intronisé entraîneur en compagnie de son adjoint Sébastien Migné et Jean-Claude Thiry, de retour au club comme préparateur physique trois ans après son départ, le RCS a fait signer hier matin son entraîneur des gardiens. Un engagement sans surprise, puisque l'intéressé avait lui-même confirmé son arrivée voici quelques jours. Portier du RCS de 1994 à  2000 (184 matches de L 1, un sacre en Coupe de la Ligue 1997 et une finale perdue de Coupe de France 1995), Alexander Vencel sera de nouveau Strasbourgeois ces quatre prochaines saisons. Un retour aux sources en même temps que sa première expérience dans un staff professionnel. Retraité des terrains depuis 2005, le Franco-Slovaque a entraîné ces derniers mois les 18 ans du Havre. « J'ai placé l'année qui vient sous le signe du coeur », tient à  souligner Philippe Ginestet, « Avec Jean-Pierre et Alex, des hommes de coeur arrivent au club. C'est très important. Jean-Pierre souhaitait repartir avec un staff neuf et je remercie Philippe Sence (Ndlr : prédécesseur de Vencel) d'avoir bien réagi en acceptant de prolonger son contrat d'un an, jusqu'en 2008, et de prendre en main l'entraînement des gardiens du centre de formation. Philippe est quelqu'un de très apprécié en interne. Quant au retour d'Alex au bercail, il fait plaisir à  l'intérieur du club, mais aussi dans son environnement. » Il réjouit aussi et surtout le grand Alex, ravi de retrouver un RCS où il n'a gardé que des amis. « La décision n'a pas été facile à  prendre, car après mes six années à  Strasbourg, j'en ai passé six autres au Havre. Mais même si mon expérience au centre de formation havrais, qui m'a permis de renouer justement avec la formation que j'avais quittée il y a 20 ans, a été riche et intéressante, Strasbourg m'a offert ce dont je rêvais : intégrer un staff pro. Le challenge – la remontée en L 1 – est dur, mais excitant. L'année prochaine sera difficile, car à  mon sens, une dizaine de clubs peut prétendre accéder en Ligue 1. Or, il n'y aura que trois élus. J'ai connu la L 2 au Havre et j'espère que je pourrais apporter quelques données utiles à  Jean-Pierre. Il a été un grand joueur. Il possède une expérience et un vécu qu'il va transmettre aux joueurs. J'essaierai d'en faire de même avec les gardiens, avec beaucoup de rigueur, mais dans la bonne humeur. J'ai mes idées et je m'inspire aussi de mes entraîneurs, comme Michel Ettorre, avec qui je suis toujours en contact, ou Philippe Sence que j'ai côtoyé durant trois ans au Havre. Avec Philippe, nous formerons un bon tandem, j'en suis persuadé. »

[lolo]

Vencel, d'un havre à  l'autre

Revenu en Alsace au début de l'été après avoir passé six belles saisons au Havre, Alexander Vencel connaît mieux que personne le prochain adversaire du Racing. A la veille des retrouvailles en championnat, l'entraîneur des gardiens n'a pas d'états d'âme.
« Mon coeur est partagé en trois. Un bout reste au Slovan Bratislava, mon premier club en Slovaquie. Le deuxième est à  Strasbourg, le dernier au Havre. » Dans le cas d'Alexander Vencel, homme de valeur s'il en est, ce discours n'est assurément pas de circonstances.
Indifféremment, l'ex-gardien a porté avec la même fierté et un sens du devoir aigu ces différents maillots. Six ans durant - de 1994 à  2000 -, Alex a servi la cause du Racing. Remercié comme un malpropre par Claude Le Roy, technicien de sinistre mémoire, il a trouvé en Normandie un autre havre de paix pour un nouveau cycle de six saisons.

« Une équipe plus à  l'aise à  l'extérieur qu'à  domicile »

Ici comme là -bas, Vencel n'a laissé que de bons souvenirs. « A l'époque, je suis parti de Strasbourg sans amertume ni regret, dit-il. Sportivement, j'ai vécu de belles choses au HAC, avec notamment une accession en Division 1 (en 2001/2002, saison où le Racing est aussi remonté). La dernière année, j'y ai entamé ma reconversion en devenant entraîneur au centre de formation. »
Fraîchement arrivé aux affaires, le président Ginestet convainc au début de l'été le grand Alex de rebrousser chemin. « Si ça avait été un autre club que le Racing, je ne serai pas parti, assure l'homme au sourire perpétuel. D'autant que ma femme et mes enfants avaient pris leurs marques en Normandie. Mais je ne pouvais pas refuser cette proposition. »
Dans le sillage de Jean-Pierre Papin, le nouvel entraîneur des gardiens ne nourrit qu'une ambition : la remontée immédiate. Cette perspective n'autorise aucun sentimentalisme naïf. A l'heure de retrouver ses ex-coéquipiers, concurrents directs supposés, Vencel a mis toute sa science au profit de ses couleurs.
« L'équipe, je la connais bien, assure-t-il. Elle a peu évolué par rapport à  l'an dernier. Si ça n'a pas changé, elle est plus à  l'aise à  l'extérieur qu'à  domicile, car elle n'a pas besoin de faire le jeu. Avec son duo d'attaquants, le danger est permanent. »
A eux deux, Lesage - « il est généreux et possède un très bon pied gauche » - et Traoré - « il met sa malice au profit du spectacle » - avaient inscrit 30 buts l'an dernier.

« D'un moment à  l'autre, tout peut se dégonfler »

Cette saison, les duettistes en sont déjà  à  quatre chacun. « Les attaquants, c'est la face visible, poursuit-il. Pour qu'ils marquent, encore faut-il que l'équipe produise du jeu. Ce qui est le cas par séquences. Mais d'un moment à  l'autre, tout peut se dégonfler. »
Vencel n'a pas manqué de détailler les points faibles havrais à  Papin, généralement peu préoccupé par l'adversaire. « Au Havre, j'ai fait le maximum pour gagner ici, la réciproque vaut aujourd'hui, c'est de bonne guerre », conclut-il dans un large sourire. Sûr que les dirigeants normands ne manqueront pas de lui faire la bise. Les hommes de valeur se font tellement rares.


Séb.K.