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sera t'il aussi sanctionné par la FFF ?RACING1906 a écrit : - CHAPUIS fait une magnifique quenelle après son but.
Peut-être que cette victoire arracher a la dernière minutes sera celle qui motivera a nouveau la troupePoY a écrit :Espérons en tout cas que cette victoire soit le déclic
Il faut avoir les nerfs solides , pour tirer un pénalty dans ces conditionsRibas, sur un centre de Pinaud (90e ) et sur un penalty obtenu par Lienard (90e +3), des raisons d’y croire.
Avec 4 victoires, c'est 40 points, c'est le maintien assuré, c'est pas hypothétique (même si certes c'est pas mathématique).avec que des victoires, seule condition à un hypothétique maintien
Pas si sur, une quenelle c'est le bras le long du corps, lui il a le bras levéRACING1906 a écrit :- CHAPUIS fait une magnifique quenelle après son but.
Un jour il n'aurons même plus le droit d'exprimer leur joiePoY a écrit :Pas si sur, une quenelle c'est le bras le long du corps, lui il a le bras levéRACING1906 a écrit :- CHAPUIS fait une magnifique quenelle après son but.
L'INCROYABLE SCÉNARIO
Quasiment condamné au CFA à la 90e minute, le Racing a su retourner une situation désespérée en trois minutes d’arrêt de jeu, vendredi, pour gagner face à Bourg-Péronnas. Retour sur cette folle soirée…
Devant la Meinau, vendredi, 18h50. – Il n’y a pas la foule des grands soirs devant les grilles de la Meinau. Les visages des supporteurs sont fermés, voire résignés.
Mais certains veulent encore y croire. « On peut se maintenir, mais il faut vraiment s’imposer ce soir », lâche même un stadier.
Sur le terrain de la Meinau, 20h05. – Le duo Genghini/Mendy fait souffler un premier vent d’espoir. Même si la tête du Niçois heurte la barre – à la 4e minute – le Racing est en jambes en ce début de rencontre.
« Un arbitrage invraisemblable »
Sur le terrain, 20h25. – David Ledy exulte. Après cinq mois sans jouer, le plus ancien joueur de l’effectif strasbourgeois ouvre le score. Plutôt logique : le Racing fait le jeu, tandis que Bourg-Péronnas ne montre rien. Tous les voyants semblent au vert…
Sur le terrain, 20h41. – Cyril Chapuis, l’ancien de la maison bleue, tente une demi-volée dans la surface, contrée du pied par Jérémy Grimm. Dans la stupeur la plus totale, Stéphane Bar indique le point de penalty. Ce sera la première d’une série de décisions plus que contestables, qui vont gangrener l’ambiance.
Juste après l’égalisation bressane, les débats se tendent. Sikimic, puis Ledy sont avertis. En trois minutes seulement, le RCSA a perdu le bénéfice de sa belle entame.
« Après le penalty, les joueurs ont perdu les pédales », exposera Jacky Duguépéroux à l’issue des débats.
Le coach de Bourg-Péronnas, Hervé Della Maggiore, est pour sa part déjà au vestiaire après avoir été expulsé pour avoir contesté le gain… d’une touche.
Dans les tribunes, 20h46. – Les sifflets tombent sur la Meinau et une bronca accompagne l’arbitre au vestiaire. Ce dernier échange des mots avec François Pietra, le médecin du Racing, qui est lui aussi prié de quitter le banc strasbourgeois.
Dans les tribunes, spectateurs et suiveurs habituels sont abasourdis. « Cet arbitrage est invraisemblable », souligne un proche du club. D’autres ont des mots encore plus durs…
Sur le terrain, 21h15. – La pause a fait du mal aux Strasbourgeois. Moins tranchants qu’en première période, ils reculent et se font peur. Bouderbal file en contre-attaque, mais croise trop sa frappe. Comme souvent durant cette saison, les Strasbourgeois sont au bord de la rupture, défensivement parlant.
« On s’est liquéfié en deuxième mi-temps et il faudra travailler là-dessus cette semaine », analysera Jacky Duguépéroux.
Dans les tribunes, 21h35. – Chapuis célèbre le deuxième but de Bourg-Péronnas en faisant l’albatros, après un contre rondement mené. « On a été trop naïf, on prend un but de gamin », évoquera Sikimic.
Les supporteurs du Kop, dégoûtés, débâchent et quittent leur quart de virage en chant “Jacky, tes joueurs ils sont pourris”.
Pas de quoi perturber le coach alsacien. « Le public a été dur ? Il faut relativiser, on a vécu des moments bien pires ici depuis 1973 », exposera l’entraîneur à l’issue de la rencontre.
Sur le terrain, 21h42. – Abattus, les Strasbourgeois sont à l’agonie. “Dugué” a lancé Ribas, puis Sabo et Perrin, mais la réaction ne vient pas.
C’est finalement sous l’impulsion de Pinaud, qui multiplie les montées rageuses dans son couloir, que le RCSA revient dans son match.
Alors qu’un silence de cathédrale règne sur le stade et qu’on entre dans les arrêts de jeu, le latéral centre pour Ribas. L’Urugayen, transparent jusque-là, trompe Scannella de la tête. Le RCSA revient à 2-2.
Sur le terrain, 21h45. – M. Bar regarde sa montre, alors que les Bleus lancent une dernière offensive désespérée. Mendy balance une tête derrière lui, Lienard se jette et se fait faucher par Scannella.
L’arbitre désigne le point de penalty. Alors que tout le stade retient son souffle, Ribas s’élance et trompe pour la deuxième fois de la soirée le gardien bressan. Un but célébré dans une liesse incroyable par les joueurs et le public, qui retrouve soudain de la voix.
« L’orgueil nous fait avancer »
Sortie des vestiaires, 22h32. – Les joueurs quittent peu à peu le stade. « Avec une défaite, on était en CFA, mais l’équipe a montré qu’elle avait de la ressource. C’est l’orgueil qui nous fait avancer », se réjouit Milvoan Sikimic, qui « ne se souvient pas avoir vécu » un scénario aussi fou dans sa carrière.
« Gagner un match dans une telle folie et marquer, ça fait du bien, souligne de son côté David Ledy. Depuis Orléans, on est solidaire, il faut continuer comme ça, il reste un brin d’espoir surtout que les autres résultats de la soirée ont été favorables ».
Alexandre Mendy de son côté, raconte l’immense « soulagement » ressenti dans le vestiaire après cette victoire.
Quelques supporteurs pas forcément très contents attendent pour leur part les joueurs de l’autre côté de la grille du stade. Mais après avoir échangé quelques noms d’oiseaux, les débats s’apaisent. « Il fallait casser cette spirale négative, espérons que ce soit le début d’une spirale positive », lâche de son côté “Dugué”.
Début de réponse vendredi prochain, sur le terrain du Poiré-sur-Vie.
DNA
Je ne croyais pas trop a ce joueur , mais tirer un pénalty , avec les conséquences que ça aurais pu avoir , il faut osé , chapeau RibasL’arbitre désigne le point de penalty. Alors que tout le stade retient son souffle, Ribas s’élance et trompe pour la deuxième fois de la soirée le gardien bressan. Un but célébré dans une liesse incroyable par les joueurs et le public, qui retrouve soudain de la voix.