[07/08] 24ème J: Strasbourg / Saint-Etienne : 3-0

[Tenor]

Le système de jeu actuel en général est plaisant, c'est indéniable, mais un grand bémol, je frissonne quand les arrières d'ailes montent à  outrance sans aucune couverture, des boulevards entiers s'ouvrent pour les contre, sans que le milieu cherche à  colmater. C'est au milieu de chercher les ouvertures en balayant de droite à  gauche et non à  faire des arrières des marathoniens.

[télésupporteur]

tu as raison de mettre en avant la déficience du milieu actuel du racing à  prendre en compte pour le mercato d'été

[Tenor]

Je t'avais dit que je suis un bon...avec les chaussettes repliées et les épaules légèrement calées sous la capessa

[télésupporteur]

alors, remonte les chaussettes et tiens la cabeca bien altière
tu ressembleras à  johann cruyff

[Tenor]

Très juste comment t'as deviné ? Archi ressemblant, l'art et la manière

[Keating]

Le système de jeu actuel en général est plaisant

Ca me laisse songeur quand je lis ça On traine à  passer le milieur de terrains, les ballons n'arrivent pas aux attaquants, comment le jeu peut-il être plaisant ?

[argueti]

La couleur du printemps

Dans la course effrénée au maintien, le Racing aborde ce soir une étape excitante et capitale. Face à  Saint-Etienne, désarmante formation devenue un concurrent direct alors qu'elle se voyait en haut de l'affiche, les Strasbourgeois n'ont pas le droit à  l'erreur. Et si le passage des Verts annonçait déjà  le printemps ?

Vendredi dernier, les travées de la Meinau ont grondé et les murs des vestiaires tremblé. Comme jamais depuis le début de saison. Le Racing, ridiculisé par Metz (0-3) en seizièmes de finale de la Coupe de France, offrit ce soir-là  un visage pitoyable. Jean-Marc Furlan poussa alors sa gueulante. Les Bleus firent profil bas, plaidant « l'accident » et jurant leurs grands dieux qu'on ne les y reprendra pas.

Secouer vigoureusement le cocotier stéphanois

« C'est une compétition à  part, ou joies et douleurs sont aussi spontanées que fugaces », conclut le coach, tout aussi désireux de marquer le coup avec fracas que de tourner prestement la page pour revenir aux affaires courantes d'un si cher championnat. Soit l'essentiel et le vital, convenons-en. Ce soir, donc, le Racing est invité à  secouer vigoureusement le cocotier stéphanois. Histoire de ramasser dans la foulée trois précieux points. Ceux qui permettraient de prendre un bol d'air, d'y voir plus clair et, accessoirement, de doubler ces Verts à  égalité parfaite - 29 points, goal average identique - avec leur hôte alsacien. Drôle d'équipe, à  vrai dire, que celle du Forez. Cataloguée parmi les « gros budgets » du championnat, la troupe du mutique Laurent Roussey enchante ses supporters à  Geoffroy-Guichard et les désespère invariablement hors des parois bouillonnantes du chaudron. Vingt-quatre points pris à  la maison, contre cinq à  l'extérieur : le swing est si désordonné qu'il contraint le décuple champion de France à  partager la piste avec les soi-disant petits qui dansent la bourrée. Le Racing n'a toutefois ni les moyens ni l'outrecuidance de se gausser du pas erratique et chancelant de son étonnant rival. En dépit de la bonne passe pré-messine - cinq points pris face à  Auxerre, Toulouse et Lens -, les Bleus ne sont pas à  l'abri d'un gros loupé. Confère la déconvenue ici même contre Nice (0-1) en tout début d'année. Même amoindri par une cascade de forfaits, « Sainté » n'en reste pas moins redoutable sur le papier. Rien qu'à  travers la technique de Feindouno et le danger qu'incarne la doublette offensive Ilan - Gomis - ce dernier avait d'ailleurs offert la victoire (0-1) aux siens lors du dernier passage à  la Meinau, voilà  deux saisons -, la prudence reste de mise. D'autant que Bellaïd, l'un des deux piliers défensifs, est au repos forcé en raison d'une suspension. Mais Furlan veut croire que sa troupe, en qui il maintient « une très grande confiance », est capable de reprendre sa série là  où elle l'avait laissée. Adepte de l'innovation, à  condition que celle-ci s'inscrive « dans un principe de jeu linéaire », l'entraîneur général va redessiner ses plans offensifs.

Dommage que Furlan ait à  s'esquinter la voix

James Fanchone devrait en profiter, alors que Jacob Mulenga, revenu en pimpant buteur de la CAN, se verra offrir une chouette opportunité à  la tête de l'attaque. Au Zambien, encore muet sous le maillot bleu, de la saisir. Pour ce qui est de la motivation, le récent non-match contre les Mosellans et la lointaine déception vécue en Haute-Loire - 2-0, but sur penalty d'Ilan à  la suite de l'expulsion de Lacour puis auto-goal d'Abdessadki - doivent suffire à  piquer l'orgueil alsacien. « On a envie de se rattraper, ça passe par une victoire », assène Guillaume Lacour. Il serait en effet dommage que Furlan, pour son 100e match sur un banc en élite, ait à  s'esquinter voix. Et que le public, attendu en nombre, s'en retourne refroidi et chafouin, alors que le printemps frappe déjà  aux portes de la Meinau.

Sébastien Keller

[argueti]

Hameçonner les Verts

Dans la course effrénée pour le maintien en Ligue 1, le RCS, qui a tourné la page de son élimination en Coupe de France contre Metz (0-3), repart à  la pêche aux points à  20 h à  la Meinau contre des Verts moins vivaces qu'attendu cette saison.

C'est ce qu'on appelle un retour à  l'ordinaire. Mais cet ordinaire-là  a quelque chose de bien plus extraordinaire qu'une élimination, fût-elle humiliante, contre Metz à  domicile en Coupe de France. Ce soir (20 h), dans une Meinau sans doute deux fois plus garnie que lors du derby alsaco-lorrain, les Strasbourgeois renoueront avec la L 1. Avec cet ordinaire, donc, qui fait toute la saveur de leur quotidien de footballeurs professionnels. Les Bleus ont payé l'an passé pour savoir que la L 2 est toujours un douloureux purgatoire. Et ils y penseront sûrement ce soir à  l'heure d'affronter, sur la lancée de leurs confrontations contre Auxerre (1-1 en Bourgogne), Toulouse (2-0) à  la Meinau et à  Lens (2-2 à  Bollaert), un quatrième rival dans la course au maintien, Saint-Etienne, nanti du même nombre de points (29). « C'est un match important face à  un adversaire direct », reconnaît le capitaine brésilien Rodrigo. « Nous restons sur une bonne série en championnat (5 points et aucune défaite en trois matches). Certes, nous ne nous attendions pas à  une telle élimination en Coupe, mais il faut oublier. Ce match contre Saint-Etienne est important pour le classement, pour la confiance aussi. » Plus mauvaise équipe à  l'extérieur (5 points sur 36), l'ASSE apparaît comme une victime toute désignée. Mais les Verts, bien pâles à  l'automne, ont récemment retrouvé quelques couleurs, ce dont témoigne ci-dessous leur milieu de terrain Blaise Matuidi, ancien protégé (comme ses partenaires David Gigliotti et Bafé Gomis) de Jean-Marc Furlan à  Troyes. «Strasbourg est comme nous, à  la recherche de points, et va devoir jouer. Ça promet un bon match », pronostique le milieu international espoirs.

« La stabilité fera la différence »

Depuis la déroute contre Metz, Furlan a justement eu le temps de décolérer, lui qui disait jeudi « qu'on n'a pas forcément raison de se mettre en colère. Mais en Coupe, hormis le vainqueur du trophée, il n'y a que des frustrés. Ces joies et ces douleurs sont aussi spontanées que fugaces. Il n'en reste pas moins que j'ai confiance en mon groupe. Le fait de n'avoir engagé personne au mercato d'hiver en est la meilleure preuve. Nous verrons contre Saint-Etienne sa valeur mentale. A Lens, nous avons pris un point parce que les joueurs ont été fiers et orgueilleux. Ils ont refusé la défaite. » A quinze journées du baisser de rideau en L 1, le manager général compte « sur la stabilité générale, du club, des dirigeants, des supporters » pour atteindre un objectif annoncé dès juillet : le maintien. «Cette stabilité fera la différence. Toulouse, Lens et Saint-Etienne se battent contre nous avec des budgets très largement supérieurs et des effectifs bâtis pour jouer autre chose. Avoir annoncé la couleur d'entrée est peut-être un avantage pour nous.» Reste que dans un championnat où la hiérarchie supposée est malmenée chaque semaine, le nom des rivaux importe peu. Le tout est d'en laisser trois derrière. « Un club ambitieux, c'est d'abord un club qui reste en L 1 », martèle Jean-Marc Furlan. « La survie du Racing passe par le maintien, même à  la 17e place avec un seul point d'avance sur le premier relégable. » Il faut parfois savoir se satisfaire d'ambitions minimalistes avant d'envisager des visées plus élevées.

Echos

Comme son compatriote Fredy Guarin, de retour à  Saint-Etienne hier midi, le Colombien du Racing Wason Renteria était rentré ce vendredi après-midi en Alsace. Pour une fois revenu à  temps, l'attaquant, aperçu dans les vestiaires, ne jouera cependant pas face aux Verts. Remplacé en début de deuxième période mercredi soir lors du nul de sa sélection en Uruguay (2-2), Renteria souffre d'une élongation à  l'ichiojambier droit. Il passera une IRM mardi. « J'attends le résultat de cette IRM », indique le médecin du club François Piétra, « mais à  vue de nez, sur la façon dont il se plaint de sa cuisse, il sera absent une quinzaine de jours minimum. L'IRM permettra de savoir si son indisponibilité est plus longue. » Le Sud-Américain rejoint à  l'infirmerie Romain Gasmi, qui souffre d'une lésion au quadriceps gauche et est à  l'arrêt pour encore une dizaine de jours.

Abou est revenu. Déçu de n'avoir pas obtenu du « foreign office » anglais le permis de travail qui lui aurait permis de s'engager avec Crystal Palace (D 2), le latéral gauche égyptien Abou est toujours à  Strasbourg. S'il a demandé à  ne pas s'entraîner cette semaine pour régler des problèmes personnels, il doit reprendre ce lundi. « Avec les pros », a-t-il précisé hier soir en sortant du vestiaire.

Furlan, 100e. Jean-Marc Furlan dirigera ce soir son 100ematch de Ligue 1. « Pendant longtemps, quand j'entraînais en CFA 2 et CFA, je me suis demandé si je serais capable de coacher en L 1. Et le jour de mon premier match, je me suis tout de suite senti dans mon élément. Quand la rencontre commence, je suis bien. Mais quand je vois que des Elie Baup et Jean Fernandez ont franchi le cap des 400 matches, je me dis surtout que j'aimerais avoir leur longévité. »
Matuidi et Bellaïd ont évité le sujet. Réunis pendant trois jours avec l'équipe de France espoirs battue mardi 2-0 en Espagne, le Stéphanois Blaise Matuidi et le Strasbourgeois Habib Bellaïd n'ont guère évoqué le rendez-vous de ce soir entre leurs deux clubs. « Habib et moi n'en avons effectivement pas trop parlé », confie le premier, « peut-être parce qu'il sera suspendu. Pour parler franchement, sa suspension est sans doute une bonne chose pour Saint-Etienne. »

Suspendus : Bellaïd (Strasbourg), Dabo, Landrin (Saint-Etienne).
Absents : à  Strasbourg, Gasmi (cuisse), Renteria (cuisse), Camadini (reprise), Loue (licenciement), Weber, Bah, Zenke, Schneider, Abou, Gurtner (choix de l'entraîneur) ; à  Saint-Etienne, Janot (épaule), Perrin (adducteurs), Tiéné (Coupe d'Afrique des Nations).

[The_Key_Player]

Pas certain non plus que le jeu soit plaisant!

Qu'importe la manière et le score, ce soir il faudra gagner!

Tous les relégables potentiels se déplacent ce soir, et ont des matchs difficiles à  jouer, pour rappel :

Lyon-Sochaux (Lyon qui doit gagner ce match pour distancer ses concurrents)

Bordeaux-Metz (Bordeaux idem et pourrait se rapprocher de Lyon dans le meilleur des cas)

Rennes-Auxerre (Rennes pas au mieux depuis un bon moment (3ème fin octobre, 4ème fin novembre! Puis 7 défaites, 3 nuls et 1 victoire sur les 11 derniers matchs, et une inquiétante 11ème place aujourd'hui, à  4 points du premier relégable!)

Nancy-Toulouse (Nancy qui doit absolument redresser la barre!)

Caen-Lens (Caen qui coince depuis 4 matchs et doit se relancer pour espérer l'UEFA)

Monaco-Lille (les monégasques qui doivent gagner si ils veulent continuer à  espérer la Champion's league)

Strasbourg-Saint-Etienne (le match à  6 points face à  un concurrent direct pour le maintien)

[Roswell Man]

Renteria absent 15 jours au moins

J'ai l'intuition que Mulenga pourrait faire des étincelles s'il parvenait enfin à  en planter un.

Je suppose que Fufu fera rentrer Alvaro Santos en fin de match... histoire de refaire le coup de Toulouse.