[10/11] 8ème J : Strasbourg / Gap - 2/1

[silex57]

Fini victoire 2-1, la saison semble lancée !! Quel dommage ces 4 points perdus ....

[FM17]

Fini. Victoire 2-1 du Racing

[Jeter]

Si on m'avait dit il y a 6 mois que Mathlouti serait l'homme providentiel
je ne l'aurai pas cru ,
limite canular !!!

[supppourtjs]

Providentiel en national..

[argueti]

Un accouchement difficile

Au terme d’un match poussif hier à la Meinau, le RCS est allé chercher sur la fin, grâce à l’inévitable Ali Mathlouthi, son 2 e succès de la saison face au promu gapençais (2-1). Il se replace en milieu de tableau (10 e ex aequo), avant son déplacement à Gueugnon (20 e) vendredi.

Stéphane Pichot l’avait annoncé lors de la cruelle défaite à Bastia le 4 septembre (1-0) : « Nous gagnerons des matches avec beaucoup moins d’occasions. » Le latéral droit repositionné sur le flanc gauche pour les besoins de la cause ne croyait pas si bien dire. Hier à la Meinau contre Gap, promu toujours bredouille à l’extérieur, les Bleus ont arraché une deuxième victoire tirée par les cheveux.

Bien moins en jambes que mardi à Paris, si l’on excepte la partie pleine des latéraux Pacho Donzelot et Stephane Pichot et les dynamiques entrées de Benjamin Genghini et Billy Ketkeophomphone, les partenaires du nouveau capitaine Milovan Sikimic (voir ci-dessous) n’ont jamais vraiment pu se sortir de la nasse gapençaise. Dans un système à cinq défenseurs, dont trois axiaux, le promu a intelligemment réduit les espaces et fermé la profondeur à des Racingmen longtemps incapables d’imprimer des changements de rythme.

Pourtant, les Strasbourgeois pensaient sûrement avoir fait le plus dur en ouvrant le score à la 26 e. Sur un débordement et un centre fuyant au 2 e poteau de David Ledy, finalement préféré à Genghini sur le côté droit, Mbongo gicla dans le dos de la défense visiteuse pour marquer son 2 e but en quatre jours.

Malheureusement pour eux, les Bleus n’eurent même pas le temps d’en profiter. Car six minutes plus tard, Mbaiam, sur lequel la défense oublia de monter, alluma des 25 m une supersonique fusée du droit, légèrement brossée et flottante, qui s’en vint plonger sous la barre d’un Gurtner impuissant (32 e).

« La discipline est plus forte que le talent »

« C’était un match de National typique », observe le capitaine déchu Loïc Damour. « avec un adversaire qui joue à cinq derrière et qui a la chance de marquer sur son unique frappe. Mais nous ne nous sommes pas laissés endormir par son jeu. Contrairement à Niort (0-0) ou Colmar (2-0) , nous avons continué à imprimer notre rythme et ça a fini par payer. »

La seconde période du Racing fut certes un peu plus convaincante et volontaire, mais toujours aussi pauvre dans le jeu, ce que reconnaît volontiers Laurent Fournier. « Nous avons maîtrisé notre sujet, mais aussi manqué de lucidité et de technicité. Mais bon, nous n’allons pas faire la fine bouche. »

On l’a dit : cette 2 e victoire strasbourgeoise doit beaucoup à la double entrée de Ketkeophomphone, auteur d’un coup franc « juninhesque » dont Rigaud eut toutes les peines du monde à maîtriser le rebond (77 e), et Genghini. À la 81 e, alors que le RCS cherchait toujours en vain les clefs du coffre-fort haut-alpin, le centre appuyé du Franco-Laotien trouva Mathlouthi au point de penalty. Le meilleur buteur bas-rhinois (4 buts officiels, dont 3 en National) ouvrit parfaitement son pied gauche pour libérer les siens (81 e). « Au Paris FC, les remplaçants n’étaient pas rentrés dans l’esprit, là, si. Ils ont fait la différence », se félicite Fournier. « J’avais fixé pour objectif de prendre sept points contre Colmar, Paris et Gap. Nous l’avons fait, même si nous aurions pu en récolter neuf. Comme je l’ai dit à certains que j’ai reçus dans mon bureau cette semaine, des matches de rêve, on en joue 15 ou 20 dans une carrière. Mais sur dix années de professionnalisme, on en passe neuf à disputer des rencontres où il faut s’accrocher, aller au charbon. Dans ‘’L’Equipe magazine‘’ de ce samedi, Samuel Eto’o disait : ‘’La discipline est plus forte que le talent. ‘’ Je suis d’accord. »

Ce Racing 2010-2011 va avoir besoin de beaucoup de discipline.

Stéphane Godin

[Keating]

Très bonne conclusion

[argueti]

Au doux souvenir du Racing version Papin ...

Après avoir perdu deux points dans les arrêts de jeu face au Paris FC mardi, le Racing recevait l'équipe de Gap, victorieuse 4-0 en milieu de semaine.

Démarrage en mode diesel

Que retenir des vingt premières minutes de cette rencontre ? Pas grand chose … Après avoir joué en milieu de semaine, les deux équipes mettent près d'une demi-période à rentrer dans le match. Avec la titularisation de Hadji aux cotés de Mathlouthi, le Racing évolue avec deux pointes. Il faut bien ça pour contrer un adversaire qui joue avec cinq joueurs en défense. A la 37ème minute, on assiste enfin à une véritable offensive des bleus sur le coté droit où le centre termine sur le pied gauche de M'Bongo qui marque face au but, 1-0. On croit alors le Racing sur le bon rail mais quatre minutes plus tard, le numéro 7 de Gap Marius M'Baiam expédiait une frappe puissante des 25 mètres qui venait se loger sous la transversale de Gurtner, 1-1. Le Racing mettra bien cinq minutes à se remettre de ce magnifique but adverse. La suite ? Un jeu haché et sans réel rythme comme le début de la rencontre. Rien de bien croquant pour les supporters présents …

En panne de carburant ?

Le retour des vestiaires apparaît comme une douloureuse épreuve pour les deux équipes et surtout le Racing tant le manque d’énergie se fait sentir ! Tel un moteur qui tousse quand son réservoir approche de la réserve, le jeu strasbourgeois manque d'inspiration et de fluidité. Des joueurs avec les mains sur les hanches, des courses sans tonus et des passes approximatives, rien de plus pour s'engluer minute après minute dans cette rencontre. Même si l'entrée de Genghini à la place d'un Ledy totalement hors du coup à apporter un plus technique, le Racing continue à cafouiller son jeu au grand damne des quelques milliers de spectateurs.

Ils se sont enfin lâchés !

Comme contre Niort, le Racing a montré ses limites dans le jeu. Le travail de reconstruction auquel s'attèle Laurent Fournier est énorme. Hélas le temps dans le football n'existe pas … Le coach strasbourgeois parlait il y a quelques semaines de la pression qu'avait tous ces joueurs à la Meinau et que le traumatisme des dernières saisons était encore loin d'être effacé. Une nouvelle fois, le remplacement de M'Bongo par le vivace Ketkeo allait porter ses fruits. Dans ce relief lunaire, seul l'accélération du nouveau chouchou de la Meinau sur le coté droit et son centre au deuxième poteau pour Mathlouthi allait apporter la lumière du coté des bleus.

Mathlouthi sera suspendu face à Plabennec

Déjà buteur contre Colmar, Mathlouthi envoyait le ballon au fond des filets et laissait exploser sa joie signe d'un énorme besoin d'extérioriser cette pression et ce besoin de se lâcher, 2-0. Genghini et Hadji en fin de rencontre tentaient sans réussite d'augmenter l'avantage au score. Laurent Fournier pouvait souffler tant cette victoire s'est faite dans la douleur. Mais ne dit-on pas que c'est dans la douleur que se forge les grandes équipes ? Les intervenants lors des interviews d'après-match (Fournier, Donzelot et Hadji) ont tous concédé que la victoire fait du bien surtout quant on voit la physionomie de la rencontre. Le coach strasbourgeois conclura même d'une citation de Samuel Eto'o parue dans L’Equipe Magazine de samedi : « La discipline est plus forte que le talent ». Aujourd'hui cette discipline a permis au Racing de prendre trois points.

[argueti]

Dans la douleur

Le Racing a assuré l'essentiel en décrochant les trois points hier soir, face à Gap. Mais les Strasbourgeois ont dû batailler jusqu'au bout pour l'emporter, dans un match plutôt terne.

« Je préfère faire un match moyen et gagner, que faire un super match, comme à Bastia, et perdre », lâche Francisco "Pacho" Donzelot, dans les vestiaires de le Meinau. « Ils ont fermé et on a galéré, ajoute Samir Hadji, mais le résultat est là ».

« C'est du National »

Voilà qui est plutôt bien résumé. Car hier soir, si les Strasbourgeois ont empoché trois points précieux face à Gap, on ne peut pas dire que le spectacle a été à la hauteur. Et c'est un euphémisme. D'entrée, le Racing se montre timoré et emprunté. Les passes n'arrivent pas, le pressing est mollasson et la défense à cinq mise en place côté gapençais fonctionne à merveille. Les latéraux, à l'image de Donzelot et Pichot, tentent bien de donner le "la" en coulissant, mais en vain. Mathlouthi et Hadji - dans l'axe, avec Hadji en position de neuf et demi - sont prisonniers dans la nasse adverse, tout comme Mbongo et Ledy, qui butent sur un milieu de terrain très regroupé autour de l'excellent Thomas. Après quinze minutes soporifiques, Ledy offre la première occasion aux Alsaciens sur coup-franc, mais la tête de Sikimic passe au-dessus. Et il faut finalement attendre la 27e minute pour que la partie se décante enfin. Ledy, côté droit, offre un centre au cordeau à Mbongo. L'ancien joueur de Luzenac ne se fait pas prier pour reprendre ce "caviar" et permettre à son équipe de mener au score (1-0) sur sa première vraie occasion. Mais alors que les Strasbourgeois pensent que le plus dur est fait, Mbaiam se charge de les ramener sur terre. D'une frappe incroyable - « un but venu de nulle part », comme le dit Donzelot -, l'attaquant de Gap trompe Gurtner et remet les deux équipes à égalité (1-1). « On s'est laissé prendre dans un faux rythme, expose Samir Hadji, et comme ils étaient à cinq derrière, c'était compliqué de passer ». Et compliqué, ça l'a été encore durant une bonne partie de la seconde mi-temps. A tel point que le public de la Meinau s'est assez rapidement mis à gronder. La solution est finalement sortie du banc. Les entrées de Genghini, puis de Ketkéophomphone, se sont en effet avérées décisives, ce dernier offrant à Mathlouthi la balle de la victoire. Ainsi, les Strasbourgeois assurent l'essentiel en empochant les trois points de la victoire. « J'ai des regrets, expliquait logiquement Patrick Bruzzichessi, l'entraîneur de Gap, dans l'esprit et le contenu, on a été bon ». Voilà, le Racing s'est montré hier soir un poil moins naïf que son adversaire et a su profiter de remplaçants déterminants.

« C'est bien d'arracher un résultat avec l'envie »

« On a pris 7 points en trois matches et c'est ce que je voulais, lâche Laurent Fournier. Ce soir (hier, ndlr) c'était très difficile, mais c'est le National. On a encore manqué de lucidité et de technicité en milieu de terrain, mais c'est bien d'arracher un résultat avec de l'envie et de la détermination ». Il reste désormais à enchaîner dès la semaine prochaine à Gueugnon, dans une rencontre qui présente le même aspect que celle d'hier : difficile mais avec un impératif de résultat.

Barbara Schuster

[Gotcha]

match de merde, mais la victoire est au bout, et donc, l'essentiel...

mais quelle faiblesse dans le jeu, les duels, la mentalité...

mon top / flop

: Donzelot : très présent offensivement et défensivement
: Mbongo : bon match
: Ketkeo : belle rentrée

: Ledy : incroyable de nullité
: Peuget : complètement à la rue et que de passes ratées !
: Hadji : trop lourd et trop d'erreurs

[argueti]

http://alsace.france3.fr/info/alsace/vi ... let=videos