[09/10] 13ème J: Metz / Strasbourg - 1/0

[silex57]

Ouais ben ça promet pour le derby !! Si ils n'y vont même pas avec un sentiment de revanche on va prendre cher !!

[urotsukidogi]

Quel incroyable aveu d'impuissance quand même, ça fait peur !!!!!

Et ginestet qui ne bronche toujours pas !

Il bougera après Metz si il doit bouger, il a jamais viré un entraineur la veille d'un match comme ça, par contre après Metz, va falloir du changement

[raphou96]

La mini trève internationale peux faire bouger des choses, c'est clair que là  avec trois match d'affilé c'est plus le moment de modifier l'entraineur.

[raphou96]

Racing: le groupe

Pascal Janin a communiqué un groupe de seize joueurs pour le déplacement à  Metz, ce vendredi soir (20h30). Victime d'une gastro-entérite, Nicolas Fauvergue loupera ce rendez-vous. Stéphane Pichot, touché face à  Tours, est lui aussi absent. Ces forfait profitent à  Farez Brahmia et Jérémy Abadie qui réintégrent le groupe.

Le groupe:
Cassard, Gurtner;
Abadie, Bellaïd, Maire, S. Pelé;
Bah, Bezzaz, Brahmia, Gargorov, Lacour, Othon, Rodrigo;
Gueye, Ledy, Zenke.

Les absents: Pichot (cuisse), Fauvergue (gastro-entérite) , B. Kébé (genou), Correia (convalescence), Khiter (adducteurs), Damour, Dedola, J-A. Fanchone, Gasmi, Marcos, N'Djama, Sikimic, Sommer (choix entraîneur).

Metz: le groupe

Yvon Pouliquen a retenu dix-sept joueurs pour la réception du Racing, ce vendredi (20h30). L'Entraîneur du FC Metz est privé de son milieu de terrain Fréchaut, de son défenseur, Borbiconi et de son gardien titulaire, Marichez.

Le groupe
M'Fa, Sissoko;
Biancalani, Brégerie, C. Gueye, Mutscj, Vivian;
Bessat, Cardy, Johansen, Pied, Rocchi;
Bourgeois, P. Cissé, V. Mendy, N'Diaye, Omotoyossi.

Les absents: Fréchaut cheville), Borbiconi (cuisse), Marichez (genou), R. Ruffier, Fallou, I. Gueye (choix entraîneur).

Metz-RCS: bilan des confrontations


Ce vendredi soir, à  l'occasion de la 12e journée de la Ligue 2, le Racing se déplacera pour la 50e fois de son histoire au Stade Saint-Symphorien. Jusqu'ici, le bilan strasbourgeois est négatif.

Le RCS ne s'est en effet imposé que cinq fois en Moselle. La dernière victoire remonte à  la saison 2007-08 (1-2). Outre ces cinq succès, le Racing a également décroché quatorze matches nuls.

La plus large victoire strasbourgeoise à  Saint-Symphorien remonte au 19 mai 1946 (1-3). La plus lourde défaite, elle, date du 15 avril 1976 (5-0).

[raphou96]

JANIN: « IL DOIT Y AVOIR UNE REACTION ! »

Trois jours après la défaite face à  Tours (0-1), le Racing se rend à  Metz, ce vendredi soir. Un déplacement qui préoccupe Pascal Janin essentiellement parce que sa formation reste sur une sortie loupée mardi.
L'Entraîneur du Racing a essayé, avec ses joueurs, de comprendre ce qui n'allait pas. Il espère voir un tout autre visage à  Saint-Symphorien car, avant ce match, il se dit inquiet et quelque peu déboussolé.

- àŠtes-vous inquiet avant ce déplacement à  Metz ?
- Je le suis plus par la performance de l'équipe en seconde période contre Tours. Metz, nous connaissons, nous savons que ce sera costaud, d'autant qu'ils restent sur une très bonne série. Mais, mardi soir, j'avoue être tombé de haut. Il va falloir changer beaucoup de choses vendredi pour nous remettre à  un niveau correct. Mes sources d'inquiétude viennent aussi du fait que nous avons été dominés et que nous avons peu ou pas réagi. En fait, je me pose actuellement les mêmes questions que celles du début de saison.

- Avez-vous parlé avec vos joueurs ce jeudi matin à  l'entraînement ?
- On a longuement parlé dans les vestiaires, oui. Je leur ai fait part de mon inquiétude, mais aussi du fait que pour se sortir de notre situation, il faudra faire preuve de plus de volonté et de solidarité. Mardi, en deuxième mi-temps, toute notion collective a été abandonnée. Il n'y avait plus de bloc, plus d'équipe.

« Convaincu que l'équipe peut faire mieux »

- Est-ce un mal profond ?
- J'espère que ce n'est qu'une baisse de régime momentanée. J'attends une réaction à  Metz. Il doit y avoir une réaction !

- Psychologiquement, les garçons sont-ils prêts à  lutter pour le maintien ?
- Nous sommes une équipe menacée, comme quelques autres de ce Championnat. Il faut se comporter comme tel. Ce n'est pas sous prétexte que nous sommes le Racing que tout va être plus simple pour nous. Si nous ne sommes pas capables de faire plus qu'en deuxième mi-temps face à  Tours, nous allons au devant de grosses désillusions. Mais je suis convaincu et je sais que l'équipe peut faire mieux que ça. Elle l'a montré les matches précédents.

« Metz a réussi à  inverser la tendance »

- Vous allez affronter une formation de Metz en pleine confiance.
- Oui, Metz a réussi à  inverser la tendance. Ils ont su le faire et accumuler depuis les bons résultats. Désormais, ils se repositionnent pour la montée. Ils ont une réaction il y a quelques semaines et ils se sont servis d'un match référence. Nous, je pensais que ce match référence serait celui gagné contre Vannes (1-0). Je pensais que cette rencontre nous donnerait des forces nouvelles. Mais Tours a effacé tout le bien que je pensais de mon groupe.

- Comment le groupe va-t-il aborder ce derby ?
- Les derbies sont toujours des matches particuliers. Il s'agira d'être bien concentré. Nous devrons nous servir des choses mal faites mardi pour mieux les faire vendredi contre Metz.

[argueti]

Avis d'un supporter lorrain

Je voulais t'envoyer un message depuis un certain temps.

Je ne comprends pas la position de Strasbourg dans ce classement. Je suis un peu triste pour cette équipe et pour vous. J'ai beaucoup de respect pour Gress, Specht et Janin, que j'ai connu avec les – 18 ans Metz (Gambardella et champion dd France).

Metz est une assez bonne équipe sur la papier à  quelques exception près, ses 2 attaquants, qui vendangent beaucoup, le gardien Marichez que je n'ai jamais apprécié (il est blessé en ce moment et est remplacé par le jeune Sissoko, (qui largement meilleurs sauf pour le Staff et Pouliquen) et Vivian le défenseur brésilien, très inconstant.

Pouliquen ne sait pas motiver ses troupes, conclusion Metz ne joue souvent qu'une mi-temps. Insuffisant bien sûr.

Mais depuis 4 matchs, cela va mieux.

Pour le derby, tout est possible, surtout qu'à  Metz, depuis des lustres, on sait recevoir, en particulier les équipes mal classées pour les relancer.

Je pense à  une victoire de Strasbourg à  50% (motivation énorme), un nul à  30% et le reste à  une victoire de Metz.

Il faut que vous gardiez le moral, même si la remontée semble difficile pour vous comme pour Metz.

Amitiés

[silex57]

Un collègue à  moi à  rencontré Jean François Peron lors du match à  Caen et il a eu le même son de cloche, tout le monde est désolé pour le Racing ... même Fortin avec qui il a discuté après le match lui a fait part de ses regrets pour le club ...

[Roswell Man]

Bref, le Racing est soutenu par tout le monde sauf par ses supporters....

[Roswell Man]

Les absents: Pichot (cuisse), Fauvergue (gastro-entérite)

Ouille

Je pars en vac' demain pour 8 jours, je crois que je vais attendre mon retour pour prendre connaissance du résultat du match...

[argueti]

Une occasion de surprendre

Décevant et rattrapé par ses vieux démons, mardi face à  Tours, le Racing a la possibilité de se relancer, ce soir, à  Metz. En un match forcément particulier, il s'agit de fouler au pied la hiérarchie attendue. L'avant-dernier se doit au moins d'essayer.

La tête dans le sac, le moral dans les chaussettes, le football en charpie, le Racing fait peine à  voir depuis trois jours. Il tente de se relever de sa catastrophique production de mardi, quand son jeu poussif l'a à  nouveau rapproché du néant.
Un temps, une mi-temps plutôt, la seconde, le FC Tours a eu des allures du FC Barcelone. Et comme la bande à  Sanchez n'était « que » 10e avant la 12e journée, c'est bien le risque de croiser, à  l'étage inférieur, la route de Plabennec, de Louhans-Cuiseaux ou de Luzenac qui a ressurgi en même temps que la menace de descente qui ne quitte plus le Racing depuis le début de championnat.

« Si on n'est pas capable de faire plus que contre Tours, on va au devant de grosses désillusions »

Le revers face à  Tours (0-1) remet beaucoup de choses en question. Il a effacé en une petite heure la confiance renaissante depuis un mois et une série de quatre matches sans défaite. « J'espère que c'est une petite baisse de régime, prie Pascal Janin. Si on avait battu Tours, on aurait pu penser à  autre chose. » Au final, la soirée d'avant-hier n'a été bonne que pour le goal average. Le Racing aurait pu s'en prendre trois ou quatre de plus. Jouant sur les mêmes bases, il s'en prendra assurément trois ou quatre de plus, ce soir. Si le faux derby du grand Est ne doit pas laisser la place à  un vrai rendez-vous régional, entre un Colmar en lutte pour rejoindre le National et un Racing, comme irrémédiablement attiré par le fond, il s'agit de se rappeler quelques réalités, notamment comptables et comportementales. « Si on n'est pas capable de faire plus que contre Tours, on va au devant de grosses désillusions, prévient l'entraîneur strasbourgeois. L'obsession, aujourd'hui, c'est de laisser des équipes derrière nous. » Il n'y en a qu'une pour l'instant, Bastia, et rien ne laisse à  penser qu'il y en aura plus demain matin. La joute corso-corse pourrait relancer le Sporting. Et l'adversaire de Strasbourg, ce soir, est lancé comme un train, avec 10 points glanés sur 12 possibles au mois d'octobre. Les Messins « étaient menés 2-0 face à  Laval, tout près de la charrette et ils ont su renverser la tendance, note Janin. Tout peut aller très vite. Encore faut-il réagir. Je pensais que Vannes allait donner des forces nouvelles à  cette équipe. » Le seul succès décroché cette saison (1-0) n'a, pour l'heure, eu qu'un effet placebo. Lire le bilan alsacien en L 2 fait peut-être un peu moins mal aux yeux. La situation du Racing n'en reste pas moins catastrophique avec une seule victoire en douze matches.

En ces occasions où d'aucuns marchent sur la tête, rien n'est plus fragile que la logique

Le voyage à  Saint-Symphorien peut-il fondamentalement changer la donne ? Ces rencontres que les entraîneurs des deux camps ont eu l'occasion de vivre de points de vue fort divers (comme joueur, entraîneur adjoint, entraîneur de la réserve...) fleurent bon un parfum d'absurde, de folie et d'irrationnel. « Ce sont des matches très chauds, mais la haine qu'ils peuvent susciter, ça me surprend toujours, souligne le technicien du Racing. Que l'on arrive aux extrêmes, ça me perturbe même s'il est vrai qu'il y a une suprématie géographique en jeu. » En ces occasions où d'aucuns marchent systématiquement sur la tête, rien n'est plus fragile que la logique. Et le 19e de la L 2 peut secrètement espérer faire la nique au 6e du championnat, sur ses terres. Cela aurait le don d'édulcorer l'urgence dans l'incendie de la maison alsacienne. Cela aurait le mérite de ne pas complètement désespérer du Ciel et Blanc.

François Namur

La grosse cote dans le derby

Déstabilisé par sa contre-performance à  la Meinau mardi contre Tours (0-1), le RCS, toujours 19 e de Ligue 2, se déplace en plein doute à  20 h 30 à  Metz où les joueurs d'Yvon Pouliquen, en phase ascendante, peuvent ambitionner de monter pour la première fois sur le podium.

Un derby Metz - Strasbourg n'est jamais un match comme un autre. Celui de ce soir (20 h 30) à  Saint-Symphorien n'échappera pas à  la règle. L'an passé, les deux équipes étaient au coude à  coude pour un retour immédiat en L 1. Elles avaient échoué sur le fil, le Racing plus cruellement encore que le FCM. Cinq mois plus tard, les rivaux lorrain et alsacien ne sont plus seulement séparés par les Vosges du Nord, mais par un monde. Leurs situations respectives n'en ajoutent pas moins du piment à  ce 50 e derby à  Saint-Symphorien.

À la faveur de trois succès et un nul sur les quatre derniers matches (10 points sur 12), les hommes d'Yvon Pouliquen, l'ex-capitaine et coach du Racing arrivé en Moselle le 24 décembre 2007, se sont hissés au 6 e rang. Leur meilleur classement de la saison. « Pourtant, lorsqu'ils étaient menés 2-0 chez eux à  la mi-temps contre Laval (9 e journée), ils n'étaient pas loin de la charrette », observe le coach strasbourgeois Pascal Janin, « Ce qui leur arrive prouve que tout peut aller vite. »

Vainqueurs ce jour-là  sur un penalty du Colmarien Pascal Johansen à  la 86 e (voir ci-dessous), les Mosellans mènent grand train depuis. En s'imposant en soirée, ils s'installeraient provisoirement sur la 3 e marche du podium si Arles-Avignon (en déplacement à  Nîmes) et Brest (à  domicile face à  l'intouchable leader Caen) ne l'emportaient pas. En attendant le sommet Le Havre - Nantes de lundi.

« Contre Tours, nous avons perdu toute notion collective »

Bref, Yvon Pouliquen et les siens ont une belle carte à  jouer. « Nous sommes invaincus chez nous (Ndlr : 2 e équipe à  domicile, avec 4 victoires et 2 nuls comme Nantes) », rappelle « Pagalou » Johansen, « Nous avons connu une passe un peu délicate en concédant deux nuls consécutifs à  Saint-Symphorien (1-1 contre Tours et 0-0 contre Dijon) et en perdant au Havre 2-0 (Ndlr : leur seule défaite des 9 dernières journées). Nous avons alors abandonné sept points sur neuf et nous sommes retrouvés dans le ventre mou. Nous n'arrivions pas à  prendre des points en déplacement. Dans ces cas-là , tu n'avances pas. »

Depuis, Metz s'est largement rattrapé, alors qu'en voulant escalader Tours, le RCS s'est ramassé et est « tombé de haut », de l'aveu même de Pascal Janin. « Très déçu » par une 2 e mi-temps « qui ne doit pas tout remettre en cause, mais est source d'inquiétude », celui qui a passé six saisons à  Metz (1996-2002) admet avoir été étonné « par l'éclatement du bloc. Nous avons perdu toute notion collective. Il n'y avait plus d'esprit d'équipe, de sacrifice et de générosité. J'attends une réaction à  Metz. Aujourd'hui, il n'est pas question de penser à  autre chose qu'à  sortir de la zone rouge. Nous sommes une équipe menacée et nous devons nous comporter comme telle. Comme moi, les gars sont marqués. Il est difficile d'arriver en sifflotant à  l'entraînement après un échec comme celui-là . Mais il faut que nous nous refassions la cerise mentalement pour prétendre à  un résultat ce vendredi. »

Après l'amélioration constatée lors des quatre matches précédents, le technicien bas-rhinois et ses hommes en sont à  espérer que la rechute contre Tours n'était que passagère. Un derby à  Metz semble tout indiqué pour en apporter la preuve.

Fauvergue forfait ?

L'attaquant strasbourgeois, terrassé par une gastro-entérite, n'est pas parti avec ses coéquipiers hier à  Metz. Au mieux, il les rejoindra aujourd'hui. Une hypothèse peu probable.

Son forfait n'est pas encore officiel, mais il est rare qu'on soit sur pied 24 heures après une gastro-entérite. Arrivé hier matin à  la Meinau, Nicolas Fauvergue en est reparti aussitôt pour ne pas contaminer le vestiaire. Du coup, Pascal Janin n'a pas eu à  chercher loin pour éliminer celui qui, au sein de son groupe de 17, n'effectuerait pas le voyage en Lorraine. Il gardait toutefois un infime espoir de voir son attaquant rejoindre le reste de la troupe aujourd'hui. « Mais il y a peu de chances. »

Si elle se confirme, l'absence de l'ex-Lillois ouvrira la porte à  un retour de David Ledy en pointe. Jérémy Abadie sera par ailleurs appelé sur le côté droit de la défense pour suppléer Stéphane Pichot, blessé à  la cuisse contre Tours.

Quid des flancs de l'entrejeu ? Ni Yassine Bezzaz, dont la bonne volonté ne masque pas toujours le déchet, ni Magaye Gueye, souvent efficace, plus rarement influent sur le jeu, n'a brillé face aux Tourangeaux. L'abattage défensif d'un Farez Brahmia, titulaire à  Angers et Brest - un signe ? -, semble plaider en sa faveur. « C'est un atout à  l'extérieur où il faut plus cravacher qu'à  domicile », convient un Janin qui refuse néanmoins de confirmer le retour du Ludovicien dans le onze. A gauche, Bezzaz et Gueye semblent en balance. A moins que le Nigérian Simon Zenke, brièvement apparu pour la première fois de la saison en L 2 contre le TFC, ne vienne troubler le jeu.

De son côté, le FC Metz, aligné en 4-3-3 à  Châteauroux, devrait repasser en 4-4-2, avec un dynamiteur nommé Papiss Cissé (5 buts, dont 3 lors des deux dernières journées). Vincent Bessat, Jérémy Pied (ménagés dans l'Indre), Frédéric Biancalani (de retour de blessure) et Romain Brégerie (en remplacement de Stéphane Borbiconi, blessé à  la Berri, comme Nuno Frechaut) devraient être titularisés.

Stéphane Godin