[08/09] 36ème J: Boulogne / Strasbourg : 1-0

[fan_racing]

Il a vu rouge deux fois hier soir.

[Phapha]

Tony Chapron, qui devait arbitrer le match opposant le Racing à  Boulogne, a été mis au repos après son arbitrage contesté lors du match Valenciennes-Bordeaux. Il sera donc remplacé par un autre arbitre.

Amen ! J'espère qu'on n'y perdra pas au change ...

C'est pas la 2e fois que ça nous arrive cette saison ?

[argueti]

Malheur aux vaincus

Opposés lundi à  Boulogne en match décalé, les Strasbourgeois suivront ce soir, ne serait-ce que d'un oeil distant, le parcours de leurs concurrents directs à  la montée. A trois journées du verdict, ils sont toujours cinq à  espérer accrocher le train de l'élite, en compagnie de Lens. Le suspense est entier.

Lens n'est pas encore en Ligue 1, mais c'est tout comme. En venant à  bout de Reims (1-0), lundi dernier, les hommes de Jean-Guy Wallemme ont quasiment oblitéré leur billet. Dans les vestiaires de Bollaert, les bouchons de champagne ont d'ailleurs sauté. Avec neuf points d'avance sur la quatrième place, désormais occupée par le FC Metz, les Sang et Or sont encore en théorie sous la menace d'un retour de flamme, s'ils venaient à  perdre leurs trois derniers matches. Jean-Marc Furlan n'envisage pas une seconde pareil scénario. « Lens ne peut plus être repris, et c'est logique au regard de l'effectif, le meilleur et le plus riche du championnat, dit le technicien strasbourgeois. Ils ont su faire preuve de concentration, d'application et de professionnalisme tout au long de la saison, sans forcément se montrer géniaux, si ce n'est contre nous (4-1 à  Bollaert, ndlr) ! Ça suffit amplement pour remonter. » Ce soir à  Brest, les Artésiens pourront officialiser leur retour en élite. Ne resteront plus que deux places à  prendre, alors que cinq équipes peuvent encore espérer en être. Revue de détails.

Heureux présage à  Montpellier

MONTPELLIER, 3e, 59 PTS. - Rolland Courbis est un homme superstitieux. Le coach montpelliérain veut voir dans les derniers résultats de son équipe un présage heureux. Laissés pour mort après deux revers consécutifs - à  Nîmes puis contre Lens -, les Héraultais sont parvenus à  se relever. La difficile victoire ramenée de Troyes (1-2), le succès arraché dans les arrêts de jeu contre Angers (1-0), puis le voyage fructueux ce mardi à  Guingamp (0-1), contre des héros fatigués par leur exploit en Coupe de France, forment un triptyque rédempteur. Selon Courbis, son équipe ne craint aujourd'hui plus rien ni personne, elle qui s'est seulement hissée pour la troisième fois sur la dernière marche du podium. « Montpellier, comme Metz, dispose d'un effectif expérimenté, explique Furlan. Ça peut être à  double tranchant. S'il y a trop de tension, les "loups" peuvent se dévorer entre eux sur le terrain. » Contre Ajaccio, formation qui lutte pour le maintien, Montano et les siens chercheront à  se mouvoir en meute vers un 4e succès de rang. Au sein de l'effectif, le seul souci concerne le nombre de joueurs sous le coup d'une suspension en cas de nouvel avertissement : Djodic, Compan, Costa et Ouadah manqueront le baisser de rideau contre le Racing s'ils voient jaune ce soir. Un match que Courbis considère d'ailleurs depuis le début comme « une finale devant 35 000 spectateurs. »

L'angoisse messine

METZ, 4e, 59 PTS. - Depuis mardi, les Messins ne sont plus sur le podium de la Ligue 2. Il fallait s'y attendre, étant donné que la troupe d'Yvon Pouliquen n'a plus gagné depuis début avril et la venue de Brest (1-0). Une défaite et quatre nuls plus loin, l'angoisse a gagné les rangs mosellans. Et la tension parcourt tous les étages de la maison grenat. Yvon Pouliquen s'est ainsi muré dans le silence, lui qui traîne comme un boulet le fait d'avoir précédemment échoué dans ses campagnes d'accession, du côté de Lorient et de Grenoble. Alors que le calendrier était très favorable, les explications à  l'inefficacité offensive et à  la mièvrerie dans le jeu sont difficiles à  cerner, aucun joueur majeur n'étant blessé. « On constate tous les ans que l'un des prétendants lâche inexplicablement prise, dit Furlan. Je ne sais pas si c'est le cas de Metz, qui a déjà  laissé filer des points auparavant... » En cas de nouvelle contre-performance à  Saint-Symphorien, ce soir contre Troyes, l'affaire prendrait une vilaine tournure. A contrario, une victoire suffirait peut-être à  relancer la machine.

Le danger tourangeau

TOURS, 5e, 59 PTS. - « C'est l'équipe qui me fait le plus peur, de par sa dynamique inquiétante, et qui représente un danger pour tout le monde. » Jean-Marc Furlan a compris que le principal risque venait de Touraine. L'équipe de Daniel Sanchez est invaincue depuis douze journées, ne concédant que trois nuls lors de cette hallucinante série. Privé depuis quelques semaines de Claudiu Keserà¼, le FC Tours a semble-t-il surmonté le contrecoup - victoire à  l'arraché contre Guingamp et nul à  Amiens - pour dominer Boulogne (3-1) en son imprenable antre. « Ils jouent avec "zéro pression", les dirigeants se montrant même extrêmement timides quand il s'agit d'évoquer la L 1 », rappelle Furlan. Attendus ce soir de pied ferme par le Stade de Reims, engagé dans une lutte à  couteaux tirés pour sa survie, les Tourangeaux savent que le premier faux pas risque de leur être fatal. Mais ils reviennent de tellement loin que cette perspective ne les effraye en rien.

La dernière chance de Boulogne

BOULOGNE, 6e 57 PTS. - Comme leurs futurs adversaires alsaciens, les Boulonnais auront les yeux rivés sur les résultats du soir. D'une manière encore plus insistante, puisqu'ils sont contraints de guetter les faux pas, n'étant plus maîtres de leur destin. Le double revers, contre Ajaccio (0-1) puis à  Tours (3-1), a grandement refroidi les ardeurs d'une équipe qui restait sur six succès de rang. « Nous ne sommes pas abattus, assure le buteur Grégory Thil. Le match de lundi constituera notre dernière chance. » Contrairement à  Tours, l'autre club du Pas-de-Calais semble s'être imposé ces dernières semaines une pression trop grande pour ses frêles épaules. « Il y a une grande différence entre le fait de dire "je veux monter" et "il faut monter", précise Furlan. Dans le second cas, ça peut te laisser K.-O. debout. » De K.-O., il en sera beaucoup question ce soir et lundi. Pour continuer à  rêver d'élite, mieux vaudra ne pas finir au tapis, ni même mettre le genou au sol.

Tous aptes

L'ensemble de l'effectif alsacien, avec Marcos et Bezzaz, doit se retrouver ce matin sur le terrain d'entraînement de la Meinau. La bonne nouvelle est venue de Yassine Bezzaz, qui se plaignait d'une douleur au genou après son match de reprise, mardi en CFA, suite à  quatre semaines d'arrêt. La suspicion d'entorse a été écartée. L'international algérien, à  l'instar de Marcos, sera donc candidat à  une place dans le groupe des seize.

DECALAGE. - Pour la 12e fois de la saison, les Alsaciens verront leur rencontre décalée au lundi, retransmission télévisée oblige. « Ce n'est ni un avantage, ni un inconvénient, sauf si on rejoue le match suivant dès le vendredi, argue Furlan. Cela nous est arrivé souvent cette saison (cinq fois) et c'est un handicap parce que nous n'avons que trois jours pour préparer la venue de Reims. » En ce qui concerne le fait de connaître les résultats des autres équipes, le coach strasbourgeois ne s'écarte pas de sa ligne de conduite : « Ne soyons pas calculateurs. Il faut être capable de se concentrer sur sa tâche et d'éluder l'enjeu. Mon souci est que l'équipe soit plus forte au mois de mai qu'elle ne l'était en août. Après, si le truchement des résultats nous est favorable, on ne s'en plaindra pas. »

ARBITRE. - Tony Chapron, l'arbitre contesté de Valenciennes-Bordeaux (1-2), n'arbitrera pas la rencontre de lundi entre Boulogne et Strasbourg. « Je devais aller à  Boulogne lundi, mais en concertation avec Marc Batta (président de la DNA) nous avons décidé que ce n'était pas la peine de provoquer les gens du Nord, puisqu'il paraît que je suis raciste, anti-Chtis... », a dit M. Chapron.M. Chapron a été violemment contesté par les Valenciennois, le président Decourrière le traitant de « raclure de bidet » et de « honte de l'humanité ».

Sébastien Keller

[Stan]

Deux mots d'ordre ce soir : Se mettre minable et surtout, ne pas perdre !

[argueti]

Ce soir je sais pas pour toi, mais lundi pour le Racing oui

[Manu]

[Stan]

Le boulet.

Soit dit en passant, c'est vraiment chiant qu'on ne joue jamais en même temps que les autres.

[Roswell Man]

En général les matchs décalés ne portent pas chance au Racing

[argueti]

Vendredi noir à  la Meinau

La reprise a fait mal hier dans les rangs de l'effectif strasbourgeois. Emil Gargorov et Harlington Shereni ont été touchés et seront absents lundi à  Boulogne, voire jusqu'à  la fin de la saison.

C'est une séance assez soutenue qui s'est organisée du côté de la Meinau hier. A trois jours d'un match, rien n'est moins surprenant. Les protégés de Jean-Marc Furlan ont notamment achevé la matinée en se consacrant à  une opposition grandeur nature sur le terrain d'honneur de la Meinau. La joute interne devait correspondre à  une mise en place de l'équipe attendue au coup d'envoi, lundi, au stade de la Libération. Etant donné que Pelé, au crâne complètement rasé désormais, est suspendu, aucune surprise ne marquait le choix du staff technique.

Patatra ! Tous les plans sont tombés à  l'eau

A priori, Paisley et Shereni faisaient la paire en défense centrale, Jean-Alain Fanchone et Ducrocq avaient la charge de protéger les ailes, Lacour et Cohade d'oeuvrer à  la récupération du ballon et à  la première relance, James Fanchone, Gargorov et Bah de soutenir Traoré dans ses initiatives offensives. Il s'agissait du schéma initial envisagé. Mais patatra ! Tous les plans sont tombés à  l'eau, peu avant la fin de la séance. Emil Gargorov a abandonné ses coéquipiers en se plaignant d'une douleur au fessier. Sur la dernière action du petit match, c'est Harlington Shereni qui s'est relevé avec les plus grandes difficultés, boitillant, touché à  la cuisse. Dans l'après-midi, les craintes ont été confirmées par le staff médical. « Tu te demandes si c'est possible par moment, a lâché un Jean-Marc Furlan fort contrarié. On se retrouve une nouvelle fois contraint de faire sans deux cadres importants. En tout cas, il semble que cela soit la fin de saison pour l'un et l'autre. » Le staff médical, un peu plus prudent, n'a pas contredit le constat. « Ce sont des pépins musculaires, ils ne joueront ni l'un, ni l'autre à  Boulogne, a confirmé le docteur François Piétra. Il y aura un nouvel examen. S'il devait y avoir une lésion, ils ne joueront plus du tout. » La machine à  réfléchir a donc été relancée. Jean-Marc Furlan a fait ses comptes, élaboré différents schémas tactiques et abouti à  quelques conclusions. Pour pourvoir au remplacement d'Emil Gargorov, Marcos et Bezzaz devraient se succéder sur la pelouse boulonnaise. Dans la grisaille, le staff technique a au moins eu la satisfaction de compter sur des retours devenus essentiels, à  la lumière des événements d'hier. Relancés avec la réserve mardi, face à  Nancy, Yassine Bezzaz - absent depuis le 5 avril et une blessure à  la cheville face à  Ajaccio contre qui il avait ouvert la marque (3-1) - et Marcos - touché à  une cervicale à  Lens une semaine après (4-1) -, sont aptes. « Il reste trois grands matches à  disputer, souligne l'international algérien. Je suis à  la disposition du coach et prêt à  répondre présent. »
Sa convalescence ne s'est pas accomplie sans contrariété, ni inquiétude. Mais l'intéressé partage l'avis du vestiaire, convaincu d'être destiné à  monter, lancé dans une opération qu'il est sûr de réussir. « J'avais peur d'en avoir fini avec ma saison, quand je me suis blessé, indique le joueur aux chevilles meurtries par des interventions chirurgicales précédentes, la première il y a six ans. J'ai continué le travail à  base de vélo et de course. Je ne suis pas à  100 % mais je peux au moins tenir une heure. C'est surtout une question de mental. » Jean-Marc Furlan a eu tendance à  se gratter la tête devant les perspectives qui s'offrent au Racing. « On doit tourner la page, faire confiance aux joueurs qui sont là  et s'appuyer sur la solidarité et la mobilisation dont le groupe sait faire preuve », a d'abord positivé le technicien.

Un bilan correct à  domicile, catastrophique en déplacement

Toutefois, il y a les chiffres. Et ceux qui concernent l'arrière-garde désormais pressentie ne sont pas convaincants. La défense composée de Szelesi, Ducrocq, Paisley et Jean-Alain Fanchone s'impose à  défaut d'autres solutions. « Avec la défense qui sera alignée à  Boulogne, on a eu un comportement satisfaisant à  domicile, a poursuivi Furlan. Mais à  l'extérieur, c'était plus compliqué. » Le quatuor attendu lundi a été aligné de concert à  cinq reprises. Et le bilan est passablement tranché. Il est correct pour les deux matches à  domicile (un nul face à  Dijon 0-0 et une victoire face à  Boulogne 1-0), catastrophique en déplacement (défaite à  Metz 3-2, deux humiliations à  Reims et Lens 4-1). Puisque le changement est au programme de la semaine boulonnaise, il doit également concerner quelques mauvaises habitudes.

François Namur

Et merde ...

[Roswell Man]

Et merde ...

On ne saurait mieux dire