8ème tour CDF : Thaon / Strasbourg - 0/3
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- argueti
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Re: 8ème tour CDF : Thaon / Strasbourg - 11/12/2010
Et butttttttttttttttt de Brahmia
3-0 !
3-0 !
L'histoire est en marche ...
- Roswell Man
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Re: 8ème tour CDF : Thaon / Strasbourg - 0/3
Incroyable quand même, le nombre de cartons qu'on s'est pris ce soir (sans compter l'expulsion de Marcio). Visiblement ce n'était pas un match très serein.
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Re: 8ème tour CDF : Thaon / Strasbourg - 0/3
3 jaunes... incroyable...
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
- Roswell Man
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Re: 8ème tour CDF : Thaon / Strasbourg - 0/3
J'avais compté 4 Mais bon, 3 jaunes et 1 rouge, c'est quand même beaucoup pour un match plutôt facile.
- argueti
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Re: 8ème tour CDF : Thaon / Strasbourg - 0/3
L'Alsace a écrit :Le tarif habituel
Comme lors des 5 e et 6 e tours à Ohlungen et Reipertswiller, le RCS l’a emporté 3-0 hier à Thaon-les-Vosges (DH) au 8 e tour de la Coupe de France. Il disputera les 32 es de finale le 8 ou le 9 janvier.
Il est 18 h 47 hier à Thaon-les-Vosges. Laurent Fournier fulmine depuis son banc de touche. « P…, c’est pas possible », hurle-t-il. Son coup de colère est audible de la tribune, pourtant séparée de la pelouse par une piste d’athlétisme. Ses hommes viennent de vivre un dernier quart d’heure de première période pour le moins pénible. Et ils ont, ce faisant, failli relancer des Thaonnais que Milovan Sikimic et les autres avaient eu la bonne idée de cueillir à froid une demi-heure plus tôt.
On joue en effet depuis moins de 12 minutes et les Bleus ont déjà fait le break. Bien servi par Tristan Mbongo, Ali Mathlouthi, d’un crochet à l’entrée de la surface, a enrhumé son vis-à-vis et décoché une frappe enveloppée du droit dans le soupirail d’un Morin irrémédiablement battu. Le Tunisien vient d’inscrire son 9 e but officiel, le premier dans une Coupe de France où il n’avait pas encore joué (10 e). Deux minutes plus tard, Mbongo s’est chargé de l’exécution des hautes œuvres sur un corner de la gauche signé Peuget, pour un but pas très académique. Du genou au 2 e poteau, l’ancien Luzenacien a surpris Morin qui n’a pu stopper le ballon que… derrière sa ligne (12 e).
On croit ainsi les Bleus solidement installés dans la partie. Mais l’impression est trompeuse, même si Hadji, qui rate le cadre d’un rien sur une pichenette, est à deux doigts d’assommer définitivement Thaon (31 e). Kéhi ne passe pas à proprement parler une soirée tranquille. Ne serait-ce que parce que Milovan Sikimic s’est bien malgré lui mis en tête de tester la vigilance de son gardien. D’abord en déviant dans sa lucarne gauche un centre de Colin que son jeune portier a extrait d’une superbe horizontale (35 e). Ensuite en détournant tout aussi malencontreusement un centre de Bedel, venu de la gauche cette fois. Kéhi tremble un peu, avant de constater, soulagé, que le ballon fuit son poteau gauche pour finir en sortie de but (63 e).
Marcio expulsé
Bref, on est loin de la promenade de santé qu’avaient semblé esquisser les deux buts de Mathlouthi et Mbongo en début de partie. D’autant moins d’ailleurs qu’à la 66 e, Marcio, entré à la pause, va avoir la mauvaise idée de se jeter pieds en avant dans les talons de Decorsaint. Il est exclu illico.
À dix pendant 25 minutes, les Bleus n’en mènent pas large. Un but suffirait à remettre les Thaonnais dans le coup. Ce but, les hommes de Laurent Fournier auront le bon goût de ne pas l’encaisser, grâce, encore, à une parade décisive de Kéhi, impeccable sur un missile d’un Colin insaisissable (75 e). Au contraire, dans les arrêts de jeu, Farez Brahmia, décalé sur la gauche par Alexi Peuget, ajoutera un joli troisième but d’une louche astucieuse pour lober un Morin venu à sa rencontre (90 e+2). Son premier avec les pros depuis le 15 janvier contre Laval (4-1). Près d’un an.
Comme à Ohlungen (5 e tour) et Reipertswiller (6 e tour), le 3-0 final ne reflète qu’imparfaitement des débats plutôt âpres (un rouge et six jaunes). En frappant deux fois d’entrée, le Racing a certes vaincu sans réel péril, mais aussi triomphé sans gloire. Pas de quoi cependant bouder son plaisir. Il sera bien présent le 8 ou le 9 janvier en 32 es. « Nous avons pris le match par le bon bout, mais nous nous sommes laissés griser. Nous avons balancé les ballons en oubliant de passer par le milieu », regrette un Laurent Fournier tenaillé par une fièvre de cheval (40°). « Mais bon, cette qualification est à l’image d’un groupe mobilisé, qui répond présent et a envie de se mesurer à une Ligue 1 ou une Ligue 2 dans un mois. Ce serait bien de recevoir un gros en janvier. Ou alors un petit pour poursuivre encore l’aventure. »
Réponse ce lundi (18 h 30) lors du tirage au sort à Bordeaux.
De notre envoyé spécial Stéphane Godin
L'histoire est en marche ...