[Ex] Vincent Fernandez
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Equipe.fr a écrit :V. Fernandez gagne le procès
Vincent Fernandez, 32 ans, l'ancien gardien de Sochaux licencié pour «faute grave» en 2002, a finalement obtenu gain de cause en appel à Besançon. Le club devra lui verser plus d'un million d'euros de dommages et intérêts pour licenciement abusif, d'après l'avocat du joueur.
Dans son jugement du 11 mai 2004, le conseil des prud'hommes de Montbéliard avait considéré, en première instance, que le licenciement pour «faute grave» était fondé car le joueur, aujourd'hui à Châteauroux, aurait refusé de jouer en réserve ou raté des entraînements.
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L'Alsace a écrit :«Tout à gagner»
Le gardien de Châteauroux Vincent Fernandez, ancien portier du Racing, estime que son équipe, déjà distancée de sept points par le RCS, n'a rien à perdre dans le choc entre les deux équipes demain (16 h 15) dans l'Indre.
Il a passé deux saisons à Strasbourg (2002-2004) où son expérience n'a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais où il a tout de même joué 38 matches de L 1. Vincent Fernandez a débarqué du côté de la Meinau à l'été 2002, quelques semaines après avoir été licencié par le FC Sochaux pour « faute grave. » Hasard du calendrier, juste avant de retrouver le Racing ce dimanche (16 h 15) au stade Gaston-Petit, le gardien castelroussin vient d'obtenir gain de cause dans le conflit qui l'opposait au club doubiste. La Cour d'Appel de Besançon lui a accordé 1 million d'euros de dommages et intérêts pour « licenciement abusif. ». Avec un tel pactole, Vincent Fernandez (32 ans) pourrait se consacrer au farniente en famille. Mais il est à des années-lumière de cet état d'esprit. D'abord parce qu'il lui reste deux ans et demi de bail à la Berrichonne. Ensuite parce que le club de l'Indre, qui s'était difficilement maintenu la saison passée en L 2, y joue cette fois les trouble-fête. 5e à 7 points d'un Racing 3e (Ndlr : voir ci-contre les résultats d'hier soir), la « Berri » n'a pas abdiqué. « Si nous sommes armés pour jouer la montée ? Honnêtement, je ne sais pas très bien ce que ça veut dire. Tout le monde dit que Guingamp dispose d'une superbe équipe et joue bien au ballon. À l'arrivée, les Guingampais sont en train de se battre pour ne pas descendre. La réalité, c'est que nous sommes à sept points de Strasbourg. Dimanche, nous n'abattons pas notre dernière carte, mais disons que c'est un tournant important. En cas de résultat négatif, ça deviendrait très dur. » Le choc de la 25e journée entre le 5e et le 3e, les Castelroussins l'abordent avec un certain esprit de revanche, après leurs deux défaites de l'été face au RCS : 2-4 au stade Gaston-Petit le 22 août au 2e tour de Coupe de la Ligue, puis 0-2 à la Meinau le 12 septembre en championnat. À leur tête, un Fernandez qui, dans son ancien stade, avait commis une bourde sur le 2e but strasbourgeois, offrant au Bulgare Dimitar Rangelov le second but. « J'ai relégué cette bévue au rang d'anecdote. Nous étions menés 1-0 à la 90e. À un autre moment de la partie, j'aurais dégagé en tribune sans prendre de risque. Là , j'en ai pris un et je l'ai payé. Mais nous aurons perdu de toute façon. » Depuis, de l'avis des observateurs castelroussins, l'ex-portier du PSG signe une saison pleine. « Ça se passe bien pour moi, comme pour le club qui se fabrique des ambitions. N'oublions pas qu'en début de saison, l'objectif n'était pas de se mêler aux cinq premières places, voire à la bagarre pour la montée. Je me sens bien ici. À court ou moyen terme, la « Berri » aura, j'en suis sûr, l'occasion de jouer l'accession. »
Plombés par 5 défaites consécutives
Seul un vilain trou d'air, de la fin octobre à la mi-novembre, a empêché les hommes de Cédric Daury de voir encore plus haut. « Nous avons perdu cinq matches de suite en trois semaines », reprend Fernandez, « Sans cette période très difficile, nous serions au coude à coude avec Le Havre et Strasbourg. Début 2007, nous avons bien redressé la tête avec trois victoires d'affilée. Le couac de la semaine passée à Istres (défaite 3-1) est surtout dû à la pression que nous nous sommes mise. Ce dimanche contre Strasbourg, cette pression sera sur les épaules du Racing. Nous avons plus à gagner qu'à perdre lors de ce match passionnant à jouer. Le pire qui puisse nous arriver, c'est de gagner (sourire). Une victoire remettrait un coup de pression sur Havrais et Strasbourgeois. Mathématiquement, tout reste possible. À nous de nous créer les ambitions dont nous rêvons. Tout est conditionné par ce match. »
Stéphane Godin
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