[05/06] Coupe Gambardella
- Michel
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Une jeunesse à défendre
Samedi soir, les p'tits Bleus du Racing ne savaient plus où donner de la tête : Stade de France, victoire face à Lyon (3-1), coupe Gambardella en poche... Retour sur mille raisons de savourer un instant mémorable.
Il y a des évidences contre lesquelles on ne peut rien opposer. La joie ressentie par les Strasbourgeois samedi soir, sur les coups de 19h50, est une évidence contre laquelle on ne peut rien opposer. Flash-back.
Il est 17h et des brouettes, le capitaine Quentin Othon et sa troupe de joyeux drilles foulent la pelouse du Stade de France, pour une petite reconnaissance des lieux. « C'était impressionnant ! On y pensait depuis notre qualification face à Nancy en demi-finale », souffle-t-il. C'était à Melun, un stade qui pourrait être la niche du SdF.
Assami avait une intuition. Elle était bonne
A cette heure-là , le SdF est encore vide. Une heure plus tard (18 h et des cacahuètes), c'est le coup d'envoi. Il n'y a pas tellement plus de monde, peut-être 3 000 personnes. Soit 30 fois plus que l'affluence maximale du stade Jean-Nicolas Muller. Ils finiront leur match dans un stade au trois quarts plein, environ 60 000 personnes.
Il est 18h et des sacs, le match a commencé. Le Racing souffre face à une équipe de Lyon imprévisible. Vous surveillez votre droite et c'est à gauche que ça déboule. Vous regardez droit devant, ça plonge dans le dos. « C'est clair, on a subi, confirme Anthony Weber. Mais on est resté solide et solidaire. »
Il est 18h41, précisément. Coup-franc pour Strasbourg. Inévitablement, Romain Gasmi s'en va le tirer, lui le maître artificier en chef. Mais Nordine Assami, défenseur de son état, a une intuition, il veut tirer ce coup franc. « Toute la semaine, il me répétait qu'il allait marquer. Moi, je lui disais de s'occuper d'abord de bien défendre ! », se marre son pote Ali Mathlouthi.
Quelque chose du je t'aime moi non plus
A 25 m, Assami enroule sa frappe côté ouvert et attrape la lucarne. Gasmi, qui mouftait quelques secondes plus tôt, est le premier à courir après Assami pour le féliciter. Bel exemple de l'état d'esprit qui anime les Strasbourgeois depuis le début de l'aventure. Quelque chose du je t'aime, moi non plus.
Il est 19h36 : Lyon est revenu à 1-1 quand Julien Olivier, repêché pour cette finale, déboule du banc à tout blinde et décoche, pour son 2e ballon, une mine du gauche. Il délivre les Bleus et enfile la tunique du héros qui, bien qu'un peu trop grande pour ses épaules encore fragiles, ne lui va pas si mal. « C'est une belle revanche pour lui », souligne Anthony Weber avant d'avoir une pensée pour Grimm et N'Kambule, qui n'ont pas été retenus dans le groupe pour cette finale.
« C'est tout un staff qui bosse pour la formation des jeunes »
Il est 19h50, le temps s'est arrêté. Les espoirs strasbourgeois, après un dernier but de Zenke fêté par un sextuple saut périlleux, ont gagné cette coupe Gambardella, face au favori lyonnais. Thierry Henry et Gaël Givet leur remettent la médaille et... posent pour une photo souvenir avec chaque joueur. « J'avais un peu prémédité mon coup, reconnaît Mathlouthi qui a inauguré cette séance photo avec son propre appareil. Je l'ai filé au préparateur physique à la mi-temps, si jamais on gagnait... »
Il est 20h22. Claude Fichaux, entraîneur aux anges et pas encore descendu de son nuage félicite ses joueurs et rappelle la victoire de tout un staff, de tout une idée de la formation défendue très tôt par Marc Keller, aujourd'hui parti à Monaco. « Cette coupe récompense notre travail des quatre derniers mois, mais aussi des dernières années. C'est tout un staff qui bosse pour la formation des jeunes. Ça fait vraiment plaisir. »
Le Racing ne doit pas l'oublier. La relève est en lui.
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Un p'tit message complètement off topic:
Je propose que le smiley " "ne soit plus intitulé:
mais:
edit: et deuxième message complètement off topic: moi à partir de maintenant vu mon nombre de messages je poste plus rien
edit2: zut j'ai pas résisté...
Je propose que le smiley " "ne soit plus intitulé:
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