Reste une dernière inconnue : la participation, ou non, d'Arsène Wenger à  l'affaire. On le sait, le manager d'Arsenal n'a jamais rompu les liens avec le Racing et l'Alsace et l'envie d'y mettre des billes l'a toujours titillé. Une nouvelle fois sollicité en raison de l'extraordinaire plus-value, non pas financière mais morale, que sa venue engendrerait, il pourrait franchir le pas. Maintenant ? Dans deux ans ? Depuis Londres, il est, pour l'instant, encore évasif. Pour l'instant car celui qu'Egon Gindorf voyait bien il y a quelques semaines dans un rôle de « super consultant », en attendant un poste de président à  prendre dans deux ou trois ans, est visiblement tout près d'avoir décidé. « Je n'ai pas grand chose à  dire aujourd'hui (hier), explique-t-il, mais je pense que j'en saurai plus en fin de semaine. Vendredi après-midi, sans doute ». Laconique, mais précis. Le temps, en fait, de rencontrer les dirigeants d'Arsenal à  ce sujet et, peut-être, de dissiper les derniers blocages psychologiques et déontologiques qui se posent forcément.