[Ex] Frédéric Marques

[PoY]

Marques veut laisser son empreinte

Remplaçant décisif avec les Verts de Colmar lors des deux derbies alsaciens du National en 2013-2014, Frédéric Marques, qui a revêtu la tunique bleue du Racing Strasbourg cet été, compte bien faire quelques misères à son ancien club ce samedi (18 h) au Stadium. Si le match est maintenu…

C’était il y a quelques mois. Frédéric Marques portait encore le maillot des SR Colmar. Lors des deux derbies face au Racing (succès des SRC le 8 novembre 2013 au Stadium et le 11 avril 2014 à la Meinau sur le même score de 2-1), l’attaquant était remplaçant. Par deux fois, il était entré à la pause et avait causé quelques tourments à son futur club.
« À Colmar, une minute après mon entrée en jeu, j’ai provoqué le penalty qui a permis à Abdoulaye Diawara d’ouvrir le score. Au retour à la Meinau, alors que nous étions menés 1-0, Damien Ott a tenté un énorme coup de poker en lançant ses trois remplaçants sitôt la mi-temps (Ndlr : Vincent Decker, Hicham Benkaïd et, donc, Frédéric Marques). Dix minutes après, j’ai encore été décisif (il slalome dans la surface et se mue en passeur décisif sur l’égalisation de Judicaël Crillon à la 55e ). »
Autant dire qu’il y a belle lurette que l’ancien Colmarien, débarqué cet été à la Meinau un contrat de deux ans en poche alors que les SRC espéraient le conserver, a coché dans son agenda la date des retrouvailles avec les Verts. « Comment pourrait-il en être autrement ? Avec mes potes colmariens Christophe Hérelle et Adam Shaïek (en convalescence après son opération des ligaments croisés du genou) , le chambrage dure depuis le début de saison. Christophe m’a dit en rigolant : « Je vais te faire mal. » Il plaisante, mais si je joue, je pense que je vais avoir droit à un marquage strict. J’ai gardé des contacts avec Christophe et Adam, mais aussi Ibou Kébé et Hicham Benkaïd (sévèrement touché au genou et forfait). Je suis allé leur rendre visite l’autre mercredi à l’entraînement. Christophe, qui était suspendu, et Adam sont, eux, venus me voir jouer contre Épinal. Mais ce derby, ce n’est pas Marques contre Colmar. Jérémy Grimm a porté le maillot des SRC encore plus longtemps. Nous allons surtout chez le leader disputer un derby entre deux équipes invaincues. »
Celui qui a inscrit 23 buts en deux saisons de National sous la tunique verte n’ira cependant pas jusqu’à dire que le derby est pour lui un match comme un autre. D’autant que l’enjeu dépassera la simple notion de suprématie régionale. « Quand je suis arrivé à Colmar, le président Christophe Gryczka avait annoncé vouloir jouer l’accession en L2 en trois ans. J’ai participé aux deux premières saisons. Pour des SRC qui progressent et ont affiché leurs ambitions de montée, c’est la 3e et dernière année du cycle évoqué à l’époque par le président. De notre côté, nous avons bien démarré, mais nous n’oublions pas la pénible saison passée du Racing. Le but avoué, c’est d’abord le maintien. Nous irons à Colmar pour prendre au moins un point. Franchement, je pense que ça va être un bon match. Les deux clubs alsaciens de National se portent bien. C’est bien pour tout le monde. »

« Tu as toujours envie de jouer et te montrer face à ton ancien club »
Pour gagner la joute amicale, entre mise en boîte et intox, qui l’oppose à ses certains de ses ex-coéquipiers, l’avant-centre strasbourgeois espère briller ce samedi (18 h) au Stadium. À supposer que Jacky Duguépéroux l’aligne. « Quand tu croises la route de ton ancien club, tu as toujours envie de jouer et te montrer. Après, je sais qu’il y a beaucoup de joueurs offensifs dans notre effectif et que le coach fait ses choix en fonction de l’adversaire, du système qu’il souhaite appliquer et de l’état de forme du moment. Il faut les respecter, c’est tout. À Paris, avec Dim (Ndlr : Dimitri Lienard) , nous nous sommes retrouvés sur le banc, mais nous avons essayé d’apporter un plus lorsque nous sommes entrés. »
Ne comptez toutefois pas sur le « super sub » - comme disent les Anglais (*) - des Verts colmariens lors des deux derbies 2013-2014 pour aller trouver Jacky Duguépéroux ces jours-ci et lui demander de n’entrer qu’en début de 2e période !

(*) «Super remplaçant ».

[PoY]

Son rêve bleu

L’attaquant du Racing a troqué le vert pour le bleu, cet été, et déplacé sa joie de vivre d’une soixantaine de kilomètres au nord. Pour l’heure, sa nouvelle écurie strasbourgeoise n’a pas à s’en plaindre.

C’est vrai. D’aucuns ont pu faire la fine bouche en apprenant sa signature au début de l’été pour remplumer une attaque complètement décimée par les départs. C’est que l’attaquant affiche un gabarit poids plume, au mieux. D’aucuns ont pu s’arracher les cheveux quand il a raté l’action de la dernière chance, l’autre vendredi, en envoyant un centre en retrait de Sabo au-dessus de la transversale boulonnaise. Mais la venue de Frédéric Marques s’apparente, pour l’heure, à une réussite.

Croisé à Marrakech, Mamadou Niang le conforte dans son choix
Le contexte de son arrivée à Strasbourg indique une conviction. Le Racing était alors en CFA, l’idée d’un repêchage apparaissait fumeuse quand le joueur de 29 ans a donné son accord pour un contrat fédéral de deux saisons. « C’est un club mythique, voilà tout, explique-t-il. J’ai passé mes vacances à Marrakech et j’y ai croisé Mamadou Niang qui m’a dit que j’avais fait le bon choix. J’en suis convaincu. Lors du dernier derby (le 11 avril) , il y avait 20 000 personnes. Je voulais connaître ça sur toute une saison. » Ce dernier rendez-vous entre les Bleus et les Verts lui avait souri. Le natif de Thionville était entré à la pause, comme deux autres coéquipiers, alors que le Racing menait, et tout avait changé. Passeur décisif sur le premier but colmarien, il a fini par faire partie du camp des vainqueurs, comme à l’aller, un match qu’il avait aussi contribué à faire basculer en provoquant le penalty, juste après… être entré après la pause. Frédéric Marques a un côté béni des derbies et ça le fait sourire. « J’espère quand même débuter le match, samedi, parce que tu as toujours envie de te montrer face à ton ancien club, explique celui qui aura marqué 23 buts en 62 rencontres sous le maillot des SRC. Mais après, je sais que le coach fait ses choix et il tient compte de l’équipe adverse. Ce match, ce n’est pas Marques contre Colmar. »

L’ancien de Créteil et d’Amnéville n’envisage de toute façon pas les retrouvailles comme une bataille, tout en étant convaincu que ce ne sera pas une partie de plaisir. « Hérelle m’a dit qu’il va me faire mal, lâche-t-il. Mais franchement, cela fait un moment que l’on évoque le match, avec tous les joueurs avec qui j’ai gardé des super rapports, Hérelle donc, mais aussi Shaïek, Benkaïd ou Kébé. J’aurai un marquage strict sur moi, peut-être. Mais l’idée pour nous, c’est de ramener un point, voire plus. Et de toute façon, ce sera un beau match parce qu’il se déroulera entre deux équipes invaincues qui se portent bien. »

« Deux belles saisons à Colmar »
Pour lui, ce sera beau aussi parce que les souvenirs qui reviendront à la surface sont agréables. Marques sera de toute façon gagnant parce qu’il aura participé à deux aventures, même si l’une est passée et que l’autre reste à écrire. « J’ai vécu deux belles saisons à Colmar, rappelle-t-il. Quand j’y ai signé le président avait dit qu’il se donnait trois saisons pour monter. La saison actuelle doit être celle de la montée pour eux et je leur souhaite. Ce match oppose un club qui grandit et un autre qui doit présenter un nouveau visage. Pour ma part, à Strasbourg, j’ai envie d’écrire une nouvelle page dans la longue histoire du Racing. » Les premières lignes sont pour l’instant séduisantes.

[PoY]

Marques a pris ses marques

Avec trois buts et trois passes décisives en six journées de National, l’ex-Colmarien Frédéric Marques répond aux attentes placées en lui. Il allie efficacité et sens du collectif, comme vendredi contre Marseille Consolat où il a offert un but tout fait à Abdelhak Belahmeur, alors qu’il avait pourtant une occasion en or de signer un doublé.

« Abdel est venu me remercier, mais il ne va pas s’en tirer comme ça : avec le caviar que je lui ai offert, il est obligé de me payer le resto. » Frédéric Marques sourit. Vendredi contre Marseille Consolat, le nouvel attaquant du Racing a opté à la 94e pour une solution que nombre de buteurs patentés auraient boudée.
Alors qu’il se présentait lancé devant la cage adverse, seulement protégée par le défenseur marseillais Nama Fofana – son ex-coéquipier à Créteil – après une sortie ratée du gardien provençal, l’ancien Colmarien, qui avait ouvert le score à la 76e , a servi Abdelhak Belahmeur sur un plateau pour le but du K.-O (2-0). « J’aurais pu frapper et ne penser qu’à mon doublé. Mais je suis quelqu’un de collectif. J’avais 90 % de chances de marquer. Abdel en avait 99 %. Alors, j’ai choisi l’option la plus sûre en fixant le défenseur et en offrant le ballon à Abdel. Je sais que si la situation inverse se présente, il fera la même chose. Je suis vraiment content pour lui, parce qu’avec tout le travail qu’il accomplit depuis le début de saison, il le mérite. »
Son jeune partenaire a naturellement apprécié le geste. « Fred a été altruiste. Il aurait pu inscrire son 2e but du match, mais a préféré assurer, parce qu’avec ce 2e but à la 94e , nous savions que c’était fini et que pour Marseille, c’était le coup de massue. »

« Si je marquais à chaque occasion, je m’appellerais Ronaldo »
Quelques années plus tôt, Fred Marques, en obsédé du but comme attaquant digne de ce nom, n’aurait peut-être pas fait le même choix. « Quand j’étais plus jeune, j’étais plus égoïste. Mais j’ai évolué à mesure que je montais de niveau et gagnais en maturité. Aujourd’hui, il est pour moi aussi jouissif de faire marquer que de marquer, même si, c’est vrai, la sensation n’est pas tout à fait la même. »
En six journées, le Lorrain de naissance affiche ainsi un bilan flatteur et équilibré : trois buts (dont l’ouverture du score l’autre samedi au Stadium dans le derby – 3-3) et trois passes décisives. Son tir sur la transversale à Colmar s’apparente presque à une 4e , puisqu’il a permis à Stéphane Bahoken de déflorer son compteur à la 82e. Face à Épinal, Marques, auteur du seul but strasbourgeois (succès 1-0), aurait également pu, avec un peu plus de réussite et/ou de réalisme, s’offrir un triplé. « En arrivant au Racing, j’avais une certaine pression. Pour l’instant, tout me réussit, même si je pourrais compter un ou deux buts de plus. Mais bon, si je marquais à chaque occasion, je m’appellerais Ronaldo et ne jouerais pas au Racing (il rit). Quand on arrive dans un nouveau club, il n’est pas toujours facile de s’intégrer. Mais nous, les recrues, avons été bien accueillis. Et comme je suis quelqu’un qui ne reste jamais de côté et aime mettre de l’ambiance dans le vestiaire, ça se passe on ne peut mieux. »
Un vestiaire dont il loue la cohésion. « On le voit au comportement de nos remplaçants. Ils donnent tout quand ils entrent. Steph (Bahoken) et Alassane (N’Diaye) avaient été décisifs à Colmar. Yannick (Aguemon) l’a été contre Marseille. Ça témoigne du bel esprit et de la bonne ambiance qui règnent dans un groupe où la concurrence est saine. »
Mais comme Jacky Duguépéroux le disait jeudi avant la venue de Marseille Consolat, F. Marques, remplaçant au Paris FC, n’ignore pas que cette concurrence est plus facile à accepter quand les résultats suivent. Le meilleur buteur strasbourgeois fixe de ce fait le cap des prochaines journées. « Malgré notre place dans le trio de tête, il ne faut pas s’enflammer. Notre seul objectif pour l’instant, c’est de prolonger notre invincibilité. »
Vendredi (20 h) à Bourg-Péronnas pour le 7e acte de la saison 2014-2015, les Bleus étrenneront leur statut de coleaders. Et Marques, qui a réussi des débuts marquants sous le maillot du Racing, tentera, lui, de prolonger sa bonne passe.

[Kaniber]

Marques rejoint le Paris FC !
Six mois après avoir rejoint le Racing Club de Strasbourg, l’ancien Colmarien, Frédéric Marques quitte déjà le club Bas-Rhinois et rejoint l’actuel leader du championnat de National jusqu’à la fin de la saison. En six mois avec le club de la capitale Alsacienne, Marques n’aura inscrit que 3 buts sous le maillot ciel et blanc. Insuffisant aux yeux de Jacky Duguépéroux qui ne lui laissait plus beaucoup de temps de jeu. Avec l’arrivée de Jérémy Blayac, le Racing a déjà trouvé son remplaçant !

[Keating]

Alors ça Bon, tant mieux ...

[PoY]

Il n'est que prêter

[Tenor]

et on peut rejoindre un autre club après le mercato ???

[PoY]

Quant au mercato hivernal, il débutera le Dimanche 4 Janvier 2015 et se terminera le Lundi 2 Février 2015.

Il finit ce soir le mercato

[Its_me]

Au départ je trouvais ça idiot des dirigeants mais vu qu'on les a déjà affronté deux fois, c'est peut-être une bonne chose. S'il réussit une deuxième partie de saison pleine, il pourra indirectement nous aider en gagnant contre nos concurrents directs.

[argueti]

Il n'est que prêter

Euh non, les prêts entre clubs de National ça n'existe pas de mémoire ...