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Kaniber
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Message par Kaniber »

dna a écrit :Le bilan du Racing à la trêve (2/4) : Sels reprend de la hauteur
Après une saison 2020-2021 gâchée par une grave blessure, puis la Covid, le gardien international belge Matz Sels a retrouvé toutes ses sensations. Il est le seul Bleu à avoir joué les 18 matches du Racing en Ligue 1, dans leur intégralité qui plus est.

Depuis son recrutement à l’été 2018, on a beau essayer de lui chercher une faille, on ne la trouve pas. Sauf, peut-être, celle d’avoir été éloigné des terrains, à son corps défendant, presque toute la saison passée. Revenu dans la cage strasbourgeoise après cette éclipse involontaire, Matz Sels est très vite réapparu dans la lumière des projecteurs. Sa constance dans la performance reste bluffante et fait de lui l’un des meilleurs gardiens de L1.

Matz Sels - 18 matches (18 titularisations), 1620 minutes.
Après une saison dernière gangrenée par une rupture du tendon d’Achille à l’été 2020, puis sa contamination par le virus à la mi-mai, le gardien international belge a retrouvé le niveau qui fait de lui une pièce maîtresse du onze alsacien. « Être régulier et décisif, c’est ce qu’on attend d’un gardien. Ses performances parlent d’elles-mêmes », commentait, dithyrambique, l’entraîneur des portiers bas-rhinois Stéphane Cassard dans notre édition numérique du 9 décembre. Décisif, Matz Sels l’a été et le Racing lui est redevable de quelques points glanés çà et là. On pense à ses deux duels gagnés contre Kylian Mbappé mi-août à Paris (malgré la défaite 4-2) et ses parades salvatrices à domicile, contre Troyes (1-1) et Brest (3-1), ou à l’extérieur, à Lens (0-1), Montpellier (1-1), Rennes (en dépit de l’échec 1-0) ou Nice (0-3). S’il a pu sembler - un peu - moins déterminant ces derniers temps, c’est tout simplement parce que sa défense l’a moins exposé.

Eiji Kawashima - 0 match.
La blessure de Matz Sels et les productions cahin-caha de Bingourou Kamara lui avaient ouvert la porte en 2020-2021. L’expérimenté international japonais s’était engouffré dans l’entrebâillement pour réaliser un long intérim de qualité (24 matches). Il en a obtenu la récompense en renouvelant son bail pour deux ans. À près de 39 ans - il les fêtera le 20 mars -, l’homme aux trois Coupes du monde, qui en vise une quatrième au Qatar, jouit de l’estime de ses partenaires, du staff et de tout un club. En somme, la doublure idéale. Son seul match jusqu’ici, le 16 décembre dans le brouillard de Valenciennes en 32es de finale de Coupe de France (1-0), s’est soldé par un ‘‘clean-sheet’’. Symbolique !

Bingourou Kamara - 0 match.
Depuis son arrivée en provenance de Tours en 2017, l’ex-international espoirs n’a jamais vraiment su saisir sa chance sur la longueur, même s’il a traversé quelques belles périodes. À 25 ans, le vainqueur de la Coupe de la Ligue 2019 est désormais numéro 3. Sous contrat jusqu’en 2023, il ne paraît plus incarner l’avenir du Racing, alors même que les jeunes Alexandre Pierre et Alaa Bellaarouch poussent à la roue. Son prêt sans option d’achat jusqu’en fin de saison à Charleroi, conclu jeudi, peut lui permettre de se relancer et - qui sait ? - d’inverser la tendance. Il doit en tout cas lui offrir du temps de jeu, au moins au début, chez l’actuel 6e de Jupiler Pro League qui avait déjà tenté, en vain à l’époque, de l’enrôler en prêt fin août.
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Kaniber
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Message par Kaniber »

dna a écrit :Le bilan du Racing à la trêve (3/4) : les milieux de terrain en net regain de confiance
Rapidement passé dans un système à trois milieux – certes aidés par des latéraux qui montent sur les phases offensives –, le Racing semble bénéficier de la concurrence qui s’est installée dans un entrejeu où Adrien Thomasson, Sanjin Prcic ou encore Ibrahima Sissoko ont retrouvé du plaisir dans le jeu.

En écartant dès la deuxième journée l’idée de s’appuyer sur une défense à quatre, pour favoriser un 5-3-2 qui bascule en 3-5-2 avec des latéraux qui avancent d’un cran quand l’équipe a le ballon, Julien Stéphan a “coupé” un poste au milieu.
Plus souvent habitués à évoluer à quatre ou cinq dans l’entrejeu sous l’ère Laurey (16 fois en 4-4-2, 14 fois en 4-2-3-1 la saison passée), les Racingmen se partagent les trois postes du secteur pour cinq voire six joueurs (Dimitri Liénard, plus souvent en défense cette saison, a joué deux fois au milieu). Une concurrence saine qui a permis à certains, comme Sanjin Prcic, Ibrahima Sissoko et même Adrien Thomasson – en tête du classement des notes de retrouver de la confiance dans leur jeu.

Sanjin Prcic - 14 matches (11 titularisations), 890 minutes de jeu, 1 but, 1 avertissement. Note : 5,09.
On ne va pas dire que le natif de Belfort avait été totalement ostracisé les deux saisons passées – 17 matches joués (4 titularisations, 428 minutes de jeu) contre 13 (1054 minutes) lors de son prêt en seconde partie de la saison 2018/2019 –, mais Sanjin Prcic a retrouvé bien plus de temps de jeu avec le changement de staff. Julien Stéphan l’a en effet titularisé à onze reprises, ne le laissant sur le banc que quatre fois (il a toujours été dans le groupe). L’international bosnien – de nouveau appelé en sélection (contre l’Ukraine et la Finlande en octobre et en novembre) – a retrouvé le chemin des filets en ouvrant le score contre Brest (3-1, le 29 août), une première depuis… le 13 avril 2019. Si on peut lui reprocher quelques pertes de balle, il a plus souvent éclairé le jeu du Racing par ses relances, posté en sentinelle devant la défense. À 27 ans, Sanjin Prcic arrive à une certaine maturité dans son football. Il est sous contrat avec le Racing jusqu’en juin 2022 et le simple plaisir de pouvoir jouer pourrait l’inciter à prolonger son bail.

Jean-Eudes Aholou - 11 matches (5 titularisations), 421 minutes. Note : 4,75.
De nouveau prêté par l’AS Monaco – mais cette fois avec une option d’achat obligatoire (3,5 millions d’euros) à l’issue de la saison –, l’Ivoirien a retrouvé au Racing « sa deuxième famille ». Homme lige de Thierry Laurey la saison passée, notamment en pointe basse du milieu en losange le plus souvent utilisé, “J-E” avait cumulé 25 titularisations (en 27 apparitions) mais aussi écopé de trois suspensions pour accumulation d’avertissements. Cette saison, il n’a pas encore réussi à trouver le plein régime sous les ordres de Julien Stéphan. La faute, principalement, à un corps qui lui cause de nouveau des soucis. Après une petite entorse durant la préparation, le milieu de 27 ans s’est blessé en fin de première période lors de la 2e journée à Paris et avait loupé les deux matches suivants. Ses adducteurs l’ont aussi fait souffrir en novembre, et, malade, il a raté le déplacement à Nice le 5 décembre. Le point positif, quand il a pu jouer (5 fois dans le onze de départ), est que Jean-Eudes Aholou a été plus correct dans ses interventions, n’écopant d’aucun avertissement quand il avait vu jaune à cinq reprises à la moitié du dernier exercice. On espère qu’il passera une seconde partie de saison moins perturbée par les soucis physiques.

Jeanricner Bellegarde - 17 matches (12 titularisations), 1 138 minutes, 1 but, 1 passe, 2 avertissements. Note : 5,08.
Après n’avoir raté que deux des 38 matches de Ligue 1 la saison dernière (et trois des 27 de la précédente), “Jeanjean” est reparti sur les mêmes bases en termes de régularité. Le milieu de poche de 23 ans n’a manqué qu’une seule fois à l’appel. Manque de pot pour lui, c’était pour le déplacement à Lens, sur la pelouse de son club formateur, le 27 septembre (douleur musculaire à une cuisse). Titulaire à 12 reprises, il a fait preuve de la même énergie qu’on lui connaît sur un terrain, mais il semble savoir mieux la canaliser. Trimballé à différents postes par le précédent staff – qui avait avoué ne pas trop savoir lequel était vraiment le bon pour lui –, Jeanricner Bellegarde a pris ses marques à gauche du trident dans l’entrejeu du Racing. Il a commencé une rencontre à huit reprises depuis l’abandon d’une défense à quatre. Mais Julien Stéphan n’a pas hésité à le faire jouer au poste de sentinelle à trois reprises récemment (à Monaco le 28 novembre, à Nice le 5 décembre et contre Marseille le 12). Il a aussi montré qu’on pouvait compter sur lui en sortie de banc (cinq fois cette saison), notamment au cœur d’un passage où il avait “perdu” sa place de titulaire, lors des 11e , 12e et 13e journées. C’est même lors de cette dernière, en égalisant contre Reims à la Meinau (le 21 novembre) d’un splendide coup franc à la 90e +7, qu’il a sauvé la mise d’un Racing mené depuis la 22e minute. Paradoxalement, il peut encore s’améliorer sur les coups de pied arrêtés, notamment sur les corners.

Ibrahima Sissoko - 15 matches (13 titularisations), 1 094 minutes, 1 but, 4 passes, 3 avertissements, 1 match de suspension (en Coupe de France). Note : 5,46.
En attendant que les recrues défensives arrivent en toute fin de mercato, le grand “Ibou” a dépanné à un poste qui n’est pas le sien, mais où il avait montré des aptitudes à deux reprises la saison passée, dont une (le 27 novembre 2020, alors que le Racing était à dix après l’expulsion de Mitrovic) contre le Stade rennais de… Julien Stéphan. La prestation avait dû plaire au nouvel entraîneur strasbourgeois qui l’a donc placé en défense centrale cet été. Mais si les essais avaient été concluants durant la préparation, la réalité de la Ligue 1 a rattrapé un Sissoko parfois à la peine dans ce rôle sur les quatre premières journées. Revenu de blessure, lors de la 9e journée, il ne va pas tarder à gagner sa place au milieu de terrain. Il réduit le score contre Lille (1-2, 75e ), lors de la journée suivante, un gros quart d’heure après être sorti du banc. Il a ensuite enchaîné dix titularisations, délivrant quatre passes, ce qui fait de lui le meilleur Strasbourgeois dans le domaine. Impressionnant physiquement, il a aussi sorti des gestes techniques de grande classe. Sans son passage en défense, sa note globale serait plus haute (6,10 sur ses 10 derniers matches).

Adrien Thomasson - 16 matches (13 titularisations), 1 178 minutes, 6 buts, 3 passes, 1 avertissement, 1 expulsion, 2 matches de suspension. Note : 5,93.
Après avoir établi son record de buts sur une saison (8) lors de l’exercice 2019/2020 stoppé par le Covid, le Savoyard n’avait pas réussi à confirmer la saison passée, n’inscrivant que 5 buts en 37 matches. Depuis août, celui qui se définit comme un diesel, est parti pied au plancher. Buteur lors des 3e et 4e journées, le meneur de jeu du Racing a déjà réglé la mire six fois cette saison (dont deux de la tête) et délivré trois passes. Celui qui disait, en décembre, « retrouver sa vision du football dans ce qu’on (lui) propose cette année » prend énormément de plaisir sur le terrain et ça se ressent forcément dans le jeu du Racing. Seul bémol, sa suspension pour deux matches pour avoir laissé traîner ses crampons sur le tibia du Lillois Djalo, ses coéquipiers étant réduits à dix, juste après la réduction du score de Sissoko.

Nordine Kandil - 2 matches (0 titularisation), 28 minutes, 1 passe. Non noté.
Le gamin du Neuhof (20 ans) a déjà réalisé un premier rêve en entrant en jeu à la Meinau contre Saint-Étienne, lors de la 10e journée, le 17 octobre. Le petit milieu (1,65m) a même fait mieux en délivrant une passe décisive pour Habib Diallo, quatre minutes après avoir remplacé Kévin Gameiro. Prometteur, forcément.

Mehdi Chahiri - 1 match (0 titularisation), 16 minutes. Non noté.
Avant d’être prêté à Caen le 31 août, le milieu était entré en jeu en fin de match lors de la 1re journée contre Angers. Il s’est fracturé une cheville le 4 décembre contre Auxerre

Mahamé Siby - 2 matches (0 titularisation), 17 minutes. Non noté.
Comme Chahiri, il a été prêté en Ligue 2 – le 4 octobre au Paris FC, où il a retrouvé Thierry Laurey –, pour obtenir plus de temps de jeu qu’il en avait lors des neuf fois où il a été dans le groupe strasbourgeois.

Habib Diarra - 1 match (0 titularisation), 2 minutes. Non noté.
Le jeune (17 ans) Franco-Sénégalais a été appelé neuf fois dans le groupe et il est entré en toute fin de match contre Saint-Étienne.
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Keating
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Message par Keating »

Vous avez compris comme moi qu'ils mettraient une jauge à 5000 dans les stades ou j'ai mal compris ?
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Kaniber
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Message par Kaniber »

dna a écrit :Le bilan du Racing à la trêve (4/4) : les attaquants tout feu tout flamme !
Avec 34 buts inscrits en 18 matches, le Racing est la deuxième équipe la plus prolifique de Ligue 1, à égalité avec le Stade rennais (qui a disputé 19 rencontres). La puissance de feu strasbourgeoise est toujours incarnée par le duo Ludovic Ajorque/Habib Diallo, épaulé du revenant Kévin Gameiro.
Alors que sa défense a été profondément remodelée avec quatre départs à l’intersaison – compensés par les arrivées de Lucas Perrin (prêté par l’OM) en juillet puis de Maxime Le Marchand, Gerzino Nyamsi et Frédéric Guilbert (prêté de nouveau par Aston Villa) en fin de mercato –, l’attaque du Racing n’a pas subi trop de changements.


Seuls Idriss Saadi (7 matches, 0 titularisation) et Kevin Zohi (23 matches, 2 titularisations, 2 buts), tous deux en fin de contrat, sont partis. La montée en puissance en fin de saison passée de Moïse Sahi devait contrebalancer le départ du second, tandis que le retour surprise de Kévin Gameiro dans son club formateur a offert un relief bien plus consistant à l’effectif offensif strasbourgeois.
Le Racing a fait trembler 34 fois les filets en Ligue 1 (2 buts contre leur camp du Brestois Duverne et du Stéphanois Youssouf). Le duo Ludovic Ajorque/Habib Diallo – 25 buts à eux deux la saison passée – en a déjà inscrit 17, soit la moitié des buts strasbourgeois.

Ludovic Ajorque - 17 matches (16 titularisations), 1344 minutes de jeu, 9 buts, 3 passes, 4 avertissements, 1 expulsion, 1 match de suspension. Note : 5,75.
La saison passée, le grand “Ludo” avait pulvérisé son record de buts sur un exercice de Ligue 1 en trouvant 16 fois le chemin des filets, devenant ainsi le Racingman le plus prolifique sur un championnat élite au XXIe siècle devant Mickaël Pagis (et à trois unités du record absolu de David Zitelli en 1996/97). Mais le Réunionnais avait avoué à la reprise avoir vécu sa « pire saison » depuis son arrivée en Alsace et il avait hâte de passer rapidement à autre chose. L’arrivée de Julien Stéphan sur le banc du Racing n’a pas changé sa manière d’évoluer dans sa carrière, mu par le seul objectif de « continuer à progresser ». À pratiquement mi-saison – pour cela, il devra attendre que se joue le match reporté mercredi à Clermont, le club qui lui a offert sa chance dans le monde pro (en Ligue 2 alors) –, il a rempli ce premier objectif. Déjà meilleur buteur du Racing en Ligue 1 depuis le début des années 2000, il a porté son total à 42 grâce à neuf nouvelles réalisations en 17 matches (dont un doublé contre Bordeaux lors de la 16e journée). La saison passée, il avait marqué huit buts lors de la première moitié de saison. S’il reste sur les mêmes bases sur le cycle retour, il améliorera son record. Pour cela, il faudra bien sûr qu’il reste au Racing… Son profil, son placement sur les ballons en profondeur, ses remises de la tête ou encore son sens du collectif (trois passes décisives, soit autant que la saison dernière) attisent les convoitises. Mais il faudra sortir le carnet de chèques pour que le Racing consente à se séparer d’un joueur sous contrat jusqu’en 2024 (et qui a vu rouge pour la première fois de sa carrière, assez sévèrement, à Nantes le 7 novembre dernier).

Habib Diallo. - 17 matches (10 titularisations), 994 minutes, 8 buts, 2 passes, 2 avertissements. Note : 5,64.
Le Sénégalais est aussi mutique pour commenter ses actions qu’il est insatiable devant le but adverse. Un soir de derby contre Metz le 17 septembre – à qui le Racing a versé quelque 10 millions d’euros pour l’enrôler près d’un an plus tôt –, le natif de Thiès avait trouvé une porte dérobée pour ne pas avoir à s’exprimer. Il avait pourtant inscrit un doublé en première période, son premier avec le maillot strasbourgeois, participant grandement au succès 3-0. Avec l’arrivée de Kévin Gameiro, Habib Diallo aurait pu craindre de voir son temps de jeu rétrécir, lui qui avait été titulaire 27 fois (en 32 matches) la saison passée, inscrivant neuf buts tout en devant souvent évoluer sur l’aile droite (en 4-2-3-1 ou en 4-4-2 losange). Remplaçant quatre fois lors des cinq premiers matches, le Sénégalais a attendu la cinquième journée pour ouvrir son compteur but (sur penalty au bout des arrêts de jeu à Lyon, 3-1). C’était cinq jours avant le derby… Depuis, Habib Diallo a été titularisé huit fois (six fois lors des sept dernières journées), a inscrit cinq buts supplémentaires (dont un doublé contre Lorient, assorti d’une passe décisive) en Ligue 1 et offert la victoire dans le brouillard à Valenciennes en 32e de finale de Coupe de France. Son absence pour la CAN (du 9 janvier au 6 février au Cameroun) va devoir être bien gérée par le Racing.

Kévin Gameiro - 16 matches (11 titularisations), 926 minutes, 4 buts, 1 passe. Note : 5,20.
Le retour au bercail du natif de Senlis formé au Racing a été la grosse surprise du mercato estival du Racing. En fin de contrat à Valence, le quadruple vainqueur de la Ligue Europa a tourné la page de sept ans de football espagnol pour reprendre le cours de son histoire avec le club strasbourgeois qu’il avait quitté en 2008 avant “d’exploser” à Lorient et de confirmer au PSG. Arrivé en cours de préparation, “Kév” n’a pas débarqué sur les bords du Krimmeri comme un Messie. Il s’est fondu dans le collectif avec humilité. L’ex-international (13 sélections, 3 buts) a vite montré qu’à 34 ans il n’a rien perdu de son instinct de buteur en marquant pour son retour au Parc des Princes lors de la 2e journée. S’il n’a plus les jambes de ses 20 ans pour enchaîner des titularisations à 90 minutes de jeu, il a inscrit quatre buts (soit de deux moins que sur l’ensemble de sa dernière saison strasbourgeoise) et montré qu’il a du caractère en convertissant un penalty contre Bordeaux une dizaine de jours après en avoir raté un contre Reims, déjà à la Meinau. Kévin Gameiro va devoir faire oublier l’absence de Diallo durant les prochaines semaines. Les profils ne sont pas les mêmes, mais le Strasbourgeois d’adoption a suffisamment de métier pour offrir des solutions à ses partenaires.

Majeed Waris - 10 matches (1 titularisation), 195 minutes, 1 avertissement. Note : 5.
Peu utilisé par Thierry Laurey la saison passée – cinq titularisations, dont une seule sur le cycle retour, avant de sortir du groupe lors des huit dernières journées –, le Ghanéen pouvait espérer se relever d’une saison pauvre statistiquement (1 but sur penalty contre Nîmes le 6 janvier) avec l’arrivée du nouveau staff. Buteur en amical contre Fribourg à la Meinau, Majeed Waris avait été titularisé comme ailier droit dès la première journée contre Angers (0-2). Le Ghanéen a pâti du changement tactique dès la 2e journée, quittant le onze de départ. Mais Julien Stéphan n’a eu de cesse de louer son investissement à l’entraînement et son sens du collectif lors de ses entrées (9). À 30 ans, Majeed Waris arrive en fin de contrat en juin avec le Racing et sera peut-être tenté d’aller trouver un nouveau challenge avant la fin de son bail.

Moïse Sahi - 4 matches (0 titularisation), 61 minutes. Non noté
Le jeune Ivoirien – il vient de fêter ses 20 ans – avait marqué les esprits la saison passée en inscrivant son premier, contre le PSG à la Meinau le 10 avril 2021, sur… le premier ballon qu’il touchait sur un terrain de Ligue 1 (il était entré en jeu dans les arrêts de jeu, à la 90e +4, à Bordeaux six jours plus tôt). Forcément, on avait envie de le voir confirmer. Mais le joueur s’est blessé au cours d’un match de préparation à Francfort le 24 juillet (déchirure de l’ischio-jambier gauche) avant de rechuter à l’entraînement trois semaines plus tard. Résultat, la pépite ivoirienne a été écartée des terrains pendant près de trois mois, disputant ses premières minutes cette saison en Ligue 1 lors de la 12e journée en entrant au relais de Ludovic Ajorque à la 84e minute. Entré en jeu trois fois depuis, il n’a pas encore trouvé le chemin des filets – il a failli marquer sur son premier ballon contre Reims, une minute après son entrée en jeu –, mais ses qualités d’explosivité et son aplomb offensif ont déjà séduit Julien Stéphan. Le départ de Diallo à la CAN pourrait lui offrir plus de temps de jeu.

Lebo Mothiba - 0 match.
Après une saison 2020/2021 blanche en raison d’une opération à un genou en août dont il a tardé à se remettre, l’attaquant sud-africain a vécu un cycle aller sur les mêmes bases, son retour au jeu étant sans cesse repoussé. Mais le Bafana Bafana a pu jouer une mi-temps avec la réserve en N3 à Prix-lès-Mézières le 12 décembre et il avait été retenu dans le groupe pour la dernière journée du cycle aller, mercredi dernier à Clermont.
À bientôt 26 ans (le 28 janvier), Lebo Mothiba – neuf buts avec le Racing lors de la saison 2018/2019 (plus un avec le LOSC) et trois lors de la suivante – doit reprendre le cours de sa carrière.

Le classement général
1. Adrien Thomasson 5,93
2. Frédéric Guilbert 5,92
3. Ludovic Ajorque 5,75
4. Habib Diallo 5,64
5. Maxime Le Marchand 5,57
6. Matz Sels 5,56
7. Anthony Caci 5,50
8. Gerzino Nyamsi et Ibrahima Sissoko 5,46
10. Dimitri Liénard 5,40
11. Kévin Gameiro 5,20
12. Sanjin Prcic 5,09
13. Jeanricner Bellegarde 5,08
14. Alexander Djiku 5
15. Lucas Perrin 4,50

Majeed Waris (5), Jean-Eudes Aholou (4,75) et Karol Fila (4,5) n’apparaissent pas dans ce classement qui n’intègre que les joueurs ayant été notés a minima un tiers des matches. Pour n’avoir jamais disputé au moins une mi-temps, Eiji Kawashima, Bingourou Kamara (les deux gardiens remplaçants qui n’ont pas joué du tout), Moïse Sahi, Nordine Kandil et Habib Diarra n’ont pas du tout été notés.
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Message par PoY »

Keating a écrit : 27 déc. 2021 23:17 Vous avez compris comme moi qu'ils mettraient une jauge à 5000 dans les stades ou j'ai mal compris ?
J'ai compris la même chose :roll:
Pourquoi ne pas mettre un pourcentage, genre 30% de la capacité... Car 5000 dans un stade de 30000 c'est pas la même chose que 5000 dans un stade de 7500 places :roll:
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Et de même, pourquoi ne pas demander plutôt des places vides entre chaque personne, ça paraitrait plus efficace ...
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Message par Kaniber »

Il laisse au moins 5000 spectateurs en Allemagne il joue à huis clos .
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Message par Kaniber »

dna a écrit :Reprise en petits groupes au Racing
Après une courte trêve de Noël, les joueurs du Racing se sont retrouvés comme prévu ce mardi à la Meinau. Une reprise en petits groupes, dictée par les mesures de précaution face au Covid. Leur premier match de 2022 est programmé dimanche à Montpellier (16h) en Coupe de France.

Les vacances de Noël n’auront pas été bien longues pour Julien Stéphan, son staff et ses joueurs. Après s’être quittés mercredi dernier au terme d’un déplacement pour rien à Clermont-Ferrand, le match comptant pour la 19e journée du championnat ayant été remis au dernier moment, les Racingmen avaient rendez-vous ce mardi à la Meinau.

Reprise collective ce mercredi… si les tests PCR sont négatifs
Une reprise effectuée dans le respect des règles sanitaires liées à ce fichu Covid. « Une fois que tout le monde a effectué un test PCR, on a séparé les joueurs en trois groupes. En attendant les résultats des tests (qui devaient être connus tard dans la soirée ce mardi, NDLR) , les joueurs n’avaient pas accès aux vestiaires, ils sont rentrés prendre leur douche directement chez eux », dévoile Kader Mangane, le coordinateur sportif du Racing.

Au programme des joueurs de Julien Stéphan du travail « en salle et un peu sur le terrain ». « On n’a pas été gâté avec la pluie », sourit Kader Mangane. Si les résultats des tests PCR ne posent pas de soucis, les Racingmen reprendront l’entraînement collectif ce mercredi matin (10h30). Trois autres séances sont au programme de la semaine (jeudi à 10h30, vendredi à 11h et samedi à 14h30). Les Strasbourgeois partiront ensuite à Montpellier, où ils disputent dimanche, comme la majorité des clubs qualifiés (voir note) , leur 16e de finale de Coupe de France. Pour rappel, le Racing – dernier club alsacien en lice – a validé son billet en allant s’imposer à Valenciennes (0-1) le 16 décembre dans un brouillard bien plus épais au-dessus du stade du Hainaut que celui ayant poussé à reporter son dernier match du cycle aller de Ligue 1, le 22 décembre au stade Gabriel-Montpied, l’antre du Clermont Foot.

Djiku et Diallo seront bien présents à Montpellier
Retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations (du 9 janvier au 6 février au Cameroun), Alexander Djiku et Habib Diallo seront de retour à Strasbourg ce mercredi. Le premier était en stage avec sa sélection ghanéenne à Doha, tandis que le second avait rejoint celle du Sénégal au pays. « La FIFA a autorisé les joueurs, dont les clubs avaient des matches à jouer en compétition avant le 3 janvier, à quitter leurs sélections respectives avant la CAN », explique Kader Mangane, qui se félicite de « l’état d’esprit » du défenseur et de l’attaquant. « Ce n’est jamais évident de demander à quitter sa sélection et ça montre à quel point Alex et Habib sont attachés au groupe. Ils avaient vraiment envie de disputer ce match de Coupe de France. Ils ont été tops sur ce coup-là », apprécie l’ancien capitaine du Racing.

Alexander Djiku, natif de Montpellier, a d’autant plus à cœur de disputer cette rencontre contre le club héraultais, lequel avait éliminé le Racing la saison passée à la Meinau dès son entrée en lice dans la compétition (0-2, le 10 février dernier). Habib Diallo a, lui, inscrit le seul but de la rencontre à Valenciennes.

Jauge à 5 000 spectateurs : l’incompréhension
Les dirigeants du Racing ont pris connaissance lundi – comme leurs homologues du monde du football et du rugby professionnels – des nouvelles décisions gouvernementales, en termes d’accueil des spectateurs dans les stades. L’annonce du premier ministre Jean Castex de réduire les jauges en extérieur à 5 000 spectateurs à compter du lundi 3 janvier a laissé quelque peu pantois du côté de la Meinau.

« On a facilité l’acceptabilité sociale du pass sanitaire »
« On est un peu dans l’incompréhension, a réagi ce mardi Alain Plet, le directeur général adjoint du Racing. On ne s’attendait pas à avoir ce genre de contrariétés. Une approche proportionnée, avec une jauge à 50 %, aurait été plus appropriée. » Le dirigeant strasbourgeois – comme très certainement une grande majorité des acteurs du monde du football – ne comprend pas l’arbitraire d’une jauge à 5 000, quelle que soit la capacité du stade. Le manque de concertation a également de quoi laisser perplexe. « Ce n’est pas comme si on découvrait tout d’un coup le Covid. Ça fait un an et demi qu’on a montré notre capacité à gérer les problématiques sanitaires, rappelle Alain Plet. On a joué le jeu, les spectateurs ont joué le jeu. On a mis en place le pass sanitaire à l’entrée des stades, ce qui nous a coûté entre 20 000 et 25 000 € par match. On a, et pas qu’au Racing, montré la faisabilité du retour du public dans les stades, et je pense qu’on a facilité l’acceptation sociale du pass sanitaire. Le pass, le port du masque obligatoire et une jauge à 50 %, pour laisser libre une place sur deux et assurer la distanciation sociale, devraient suffire. Ou alors, il faut revenir au huis clos, pas imposer 5 000 spectateurs. »

Avec une seule rencontre à la Meinau (le 16 janvier en championnat contre Montpellier) prévue dans la période de trois semaines qui concerne cette réduction drastique des jauges, le Racing sera moins impacté que certains clubs qui vont jouer à domicile deux fois – voire trois, comme Lens qui doit recevoir Lille à Bollaert le 4 janvier en Coupe, puis Rennes le 8 et Marseille le 22 en Ligue 1. « Avec une jauge de 50 %, sur un ou deux matches, tu peux amortir un peu le coup financièrement », plaide également Alain Plet, lequel n’imagine pas le monde du sport professionnel ne pas se mobiliser pour trouver une solution afin de sortir de cette situation incompréhensible. À suivre, donc…
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Re: Le Fil Rouge

Message par Its_me »

PoY a écrit : 28 déc. 2021 18:40Pourquoi ne pas mettre un pourcentage, genre 30% de la capacité... Car 5000 dans un stade de 30000 c'est pas la même chose que 5000 dans un stade de 7500 places :roll:
C'est la meilleure des solutions ... à condition de ne pas faire comme lors de la première fois que cela a été instauré et où la moitié du stade était fermée puis tous les spectateurs réunis dans les tribunes en face des caméras pour faire plaisir à la TV.
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Re: Le Fil Rouge

Message par Kaniber »

dna a écrit :Le Racing s’adapte avant le derby
Privé de Maxime Le Marchand, opéré du dos, mais aussi de son autre défenseur central Alexander Djiku et de l’attaquant sénégalais Habib Diallo, tous deux partis à la CAN, le Racing prépare son derby de dimanche (15h) à Metz tout en sondant le marché pour renforcer son axe défensif.
Après l’élimination des Bleus dimanche à Montpellier en 16es de finale de la Coupe de France (1-0) et le décrassage du lendemain, Julien Stéphan a retrouvé ses ouailles quasiment au complet ce mercredi matin pour la première “vraie” séance de la semaine.

À l’exception de Maxime Le Marchand, opéré du dos lundi, et des deux sélectionnés pour la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun (9 janvier – 6 février), l’attaquant sénégalais Habib Diallo et le défenseur ghanéen Alexander Djiku, le coach, qui, infecté par la Covid durant la trêve de Noël, n’était pas du voyage à la Mosson, a récupéré tous ceux qui n’avaient pas pu faire le déplacement dans l’Hérault.

Jean-Eudes Aholou, touché pour la deuxième fois par le virus, Majeed Waris (malade), Gerzino Nyamsi (mollet), Anthony Caci (genou) et Nordine Kandil (tendon rotulien) ont ainsi rejoint leurs coéquipiers à quelques jours du derby de dimanche (15h) à Metz pour la 20e journée de Ligue 1, la première du cycle retour.

« L’opération de Max lundi s’est bien déroulée, a simplement commenté l’entraîneur. Maintenant, il faut suivre le protocole qui doit nous amener à trois mois d’indisponibilité et une reprise de l’entraînement collectif certainement début avril. »

Un défenseur dans le viseur
Si le départ de Djiku à la CAN était programmé, l’absence prolongée de Le Marchand, certes éloigné des terrains depuis son forfait à l’échauffement à Nantes le 7 novembre, ne l’était pas et a rebattu les cartes. De fait, s’il ne compte pas agir dans la précipitation, le club strasbourgeois sonde le marché pour renforcer un axe défensif plus déplumé que prévu.

En attendant une éventuelle arrivée, Julien Stéphan s’organise avec les hommes à sa disposition. Les retours de Nyamsi et Caci lui offriront à Metz deux recours supplémentaires derrière.

« Il est clair qu’on envisage quelque chose au mercato. Il nous reste deux centraux de métier, Gerzi et Lucas ( Perrin , NDLR). On devra trouver des solutions en attendant que quelqu’un arrive, si quelqu’un arrive. On a tous conscience qu’on a un besoin, mais il faut que l’option retenue cadre à la fois avec le vestiaire et le club. »

Comme fin août où il avait enrôlé trois défenseurs dans les cinq derniers jours du mercato estival (Frédéric Guilbert, Nyamsi, Le Marchand), le Racing va devoir agir avec des contingences financières rendues plus drastiques encore par le retour des jauges dans les stades et le manque à gagner qui en découlera.

Le technicien a pleinement intégré cette donnée. « C’est toujours la difficulté, dans ces mercatos d’hiver, de trouver la bonne personne. Il faut que le profil identifié corresponde aux caractéristiques recherchées et entre dans les possibilités financières du club. À Strasbourg, il y a certaines contraintes. On peut faire certaines choses et pas certaines autres. »

Le Breton ne manifeste néanmoins aucune impatience. « Quand, en août, il a fallu composer, je n’ai jamais réclamé quoi que ce soit. Moi, je cerne les besoins. Je ne réclame rien du tout. Après, si on peut “rentrer” quelqu’un, on le fera. Ce qui est sûr, c’est qu’on aura quand même une équipe compétitive à Metz et qu’on va bien se préparer pour ce match, car c’est le plus important aujourd’hui. »

Vous avez dit jauge ?
Depuis lundi, les stades de l’Hexagone sont de nouveau soumis au régime des jauges, comme en début de saison 2020-2021. Seules 5 000 personnes y auront accès ces trois prochaines semaines (au moins). « Donc, dimanche à Montpellier en Coupe de France, on aurait pu jouer dans une Mosson pleine à craquer, mais lundi, ce n’était plus possible, ironise le capitaine bas-rhinois Dimitri Liénard. On n’y comprend plus rien. »

Installé devant sa télé mardi pour le dernier 16e entre Lens et Lille, son entraîneur avoue s’être lui aussi interrogé en voyant les 5 000 inconditionnels lensois rassemblés dans une seule et même tribune. « Ça m’a surpris. Qu’il y ait des jauges dans cette période, je peux le comprendre, même si on peut se poser la question de la logique quand la jauge à 5 000 est imposée dans un stade de 15 000 places comme dans un autre de 60 000. Mais là, je ne vois pas trop l’intérêt d’exiger une jauge si c’est pour mettre tout le monde au même endroit. Il faut de la logique et ça ne semble pas très logique. »
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